Dans le monde, entre 30 et 50% des aliments seraient inutilement gaspillés1.
Iraient à la poubelle :
- 30% des céréales produites,
- 50% des tubercules des fruits et légumes,
- 20% des oléagineux, de la viande et des produits laitiers,
- et un tiers du poisson1.
Le gaspillage alimentaire représenterait 1,3 milliard de tonnes par an dans le monde1 et 8% des gaz à effet de serre !
Et en France ?
10 millions de tonnes d’aliments d’une valeur commerciale de 16 milliards d’euros sont jetées tous les ans sur le territoire français2.
Les consommateurs seraient responsables d’un tiers de ce gaspillage. En moyenne, ils jetteraient 29 kg par personne, dont 7 kg de produits encore emballés dont la date de péremption est dépassée2.
C’est une perte de 108 € par individu en moyenne. Cela veut dire que dans les familles, ces pertes peuvent monter à 200 ou 300 € par an.
Mais la plus grande partie du gaspillage vient de la chaîne alimentaire.
Agriculteurs, négociants, transporteurs et distributeurs jettent les deux tiers des aliments non consommés. Ce sont les légumes biscornus, abimés, tombés à terre, mal calibrés, voire tout bêtement les invendus.
Ce gâchis n’est pas qu’alimentaire : c’est le travail des agriculteurs, souvent mal payés, qui n’est pas respecté.
Ce sont également de précieuses ressources naturelles qui sont gaspillées pour rien : de l’eau, des terres arables, de l’énergie fossile.
800 millions d’affamés dans le monde1
Et évidemment, dans le même temps, des populations entières ne mangent pas à leur faim.
Les raisons de ce drame sont politiques.
Ces populations vivent dans des pays instables ou en guerre où les denrées alimentaires ne circulent pas. Les aides alimentaires ou sanitaires y sont même parfois détournées au profit des groupes de prédateurs. Ce serait cas au Yémen par exemple3 ou encore en Somalie4.
Il n’empêche, en théorie, si l’on utilisait les denrées gaspillées pour nourrir les populations affamées, le problème de la faim dans le monde serait résolu.
Régler les problèmes à l’échelle mondiale n’est pas simple. Mais en France, les choses commencent à évoluer.
Julien, bonjour.
Je viens de lire le sujet gaspillage alimentaire.
Je sors d’une lecture sur la permaculture qui me rappelle que la majorité des légumes que nous mangeons sont issus de semences industrielles, même en ‘bio’ des clones sortis de cultures aseptisées, vidées de la richesse du patrimoine génétique, vidées du microbiote qui accompagne la plante et enrichit aussi le sol, vidées de leur richesse en oligo-éléments.. Quand elles ne sont pas toxiques ! Alors ce combat part d’une bonne intention mais s’agit-il de nourriture ? Il me semble que rétablir la variété des semences potagères, la liberté de cultiver des légumes qui nourrissent et ne bouzillent pas la santé est une cible bien plus prometteuse que la bouffe des supermarchés. Christian.
le gaspi nous bouffe
Dans certains selfs scolaires, deux files pour rendre son plateau découragent ceux à qui il reste des déchets, au profit de ceux qui ont tout mangé de ce qu ils avaient pris, plus vite sortis.
Le compostage n’est pas une solution au gaspillage, c’est seulement un recyclage. Il est inévitable qu’à certains moments, il y ait des excédents de légumes et de fruits frais de moindre qualité. L’alimentation animale, en particulier pour des volailles voire des porcs, est une solution beaucoup plus intelligente pour valoriser les invendus.
Arrêtez de nous faire chier on fait ce que les on veut si on a envie de gaspiller on gaspille.
Je pense qu’il faudrait reduire la graannndee largeur de galle proposée dans les grandes surfaces… trop de choix pour les consommateurs qui ne s’u retrouvent pas en plus.. et d’énormes invendus à la clé
Il n y a pas de gaspillage, très peu d aliments recyclés au compost, ce sont surtout les épluchures
Ne pas avoir le choux du contenu du panier implique qu il y aura gaspillage si aliments ne sont pas au goût de la personne !!
J’essaie d’avoir une attitude responsable, c’est vraiment très rare que je jette un produit!
l’idée des paniers d’invendus est une excellente idée
certains le font déjà notamment en pâtisserie!
meme si il est vrai que les GMS ont l’obligation de donner aux associations « alimentaires leurs invendus elles ne le font pas en pure perte beneficiant d’un dedommagement fical à hauteur de 60 % de la valeur des produits retrocedes
les pertes à la production sont sauf erreur de ma part de 30 % en raison de l’exigence des consommateurs
l’education bien sur des enfants commence par celle de leurs parents ….
merci de diffuser sous mon seul prenom
les chiffres que vous annoncez ne ressemblent à rien et sans aucun fondement .
et au total contraire de se que vous pretendez les agriculteurs ne gache pas les 2/3 des marchandise .
comme beaucoup vous inventez l’eau chaude à 500 °C .
marre de toutes ses conneries !
vous vous décrédibilisez tout seul . ainsi que se site .
Vous dites consommer mieux, mais bio…. a voir!
Peut-etre êtes vous de l’affaire des graines de sésame contaminees
Des centaines de produits sont rappelés depuis plus de 4 mois, et la liste s’allonge encore tous les jours, avec des produits BIO
4 mois que des produits transformés mais aussi frais continuent à être fabriqués
Et si vous que consommer bio est mieux, allez donc imptessionnante de ce qui continue à être vendus malgré les rappels, sur le site de la DGCCRF, entre autre, il y en a d’autres
Pour ma part je crois que le gaspillage des ménages et les produits non sélectionnés pour la vente ne sont que la partie émergée de l’iceberg…
À l’évidence il y a une surproduction indécente, là est la plus grosse partie du problème.
Les gens n’achètent que du Nutella et du Coca-Cola, mais TOUT est proposé dans les magasins alimentaires (et il y aurait beaucoup à dire sur les autres secteurs, enfin bref), et ce dans des QUANTITÉS PHÉNOMÉNALES !!!
Un seul petit exemple : mettons… Sur 30 exemplaires du même type de brioche proposés, seulement 1 ou 2 seront vendus. Allez, 3 dans le meilleur des cas.
Il faudrait repenser tout le système : soit nourrir les populations affamées avec tout ce surplus, soit réduire drastiquement les productions.
Je dis ça, je dis rien !!
Une excellente nouvelle que d’éviter le gaspillage. nous recyclons nos déchets végétaux dans le compost d’un ami qui a un jardin car nous habitons un immeuble.