L’industrie agro-alimentaire fait régulièrement face à des scandales d’aliments contaminés aux dioxines.
Ce sont des œufs1, du lait2, du porc3 ou encore des poulets4 qui se trouvent touchés.
Et c’est logique parce que les dioxines viennent se loger dans les organismes gras.
Elles s’accumulent dans les graisses alimentaires et au bout de la chaîne, intoxiquent les humains.
Le plus étonnant dans cette histoire est que les aliments biologiques, et même parfois ceux produits dans votre jardin potager, peuvent être contaminés aux dioxines5.
Comment expliquer ce phénomène ? Et surtout, comment éviter les dioxines ?
Des hydrocarbures dans vos aliments
La notion courante de “dioxine” recouvre deux familles de composants chimiques : les “dioxines” à proprement parler et les “furanes”6.
Cela correspond à 419 substances, dont une trentaine sont toxiques et dangereuses pour la santé humaine.
Ces substances sont constituées de carbone, de chlore, d’oxygène et d’hydrogène7.
Ce sont des hydrocarbures appartenant à une famille de substances appelée les “organochlorés” comme les pesticides.
On dit aussi qu’il s’agit de polluants organiques persistants ou POP.
Car ces molécules restent longtemps dans l’environnement, raison pour laquelle on finit par les trouver dans nos plats de viande ou de poisson favoris…
D’où vient la menace ?
Les dioxines proviennent de combustions incomplètes.
Ce sont les combustions qui produisent autre chose que de l’eau et du CO2. Cela se fait lorsqu’il y a assez d’oxygène pour faciliter la combustion.
Lorsque l’oxygène manque, d’autres substances se forment : ce sont les dioxines.
Elles sont produites naturellement par les volcans ou les incendies de forêt.
Mais l’essentiel des dioxines qui envahissent nos assiettes proviennent de l’activité humaine.
Incinération, attention !
Les incinérateurs ont longtemps été une source de pollution catastrophique. Mais en 2002, en France, le cadre réglementaire a été durci. Les incinérateurs ont évolué.
En 2006, ils polluaient 100 fois moins qu’en 19959 !
Pourtant, le nombre de déchets a augmenté pendant ce laps de temps.
Aujourd’hui, le nombre d’incinérateurs est en baisse. C’est une bonne nouvelle que l’on relie à une baisse générale des toxines. Le problème, sans être totalement réglé, est moins grave qu’avant. Tant mieux !
Mais pour améliorer encore la situation, il faudrait en finir avec les incinérateurs.
Cela suppose de revoir tout notre système de déchets, c’est-à-dire de mettre en place une politique “Zéro plastique” et un retour à la consigne pour les emballages en verre.
En effet, une très grande partie de nos déchets sont en plastique. Et près de la moitié des plastiques utilisés ne sont pas recyclés10 !
Le recyclage lui-même a ses limites. Puisque pour faire du plastique neuf avec du vieux, il faut remettre du neuf…
Sans compter que l’on ne peut pas recycler un plastique plus de 4 ou 5 fois…
Merci pour ces infos et oui je pense aussi qu’il est plus que grand temps que le plastique soit éliminé au maximum vu ce qu’en advient en fin de vie…
C’était un produit pratique et appréciable mais maintenant on en mesure bien les inconvénients…
Bonne continuation !
Brigitte
ayant des problèmes respiratoires je constate depuis des années que mon état empire toujours avec l’augmentation de la pollution aux dioxines relevé par airparif
Bonjour Julien,c’est vrai ce que vous dites mais dans la rubrique: « Comment éviter les dioxines » vous avez oublié: « faire respecter la loi qui interdit aux particulier de brûler des déchets vert, ménagé dans son jardin ».
J’habite à la campagne dans le nord de la France et je peux vous dire qu’à longueur d’année, presque tous les jours, aussi bien par nuit que lorsqu’il pleut, on peut répertorier multitude de feux de toute sorte crés par des particuliers.
Les gens non même pas le courage d’aller à la déchetterie, même prés de chez eux.Les Maires et les gendarmes ne font rien. Je rappelle que la loi interdit de brûler déchets vert, ménagé dans son jardin et punit tout contrevenant d’une amande de 450€ et beaucoup plus s’il y a récidive.
Cordialement.
Jean Pierre
incinérateurs?
C’est en voulant faire des économies sur les incinérateurs que Mme Tatcher a déclenché la crise de la vache folle.
…en baissant la température de chauffe…les prions n’étaient alors plus détruits et proliféraient.
…Merci pour notre santé!
On tourne la page et on recommence ailleurs?
incinérateurs…il n’y a pas que les dioxines :
c’est en voulant faire des économies sur les incinérateurs que Mme Tatcher a déclenché le scandale de la vache folle. Elle a fait baisser la température des incinérations.
Dans le cas des prions, la température n’étant plus assez élevée pour les détruire, ils ont proliféré…merci pour notre santé!
…on tourne la page et on recommence.
signé par une scientifique.
Très bien pur faciliter les prises de consciences !
Bonjour, mes poules sont à l’écart des fumées et autres . En ce qui concerne la pollution routière , elle est voulue ! Du temps de la DDE ( direction départementale de l’équipement ) il n’y avait pas de carrefours à sens giratoire, il n’y avait pas de dos d’ânes ou de plateau surélevé , les chaussées n’étaient pas rétrécis à 6 mètres , tous roulait à sa place , vélos voitures camions et bus, aujourd’hui on nous prend pour des enfant voir même des nuls incompétents pas capable de rouler à sa place , du coup un gaspillage d’argent énorme et une pollution de grande ampleur !
D’après la règlementation FRANCAISE , les dos d’ânes et plateaux surélevés sont strictement interdit sur tout les itinéraires routiers , donc toutes les départementales ou il y a des bus et des camions , des maires se sont déjà fait punir par des tribunaux et ils on eu droit à réparer les véhicules et à démonter à leurs frais ces derniers .
Moi chauffeur 44 tonnes je passe mon temps à m’arrêter et à redémarrer , à contourner ces giratoires , à me taper le dos voir déstabiliser des marchandises sur ces monticules et reconnue comme problème de santé cher les chauffeurs .
Mon camion devrait consommer 40 à 45 litres au cent et je suis désolé mais impossible d’être en dessous de 55 l/cent voir 60 litres quand en plus les zone sont en déclivités comme les Monts du Lyonnais , cela est catastrophique , mais tous ces responsables ne parlent que de sécurité mais ce qu’ils ne disent pas s’est qu’ils on un % sur les travaux fait sur leurs secteur et là vous pouvez constater qu’ils trouvent des solutions pour gaspiller l’argent publique .
Ils fond croire aux cyclistes qu’ils sont en sécurité sur ces pistes cyclable mais cela est faux! ils ont rétrécis les chaussés de 7 à 6 mètres pour faire ces dernières , du coup plus de circulation à droite de la chaussée et on y trouve toute sortes de cochonneries et de ce faite les vélos ne peuvent utiliser cette piste cyclable tellement elle est sale alors ils roulent au bord de la piste et de la chaussée , mais , la chaussée qu’il reste aux gros , bus et camions est de 3 mètres sachant qu’un bus ou camion en configuration route fait 2.90 m de large , vous vous rendez compte même pas 50 cm entre eux , vous appelez cela de la sécurité ? du coup ont roulent un peux sur ces pistes cyclables quand on ce croisent , donc ce gachis d’argent publique sa suffit!!
L humain le plus grand tueur de tous les temps, s élimine lui-même .
Bravo et merci
Bonjour; Du fait que les services sanitaires légalisent les produits à la consommation, comment se fait-il que la dioxine puisse se retrouver dans les oeufs, du poulet, autres aliments bons à la consommation. Est-ce que cela veut dire qu’il n’y a pas de contrôle comme déclaré, que les contrôles ne retirent pas les produits non sains du circuit de la consommation,que ces services sanitaires ne représentent qu’un service mais qu’en réalité c’est du vide, du néant et qu’advienne que pourra mais ils s’en laves les mains,.;.
Avant tout merci Julien pour cet article bien référencé.
J’ai été 20 ans agricultrice en agriculture biologique et j’ai dépensé beaucoup d’énergie à expliquer maintes fois ma démarche.
Si la pollution de l’air, de l’eau et des sols est indéniable on ne peut pas en vouloir à l’agriculteur en Bio et dire que le Bio n’existe pas est toujours un raccourci bien trop rapide quand vous payez très cher vos certifications par cultureSSS et par an pour Ecocert par exemple, quand vous désherbez à la main un champ de plusieurs hectares, quand vous refusez l’utilisation de l’anti-limaces (autorisé en Bio sic!!!)quand vous vous cassez la tête sur vos rotations de cultures. et qu’un orage de grêle vous prive de vos revenus ou que le marché mondial fixe le prix par exemple de la tonne de blé…etc..mais au moins vous ne polluez plus et vous pensez faire au mieux de vos capacités pour être en accord avec l’environnement, l’alimentation humaine et animale. Je rappelle: pas d’insecticides, pas de fongicides, pas de désherbants…Alors oui l’agriculture biologique est très loin d’être parfaite et pourrait faire mieux d’autant qu’elle vient de passer entre les mains des grandes enseignes (Bio c’est Bon acheté par le groupe Carrefour la semaine dernière!) mais avant tout Nous sommes TOUS RESPONSABLES de nos achats et de nos comportements.
Prenez soin de vous.
inciter les consommateurs à manger des légumes »bio » et ne pas oublier les poissons SAUVAGES en évitant absolument le saumon qui n’est que d’élevage et nourri avec des farines, lesquelles proviennent de poissons sauvages. Manger du saumon revient à inciter la pêche intensive pour produire de plus en plus de farines… le pourcentage de poissons sauvages qui sont ensuite transformés en farine est très important. Habitant en bord de mer, je suis sidéré en consultant les menus proposés ici par les restaurants: certains d’entre eux ne proposent que des poissons d’élevage, essentiellement du SAUMON !, un véritable scandale !
Je ne fais aucune confiance aux produits marqués « BIO » et vendus plus chers que les autres. Pour moi, comment faire du Bio dans un monde pollué? Je mange très peu de viande et de poisson mais pas question de devenir végétarienne car les légumes sont aussi contaminés par la pollution; de plus l’organisme à besoin de protéines. Vous dites dans votre article qu’il faut se tenir loin de certaines choses mais en Europe il y a surpopulation dans les villes te à leurs abords; alors comment faire? Personnellement, j’ai un projet qui est de vivre dans un lieu où la population est de 0,07 hab/km2. Là c’est possible de vivre avec une nature non polluée ou très peu. Vivre en accord avec la nature et produire ma propre énergie est mon objectif et c’est possible mais pas avec 7 milliard d’humains entassés les uns sur les autres comme en Europe où les espaces vierges ou isolés sont de plus en plus restreints. Tant que les consommateurs ne feront rien pour leur petit confort on foncera droit dans le mur d’ici quelques années. On nous assomme de produits détoxifiants en gélules, je n’y crois pas du tout. Avec quoi sont fabriqués l’enrobage des gélules? Que l’on se pose la question. Je suis contre les centrales nucléaires qui produisent un gaz à effet de serre (GES) aussi nocif que le méthane et le CO2, la vapeur d’eau mais cela peu de personnes le savent et on veut nous faire croire que c’est ce qu’il y a de plus propre pour notre consommation d’électricité. Ouvrez les yeux et documentez vous, lisez et apprenez, un feu de bois dans une cheminée est quand même moins nocif. Quant au éoliennes immenses qui défigurent le paysages, il faut savoir que leur installation a une grosse empreinte carbone et qu’elles fonctionnent avec un moteur lorsque le vent est insuffisant; et je ne parle pas des éoliennes off-shore qui perturbent la vie marine. Quand les gens comprendront-ils qu’une fois les océans détruits par l’homme notre vie humaine ne vaudra pas chère car ce sont les océans qui absorbent le plus de CO2? Lire les livres de Paul Watson de Sea Shepherd, c’est très clair et très bien expliqué pour le commun des mortel.
Article très impactant, clair et sincère merci. Prendre du sulfate en gelule aiderait à détoxiquer et corps (via Erwan Mentheour- fitnext). Jeun intermittent soulage l’organisme aussi cf toxines. Le mieux restant de régler soucis à la base: mieux et moins consommer. Merci.
Je suis végétalienne depuis 7 ans mais je n’achète pas beaucoup de produits Bio…
J’essaie d’y penser de plus en plus…
Ce sont 2 thèmes différents, moi, je refuse de manger des cadavres, pour des raisons ethiques.
Mais je devrais aussi penser aux conditions de culture car trop de produits chimiques, détruisent également la biodiversité et donc les plantes, légumes et animaux (ca va du vers de terre, aux moustiques en passant par des vertébrés, etc…) C’est un éco système.
Il y a peut-être moins d’incinérateurs, mais en 2018 un décret à autoriser à la cimenterie Lafarge des bouches du Rhône à bruler les déchets de Marseille etxautre. Bouteilles plastiques, pneus, fond de cuve… et les cimenteries n’ont pas les filtres obligatoires pour les incinérateurs. C’est insupportable. Et on a peur pour notre santé quand on habite sur le secteur.
QUI EST LE PLUS GRAND ENNEMI ET PREDATEUR DE l’HOMME, SINON SON SEMBLABLE . !EN CAUSE . SON PROFIT .AU LIEU DE LA SANTE DE TOUS!!!!