Féminisme médiatique et inaction de terrain…
L’augmentation du nombre de femmes à la rue est un autre fait frappant révélé par cette étude.
9% des personnes décédées dans la rue sont des femmes.
31% d’entre elles sont décédées de causes externes, c’est à dire d’accident, d’agression ou de suicides.
Ces femmes ont un taux de mortalité 20 fois supérieur à la population des plus de 64 ans.
Leur situation est tragique.
Ces femmes sont particulièrement vulnérables à la violence de la rue ainsi qu’à la précarité de leur condition de vie. Le manque d’hygiène et la menace permanente d’agressions sexuelles rend leur quotidien particulièrement rude.
Pourtant, au niveau politique, pas un mot n’est prononcé sur ces femmes. Ni le mouvement #Metoo, ni la Secrétaire d’Etat à l’égalité entre les hommes et les femmes n’ont eu le moindre égard pour le sort des femmes de la rue.
Mobilisons nous !
Cette cause mérite toute votre attention.
Il est temps de se mobiliser pour ces femmes et ces hommes qui traversent la pire période de leur vie.
Leurs schémas de vie, hélas, se répètent souvent.
Ces personnes perdent un jour leur travail.
Au chômage, elles se trouvent isolées. Elles perdent le contact avec le monde professionnel, avec leur familles et leurs amis. Elles se séparent de leur conjoint. Elles se mettent à boire de l’alcool, puis c’est la chute : la rue, la perte des repères, les troubles mentaux, l’enfer qui ne cesse qu’au jour du décès dans des conditions souvent violentes…
Personne ne voit cette réalité, ces trajectoires de vie. Peut-être est-ce que personne ne veut les voir…
Et pourtant ! A chacune de ces étapes, la société pourrait agir et tenter d’enrayer la chute.
Je ne parle pas que de l’État bien sûr.
Il y a les collectivités, les associations de terrain, les individus…
Mais pour cela, il faut une conscience collective du problème et des proportions qu’il est en train de prendre. Lors du terrible hiver de 1955, c’est l’abbé Pierre qui avait lancé un appel pour aider les pauvres.
Et en 2020? Qui va lancer l’appel ?
La misère d’aujourd’hui, contrairement à celle que la France a connue par le passé, est d’abord psychologique.
Ce qui met ces personnes en dehors des circuits de la vie de la cité, c’est leur isolement, leur fragilité émotionnelle, parfois leur santé mentale.
Un problème insoluble ?
Pauvreté et exclusion sociale ont toujours existé. Les éliminer totalement paraît difficile. Car malgré les progrès techniques, les richesses collectives créées, le système social protecteur, la misère semble perdurer. Peut-être est-ce parce que les solutions purement matérielles ne suffisent pas toujours.
Pour sortir une personne de la détresse et de l’isolement, il faut : du temps, de la compétence, une chaîne de solidarité, des perspectives…
Que peut-on faire ?
Personne ne peut sauver toute la misère du monde, c’est certain. Chacun a déjà bien assez de problèmes à résoudre dans sa vie pour ne pas s’ajouter une couche de mauvaise conscience qui de toute façon ne sert à rien !
Pour autant, la situation de ces hommes et de ces femmes dans la rue doit nous interpeller. D’abord parce que ce sont nos semblables. S’ils sont oubliés, s’ils deviennent invisibles, si leurs souffrances sont tues, cachées, méprisées, c’est une part de nous-mêmes en réalité qui se trouve dans l’ombre.
Nous sommes tous liés les uns aux autres. Penser à ceux qui, dans notre société, traversent les moments les plus difficiles, c’est aussi nourrir en nous ce qu’il y a de plus beau, de plus généreux, de plus sensible.
Il est possible cependant que vos moyens soient limités et que vous disiez que, vous ne pouvez pas faire grand chose.
Je vous propose dans ce cas de simplement faire connaître la pétition lancée en soutien du “Collectif Les Morts de la Rue”.
Les demandes formulées sont à la portée du Gouvernement, qu’elles soient ses priorités et défis par ailleurs :
1/ Faire publier par l’INSEE ou tout autre organisme officiel des statistiques sur les personnes dans la rue. Ce travail sera utile aux associations de terrain pour mieux agir et mieux faire connaître ce problème auprès de tous.
2/ Créer des lieux d’accueil sûrs pour les femmes pour qu’elles puissent accéder au minimum d’hygiène nécessaire et passer une nuit à l’abri des pires agressions de la rue. Elles représentent la minorité fragile des SDF. Il est grand temps que notre société s’occupe de les protéger et leur évite une fin tragique.
La pétition se trouve ici.
Si vous souhaitez aller plus loin, rendez-vous sur le site du Collectif ici.
Merci pour votre soutien !
Solidairement,
Julien
P.S. : Vous avez déjà signé cette pétition ? Faites passer le message à votre entourage : transférez tout simplement cet email à vos contacts ou partagez cet article sur Facebook en cliquant ici.
P.P.S. : vous voulez réagir à cet article ? Evoquez votre ressenti lors de la signature de la pétition ou cliquez ici pour laisser un commentaire au bas de cet article.
Chaque année l’état français octroie 40 milliards de réductions d’impôts (cice) aux entreprises les plus riches. Cela s’appelle de l’escroquerie en bandes organisées. Cet argent suffirait à régler tous les problèmes de financement des retraites, sécu et in fine de la grande pauvreté. Dernier impératif absolu, l’arrêt total de l’immigration de masse. Sans cela, point de salut !!!!
Début 2000, place d’Italie, demandant mon chemin à un jeune, grand, bien vétu, j’avais un casse croute au cammenbert et mon sac à main sur le siège passager. Il me renseigne gentiment et me demande » je ne vous prendrai pas votre sac, mais pouvez-vous me donner votre sandwich ? » Bien sûr que je l’ai donné de tout coeur !
Avant celà, voyant un jeune plongeant dans les corbeilles des champs elysées, je lui demande : »vous cherchez quoi » ? « à manger » me répond-t-il. Je lui propose « j’ai croqué sur mon casse croute mais le voulez vous quand même ? » Bien sûr qu’il l’a pris ! …. Ce ne sont que 2 ex. Mais imaginez combien d’autres, avant et après ceux là, je vais avoir 78 ans !
QUESTION QUE JE ME POSE DEPUIS QUE DES PARLEMENTAIRES OU AUTRE MEMBRES NOUVELLEMENT ELUS, (QUAND ?)
ONT FAIT L’EXPERIENCE DE PASSER LA NUIT DEHORS, POUR VOIR … Moi qui n’ai pas de TV par choix, chez des amis j’ai vu su l’écran d’amis, ces représentant du peuple sortir d’un duvet de montagnard, s’ébrouer comme des jeunes chiots en riant et secouant leur duvet …. MAIS JE NE ME SOUVIENS PAS DE LEURS COMMENTAIRES SANS DOUTE INCONSISTANTS …. et plus RIEN NI SUR LES ONDES, NI À LA TV (à moins que je ne sois pas devant un écran d’ami … mais d’autres infos sont données en boucle pour nous seriner ou nous apeurer … et sur ce sujet qui aurait pu être passionnant aucune nouvelle ! ! ! Bref comme disait Pépin (le Bref pour ceux qui ne l’ont pas connu).
A quoi servent les pétitions dans un pays où, les votes sont inférieurs à l’art. quarante (quoi : 49-3 je crois) ?
Depuis des lustres je refuse de faire un choix par défaut …
IMAGINE …. IMAGINE …. IMAGINE … que plus personne ait peur des épouvantails à moineaux ?
Excusez moi c’est un peu trop long … Bon courage à toutes et tous GiGi
et il y a des hommes, et il y a des femmes,…MAIS IL Y A AUSSI DES ENFANTS!
Il est important de ne pas utiliser le sigle SDF qui tend à déshumaniser et donc minimiser le problème. Le mot clochard serait plus approprié. Merci !
Il faut regarder ce qui est fait au Canada pour les SDF
J’ai toujours été scandalisée que notre Pays ait toujours et encore des personnes dormant dans les rues !
Cela dit, j’ai une solution et même si elle « heurte » certains, la voici :
« Nos malheureux SDF pourraient quitter la France et y revenir en se joignant à des migrants.
Ils seraient immédiatement pris en charge. Ainsi, ils ne seraient plus dans les rues, ils pourraient manger, voire dormir dans un hôtel, bénéficier de tous les avantages réservés aux migrants. Et j’en passe ! »
Elle n’est pas bonne, mon idée ? ! …
La situation devient de plus en plus dramatique dans notre (riche) pays … De plus en plus de précarité, de moins en moins d’aide à tous les niveaux. Il faut effectivement faire quelque chose mais quand on voit qu’on a même supprimé l’observatoire de la pauvreté l’année passée (et hop, ni vu ni connu), je ne vois pas pourquoi on s’embêterait à faire publier des statistiques sur le sujet. C’est pratique, ce qu’on ne sait pas vraiment , n’existe pas, il n’y a donc rien à régler, c’est magique. Un détail, il faudrait changer l’intitulé de la pétition, le mot impunité n’est pas adapté à mon sens, il faudrait plutôt parler de silence. On espère rapidement que la donne change politiquement mais comme toujours, je pense que l’action viendra de la société civile et des associations. Des idées ??
Que de belles promesses de Mr Macron lors de sa campagne électorale, qui nous a dit avant la fin de l’année il n’y aura plus de sans abri dans la rue. IL est vrai qu’il ne nous a pas dit de quelle année il s’agissait. Le drame il y en a de plus en plus, des femmes, des enfants c’est une honte, un scandale
La Constitution des Droits de l’Homme stipule pourtant que tous les citoyens sont nés libres et égaux en droit. Toute personne a le droit de travailler et de vivre des fruits de son travail, d’avoir un toit et pouvoir circuler librement. Le droit au logement DALO existe, mais n’est pas appliqué et sa procédure est longue. Le problême, c’est que notre macronie à l’Etat ne donne pas ordre de construire des logements sociaux, mais privilégie la construction de logements privés, asphyxie les petits par toutes les mesures injustes sur le plan social et conduit les plus fragiles dans la rue ou dans la fosse commune. De l’argent, il n’y en a dans notre pays des droits de l’homme, mais les richesses ne sont pas partagées et les inégalités se sont creusées. Nous devons voter, c’est la seule solution, car le LREM est le pire parti de notre 5 ème République. En attendant, nous devons signer les pétitions et les faire circuler sur les réseaux sociaux, porter des vêtements en bon état que l’on ne met plus à la Croix Rouge et s’arrêter lorsque l’on aperçoit un sans abri, lui donner une pièce, proposer une boisson chaude, une cigarette et lui indiquer une association qui peut lui venir en aide, c’est déjà un geste citoyen, car personne n’est à l’abri aujourd’hui. Ne pas tourner le dos à un ami ou à un membre de sa famille pour lui éviter la rue.