Les océans subissent de plein fouet la surconsommation humaine.
Il est grand temps que soient renforcées les actions pour assurer leur protection et celles des espèces qu’ils nourrissent et hébergent. (1,2)
Cela est d’autant plus nécessaire que tous ces écosystèmes nous sont encore largement inconnus ! (3,4)
91% des espèces marines seraient encore à découvrir !
Combien de trésors sommes-nous en train de détruire sans le savoir ?
Le constat : la biodiversité marine baisse rapidement
L’océan abrite des millions d’organismes vivants dont la présence participe à la régulation des climats.
Mais ces écosystèmes sont menacés.
La hausse des températures, l’acidification des océans et la surpêche mettent une pression accrue sur ces espèces. (5)
Et de fait, depuis les années 70, plus de la moitié des espèces de poissons ont disparu. (6)
Plus du tiers des mammifères marins ont disparu. (7)
Il en est de même pour les requins. (8)
Les barrières de corail sont également menacées, certaines sont proches de l’extinction.
Malgré tous ces signaux d’alarme, seuls 7% de la superficie des océans est officiellement protégée. (9)
Comment expliquer la lente dégradation des océans ?
Certaines causes sont évidentes. Les voici.
1/ Des eaux usées industrielles vidées dans les rivières
Partout dans le monde, les fleuves, les lacs et les océans servent de poubelle à ciel ouvert pour les déchets industriels.
En effet, les eaux résiduaires industrielles, qui sont les déchets liquides qui résultent de l’extraction ou de la transformation des matières premières, sont souvent déversées directement dans les rivières. (10)
En France la plupart des usines et des sites industriels disposent de stations d’épuration d’eau.
Mais cela n’a pas toujours été le cas.
Et la pollution aux métaux lourds qui émanent de ces sites n’a pas toujours disparu.
Ailleurs, dans le monde, là où beaucoup de nos industries ont été délocalisées, la protection de l’environnement et des eaux n’existe pas.
Par exemple au Bangladesh, grand producteur de textile, certaines rivières sont saturées par les eaux résiduaires industrielles.
Près de Dacca, la capitale du pays, peuplée de 22 millions d’habitants, plus de 300 usines produisent des vêtements à destination du monde entier. (11)
Leurs eaux usées non traitées sont jetées dans les rivières alentour. Certaines d’entre elles sont désormais considérées comme mortes. Et l’état sanitaire des populations est alarmant !
En Chine, tout le monde connaît le fameux fleuve bleu ou Yang-Tsé-Kiang qui est le plus long cours d’eau du pays (6380 km). (12)
Hélas, il lui arrive parfois de changer de couleur et de virer au rouge lorsque des eaux résiduaires polluantes sont jetées dans le fleuve… (13)
Comment pouvons-nous faire face à ce problème en Europe ?
Votre pouvoir de consommateur est réel. Par exemple, en décidant de consommer au maximum des biens de première nécessité naturels et locaux, vous limitez la pollution ailleurs.
La plupart des vêtements dans le monde sont faits à partir de pétrole et sont fabriqués en Inde et au Bangladesh.
Consommer moins de vêtements et choisir des produits plus qualitatifs à rapiécer régulièrement est à la portée de la plupart des Européens !
Attention, l’empire de l’argent qui mène la guerre aux peuples contrôle les transports maritimes qui, en général, ont une rentabilité très erratique et plutôt incertaine en fonction des capacités qui sont ajoutées ou retirées. Avec l’ESG et la soi-disant crise climatique, ils profiteront de l’alarme que vous sonnez ainsi, alors qu’ils ont poussé à fond la mondialisation de manière à rendre tout le monde interdépendant soit pour écouler les surplus soit pour importer les produits qu’on ne produit plus, pour réduire drastiquement le fret et provoquer ainsi des pénuries dans certains pays et des surplus dans d’autres. On aura un peu le même scénario que celui qui a suivi les confinements du Covid et celui qui s’est produit avec les pseudo sanctions provoquées par le conflit en Ukraine. Comme ils ne vivent que de la spéculation, ils ont tout à y gagner. L’enfer est pavé de bonnes intentions comme l’ont montré de manière éloquente les événements des trois dernières années. Ils sont passés maîtres dans les bonnes intentions qui masquent des desseins maléfiques.
Si on ne bouge pas de suite je ne donne pas chère de la peau des humains
Nous ne sommes pas obligés d’accepter tous ces cargos. Il suffit de relocaliser, par exemple fabriquer nos médicaments, nos masques, etc, en France. Contre la pollution, premier mot d’ordre: RELOCALISONS
Pétition qui recouvre beaucoup trop de points et des points trop vagues (sans jeu de mots). Par exemple, le rôle du carbone anthropique est très loin d’être aussi lourd que proclamé par l’IPCC, donc les dépenses gigantesques qui y sont consacrées sont du gaspillage et pourraient être utilisées beaucoup plus efficacement.
Einstein disait : « on ne résoud pas les problèmes avec l’esprit qui les créé ». Donc, il faut éradiquer le capitalisme. Mais personne en est capable.
Merci pour ces éléments concis. On peut conclure que la cause commune de ces dégradations marines (et de bien d’autres) sont le fait principalement de la surconsommation des pays dits « développés » avec des produits fabriqués dans des pays « sous-développés ». Il n’y a donc qu’une seule solution, réduire au strict nécessaire vital la consommation. Cela aura aussi pour intérêt de détruire l’empire de l’argent qui a pris des proportions dramatiques et dont nous n’allons pas tarder à voir les conséquences.
Un très chaleureux merci pour cet excellent exposé!