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Qui veut des barils de gaz naturel à 8 dollars américains ?

Dans la crise écologique que nous traversons, où l’on se rend compte chaque jour un peu plus que le monde qui nous entoure est limité, il y a quatre grandes attitudes.

Celle des :

  • analystes qui décryptent tout et c’est très utile pour comprendre les enjeux, c’est ce que font notamment avec brio Jean-Marc Jancovici ou Aurore Stephant ; (1,2)
  • moralistes qui décryptent et condamnent notre civilisation actuelle, ce que n’hésite pas à faire, par exemple, Aurélien Barrau ; leur vision permet d’envisager une éthique de l’environnement ou de l’économie ; (3)
  • sceptiques qui refusent l’idée du réchauffement climatique ; eux aussi sont nécessaires car ils suscitent le débat et mettent une limite aux libertés que les autorités seraient disposées à retirer aux citoyens au nom de l’écologie ;
  • optimistes qui s’intéressent avant tout aux solutions dont fait partie Günter Pauli.

 

Prendre l’humanité là où elle en est

Toutes ces approches sont complémentaires et vous trouverez bien sûr des analyses chez les optimistes ou des solutions chez les analystes.

Par ailleurs, ces experts apportent souvent des éclairages techniques particuliers. Ecouter Aurore Stéphant expliquer le fonctionnement des mines, par exemple, est simplement fascinant. (4)

Mais aujourd’hui, j’ai envie de vous parler de Günter Pauli dont j’aime le goût pour l’action.

Il aime s’appuyer sur l’humanité telle qu’il la voit, telle qu’il la côtoie dans la réalisation de ses projets.

Il n’a pas une vision rêvée du monde. Il est prêt à parler des besoins des uns et des autres, il est prêt à discuter des financements.

Il n’a peur ni des dollars, ni des euros, des yuans ou des yens !

 

Capitaine d’industrie durable

Gunter Pauli est d’abord un chef d’entreprise et même un industriel. Il a lancé la construction de nombreuses usines.

Sa première entreprise s’appelait Ecover. En 1992, il fabriquait des savons grâce à une usine en bois.

Son activité n’avait aucune émission de gaz à effet de serre.

En revanche, il utilisait de l’huile de palme. Et à l’époque, il ne savait pas que cela mettait en danger les forêts indonésiennes.

Lorsqu’il a visité ce pays et qu’il a compris les ravages de la culture de l’huile de palme sur la forêt équatoriale, il a décidé de cesser son activité.

Nous sommes confrontés à une crise climatique sans précédent qui menace notre planète et notre mode de vie.

La stratégie actuelle choisie par nos représentants n’est pas à la hauteur de l’urgence de la situation.

Nous fonçons droit dans le mur.

L’unique solution qui s’offre à nous : une VRAIE transition écologique.

Adoptons une stratégie simple : Innover, Optimiser et Recycler.

Pour une transition écologique réussie, agissons maintenant !

Une fondation pour changer le monde par le haut et par le bas

En 1994, il a alors fondé, avec l’aide du gouvernement japonais et des Nations Unies, la Fondation Zéri qui défend ce qu’il appelle l’économie bleue. (5)

Il s’agit de promouvoir un modèle de développement qui choisit systématiquement les solutions (6) :

  • les meilleures pour la santé ;
  • protectrices de l’environnement ;
  • produites et consommées localement ;
  • utilisant des ressources disponibles sur place ;
  • à faible coût.

L’objectif est d’avoir des entreprises durables, innovantes et compétitives.

Pour Günter Pauli ne pas émettre d’émission de gaz à effet de serre et ne pas avoir de déchets est la base. (7)

Au départ, la Fondation Zéri est d’abord un groupe de réflexion et un réseau. (8)

3000 experts et entrepreneurs se joignent à l’aventure au fil des ans.

Le mouvement s’accélère dans les années 2000 et la Fondation se met à accompagner de très nombreux projets. (9)

Elle soutient aujourd’hui plus de 200 initiatives. (10)

 

Du gaz naturel pour l’éternité

L’un des grands projets que défend Gunter Pauli, c’est l’utilisation des algues pour en faire du biogaz.

Il explique que le gaz de schiste n’a aucun avenir.

Pourtant, c’est bien ce gaz là que les Européens importent des Etats-Unis pour pallier le manque de gaz russe.

Mais le gaz de schiste coûte 48 dollars le baril !

Gunter Pauli explique qu’il est capable de produire du biogaz à 8 dollars le baril.

Il utilise pour cela la fermentation des algues.

Pour l’instant, son projet compte deux installations l’une en Afrique du sud et l’autre en Argentine.

Ils cultivent des algues sur 3 mètres de profondeur.

Et Pauli explique qu’avec 30 000 mètres cubes d’eau, soit 30 000 tonnes d’eau, il peut produire 1000 tonnes d’algues qui elles permettent une production de 585 m3 de gaz naturel.

Pour lui, c’est beaucoup plus efficace que le biogaz actuel qui vient essentiellement du maïs.

 

Utiliser les algues pour régénérer la biodiversité

Pour Gunter Pauli, la culture des algues et leur utilisation présente de très nombreux avantages.

Mais celui qu’il met en avant, c’est la création d’espaces de reproduction et de peuplement pour les poissons et les crustacés.

Cette activité est d’abord écologique avant d’être économique. (11)

Par ailleurs, il explique que là où ses premières installations sont implantées, les pêcheurs sont ravis car l’action en faveur des poissons augmente aussi les résultats de leur pêche.

Ensuite, les algues grâce à l’utilisation de plusieurs méthaniseurs produisent du biogaz ainsi que de la matière sèche qui permet de faire de l’engrais. (12)

Par ailleurs, ces cultures n’ont besoin ni d’irrigation, ni d’engrais, ni de pesticides… (13)

Et, in fine, le prix du gaz est 6 fois moins cher que ce qui se fait aux Etats-Unis !

N’est-ce pas un projet d’avenir ?

 

Solidairement,

Julien

 

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Il est important et nécessaire que les opinions et valeurs des citoyens soient prises en compte en permanence et pas uniquement au moment des échéances électorales.

Une pétition est un moyen d’action efficace, pour que les citoyens reprennent le pouvoir sur les combats qui leur semblent justes.

Vous aussi, prenez part à la mobilisation citoyenne !

(1) Jean-Marc Jancovici, Ingénieur – Parcours d’un guerrier du climat, InPower Podcast, Youtube
(2) L’effondrement : le point critique ? Aurore Stéphant, Thinkerview, Youtube
(3) Catastrophe écologique : bilan et perspectives | Aurélien Barrau, Jardin des sciences de l’Université de Strasbourg, Youtube
(4) L’effondrement : le point critique ? Aurore Stéphant, Thinkerview, Youtube
(5) https://www.theblueeconomy.org/zeri/
(6) Idem
(7) Gunter Pauli : Un biogaz d’algues, carburant neutre en carbone et moins cher que le pétrole, Actions pour l’écologie, Youtube
(8) https://www.theblueeconomy.org/zeri/
(9) Idem
(10) Idem
(11) Déjeuner-débat avec Gunter PAULI, Contact-Entreprises Martinique, Youtube
(12) Idem
(13) Idem

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34 Comments
Commentaires en ligne
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1 année il y a

La méthanisation étant une production d’énergie carbonée c’est un remède pire que le mal

AnJo
1 année il y a
Répondre à  Beauchamp

Faux.
Le carbone utilisé est extrait de l’environnement , avant d’y retourner immédiatement si il est utilisé en énergie, avec un délai si il est utilisé en matière ( plastique bio sourcé, matière alimentaire…).
Au final, le bilan est neutre, rien n’est ajouté au bilan carbone global.
Et il est probablement bénefique, car l’utilisation des sous produits en engrais devrait séquestrer du carbone dans le sol.
Ce quicompenserait largement les probables fuites de méthane , gaz à fort effet de serre, lors du processus.

Théophyle Mini
1 année il y a

Le chlorure de sodium (sel) inhibe les bactéries méthanogène, les algues marines en sont chargées et doivent être mélangées à d’autres substrats. Quelles proportions d’algues peuvent être traitées ? Cela pourrait il produire du gaz en quantité ?(585Nm3 pour 1000t et 30 000m3 d’eau c’est vraiment peu, source ?).
Merci

AnJo
1 année il y a
Répondre à  Théophyle Mini

Si les chiffres sont exacts, même si le rendement peut sembler faible, l’étendue des espaces exploitables compense.
Mais cette exploitation doit être effectuée dans une optique de protection, réparation, ou amélioration des espaces maritimes pour que l’opération soit écologiquement bénéfique.

Le méthane se forme très bien en présence de sel.
Les bactéries adaptées aux milieux salins existent parfaitement.

Mais pour la facilité d’exploitation des sous produits pour usage agricole, une méthode non saline est préférable.
Idem si on veut les utiliser en source énergie, car se retrouver avec des cendres salines potentiellement polluantes poserait un problème de leur gestion.

Hélène GUIOT
1 année il y a

Bonjour,
Je connaissais l’utilisation des algues (brunes) pour remplacer le plastique pour les chaises, les jouets et autres (entreprise Bretonne en plus) mais pas comme créatrices de biogaz.
Alors ça c’est génial, enfin ça dépend du type d’algue qu’on peut faire fermenter, parce que ça pourrait être une solution pour se débarrasser de ces sargasses envahissantes. Oui j’habite en Martinique, c’est pour ça qu’on est envahis (toute la Caraïbe l’est d’ailleurs), quand elles pourrissent ces algues sont très corrosives (enfin le HS² qu’elles dégagent), ça rend les gens malades, ça oxyde tous les appareils ménagers et tous les métaux…. Bref si on pouvait faire du biogaz avec elles en plus on pourrait se libérer des pétroliers et ça, ça serait top !

AnJo
1 année il y a
Répondre à  Hélène GUIOT

Ce serait une voie très globalemenr bénéfique effectivement …

Joie Matinale
1 année il y a

L a pétition n’a rien a voir avec l’article ! la production de gaz avec les algues semble alléchante, peut être une façon de recycler le surcroit d’algues sur les plages de Bretagne. Lapétition c’est du blabla

lionel2
1 année il y a

« Ils cultivent des algues sur 3 mètres de profondeur. »
Pourquoi s’emmer**r à cultiver des algues alors qu’elles envahissent nos côtes par centaines de milliers de mètres cubes chaque année à cause de l’épandage des lisiers et autres engrais ?

AnJo
1 année il y a
Répondre à  lionel2

La production n’exclue pas l’organisation de l’élimination de ces dépôts d’algues, bien au contraire.
La mise en place d’une filière productive permettrait de remédier à ce problème.
Reste que l’éviter serait encore mieux, en limitant les épendages de lisiers et engrais chimiques.
Par ailleurs, si l’utilisation des sous produits de cette filière méthane pouvait améliorer le stock de matière organique des sols bretons, et digérer les volumes faramineux des sous produits d’élevages de cette région, plusieurs problèmes verraient une amélioration synergique concrète se mettre enfin en place…

martel
1 année il y a

Ce que propose ce Mr, suit les principes et la stratégie française dd la bioéconie avec une protection de bioénergies (biogaz). Actuellement, ces pincipes de méthanisation existent mais pqs à base de maïs comme cela a été fait en Allemagne, mais par la valorisation des déchets. Le développement de ces te techniques ne dépendent que des choix politiques français et européens. A noter que la préservation de notre environnement peut n’est pas complètement corrélé au climat. On peut comprendre qu’il y a actuellement un pb environnemental grave et que nous traversons une période plus chaude, mais rien ne prouve que nous allons obligatoirement un réchauffement climatique et l’augmentation du CO2 est directement lié au réchauffement climatique.

AnJo
1 année il y a
Répondre à  martel

Peu importent les causes du réchauffement, celui ci est incontestable de toute façon.

Il faut vraiment vivre dans une bulle urbaine pour ne pas le voir.
Et encore!

Après des DÉCENNIES d’études, que les corrélations avec les taux de CO2 et autres gaz, les destructions environnementales dues à nos activités déraisonnées et autres perturbations de notre fait soient encore mises en doute…???

Grosse fatique!🙄

Alain
1 année il y a

il y beaucoup de possibilités de changer notre mode de vie mais c’est difficile c’est encré en nous et c’est pas facile de changer

Cedric
1 année il y a

Ca fait propagande vos articles ces derniers temps .. et ca me soul ….

AnJo
1 année il y a
Répondre à  Cedric

Suggestion: décrochez de vos écrans, sortez de chez vous, et visitez le monde, et constatez de visu dans la vraie vie les effets du changement climatique…

Prévot
1 année il y a

La pétition mélange deux sujets qui seraient à dissocier :
– Comment produire de l’énergie propre sans épuiser les ressources naturelles. OK.
– Évocation dans le texte de « l’urgence climatique + 4″C », sujet controversé, démenti par de nombreux scientifiques de haut niveau, hélas sans aucun relai dans la presse muselée. Il nous faut toujours aller chercher les informations sérieuses chez les médias d’investigation libres et indépendants.
Ce n’est que mon avis.

AnJo
1 année il y a
Répondre à  Prévot

C’est bien de chercher de l’information alternative, mais au passage, n’oubliez pas de chercher l’information sur le cursus, les qualifications et les liens de ces « scientifiques de haut niveau » avec le système économique, juste pour pouvoir évaluer la valeur et la pertinence de leurs assertions.

Et également, il est bien  » d’aller sur le terrain », partout dans le monde, donc aussi près de chez soi, et d’aller au contact avec les acteurs de terrain ( paysans, agronomes, forestiers, chasseurs, urbanistes, éls locaux, pêcheurs pros et amateurs, gestionnaires de déchets, de stations touristiques, de protection du littoral, etc etc…)

1 année il y a

Formidable cette découverte de fabrication de gaz avec des algues. Mais encore plus formidable l’esprit véritablement écologique non récupérée par la politique qui glisse rapidement vers la récupération par la corruption. Cet esprit conciste à produire, diversifier et consommer dans la mesure du possible localement ! L’humanité encore trop primitive pour savoir vivre raisonnablement, construire sans détruire tel que son histoire nous le démontre, à besoin d’abord d’apprendre à copuler sans trop procréer comme des sauvages insouciants. Elle a besoin de maîtriser son égoïsme avant tout !
Ensuite elle a besoin de bons sens et de nombreux siècles pour évoluer afin de parvenir à vivre en bonne entente avec tout ce qui l’entoure. Un immense chemin éducatif qui l’empêchera de s’ennuyer au lieu de jouer à se détruire par les guerres et autres occupations improductives.

Mitch
1 année il y a

Un responsable de CNN a dit, en 2022, qu’après la crise covid, les médias de grand chemin allaient traiter du réchauffement climatique. Tout ceci n’est fait que pour nous faire peur et abandonner nos libertés au profit de décideurs tels Gates, Soros, Rockefeller, voire le PCC.

Antoine F
1 année il y a
Répondre à  Mitch

Bonjour, si la liberté c’est polluer notre air avec des grosses voitures et des bateaux je n’en veut pas. Si les gens se déplacent moins en avion en voiture ou en bateau, Bill Gates, Rockefeller et compagnie seront ruinés car les riches gagnent de l’argent avec la croissance, la décroissance est la peur des riches. La liberté c’est marcher sur un petit chemin, pas payer le péage d’une autoroute.
Salutations.

AnJo
1 année il y a
Répondre à  Antoine F

Pour préserver cette liberté individuelle, directement mise en danger par la privatisation de l’espace publique et la fermeture des espaces privés ruraux, il faudrait néanmoins des projets de grande ampleur telle cette idée de production énergétique à bilan carbone neutre.
Mais pour cela il faut des acteurs puissants.
Mais comme les états sont de fait privatisés par l’endettement, il y a peu de chance de les voir se développer de manière significative, sauf si ils deviennent des pompes à argent publique au profit de groupes privés bien sûr, le greenfacing classique…

AnJo
1 année il y a
Répondre à  Mitch

Exact dans le sens où ce thème est sciemment utilisé à contre emploi pour justifier les lois de plus en plus liberticides et les taxations de plus en plus exorbitantes, la culpabilisation des populations, tout ça au profit des plus grands exploiteurs et destructeurs de la planète.

Mais les médias sont à 99% aux mains de ces membres de l’ultra libéralisme, qui n’est rien d’autre qu’une nouvelle forme de féodalisme, ou les sAigneurs ont tous les droits et libertés, face à des populations réduites à l’impuissance…

Reste que le problème global (climatique, écologique, surpopulation, social etc) est concret.
Mais ceux qui en sont responsables en tirent encore plus de bénéfices et de pouvoir…

Louna
1 année il y a

Enfin quelqu’un de positif qui cherche des solutions efficaces en tenant compte de tous les paramètres essentiels.
Quelqu’un qui sait les mettre en œuvre aussi et qui n’a pas peur de revenir en arrière s’il est dans l’erreur (huile de palme).
Je vous en remercie M Günter Pauli

AnJo
1 année il y a
Répondre à  Louna

Il y en a, mais hélas si peu!

Jacques R
1 année il y a

L’idée de cultiver des algues pour produire du gaz est excellente, et de très loin beaucoup plus attractive que d’extraire du gaz de schiste avec les risques écologiques en devenir.
Pourtant, de façon beaucoup plus simple et économique, il suffirait de récolter en bord de mer les tonnes d’algues déversées par les vagues, qui envahissent les plages, et qui prolifèrent suite au réchauffement climatique.
Ces algues pourrissent au soleil, empestent l’atmosphère, et dégradent les paysages.
Il suffirait de récolter ces algues, d’en faire un biogaz et de le mettre en bouteille pour un coût particulièrement dérisoire.
Il n’y aurait pas d’émission de gaz à effet de serre et pas davantage de déchets.
Et enfin, cela permettrait de rentabiliser très largement l’industrialisation du procédé tout en générant de substantielles économies pour la population.

Pastor Christine
1 année il y a
Répondre à  Jacques R

Tout à fait d’accord 👍

AnJo
1 année il y a
Répondre à  Jacques R

Oui bien sûr, mais la mise en place d’une filière de production /transformation permanente est indissociable pour pouvoir justement y inclure la gestion très coûteuse de ces algues, très polluantes, très dangereuses à ramasser, et très saisonnières.

Et au passage, dans le cas breton, les effluents des élevages, en grande partie responsables de cette prolifération d’algues vertes.

Regnier
1 année il y a

Si les résultats sont si probant alors il faut lancer en Europe la fabrication de gaz à partir d’algues très rapidement

AnJo
1 année il y a
Répondre à  Regnier

Il faudrait pour cela que nous ayons des dirigeants politiques ayant le sens du devoir et de leur mission.

Je crois que nous sommes assez loin de cette situation hélas.

Ce concept sera au mieux recyclé comme pompe à argent publique au profit des grands groupes … précisément ceux responsables des atteintes environnementales ( comme pour les filières bois énergie par exemple)

PIERRE DERU
1 année il y a

Pour un baril à 6€ contre un baril à 48€, la concurrence devrait faire basculer marché sans être obligé de faire une pétition?

AnJo
1 année il y a
Répondre à  PIERRE DERU

Ben non justement.
Car le citoyen lambda,ou l’entrepreneur local n’a pas la capacité de le faire à une échelle significative…

Vincent P.
1 année il y a

C’est quoi un Gaz Naturel? Et du coup, c’est quoi un gaz pas naturel?
« Innover, Optimiser et Recycler » pas de sobriété? dommage …

AnJo
1 année il y a
Répondre à  Vincent P.

Le terme  » gaz naturel  » regroupe aussi bien le gaz d’estraction, qui aggrave le bilan carbone, que celui issu, comme dans ce projet, de transformation de matières organiques disponibles, dont le bilan carbone est au minimum neutre,voire bénéfique, si une part de ce carbone est séquestrée dans le dol en engrais organisue par exemple.

AnJo
1 année il y a
Répondre à  Vincent P.

La sobriété est bien sûr souhaitable en plus du choix de l’origine de ce gaz

Nath breizh
1 année il y a

🤣🤣🤣🤣🤣

Pourquoi créer une pétition ?

Il est important et nécessaire que les opinions et valeurs des citoyens soient prises en compte en permanence et pas uniquement au moment des échéances électorales.

Une pétition est un moyen d’action efficace, pour que les citoyens reprennent le pouvoir sur les combats qui leur semblent justes.

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