Une découverte extraordinaire vient d’être faite sur les loups en Alaska. (1)
Les loups, ancêtres et cousins du chien, sont des animaux sociaux. (2)
Ils vivent et chassent en meute.
Et, quel que soit le territoire où ils s’installent, ils ont tendance à être tout en haut de la chaîne alimentaire.
Ce prédateur est quasi exclusivement carnivore.
Ses proies sont variées, mais généralement terrestres.
Ce sont des animaux adaptables qui s’hybrident aisément entre eux.
À cause de cela, la classification des loups n’est pas simple. Elle est sujette à débats. (3)
Le loup et l’agneau
Le loup gris est répandu en Europe et en Chine. Les scientifiques l’appellent Canis lupus lupus. (4)
Un mâle pèse environ 40 kg. La femelle est plus petite. (5)
Il vit en France où il chasse le cerf, le chevreuil, le lièvre, le lapin, la marmotte, le renard, les oiseaux, mais aussi les reptiles.
Il peut aussi attraper une grenouille ou tout autre batracien à l’occasion. (2,4)
Et évidemment, il lui arrive de s’en prendre au bétail, notamment aux moutons.
En Scandinavie et en Russie, on trouve un de ses cousins, le loup de Sibérie. (6,7,8,9)
La Russie en compte environ 100 000. Certaines estimations vont jusqu’à 200 000. (8,9)
Ce n’est pas rien.
Car le loup et sa meute de 5 à 10 individus ont besoin d’un territoire de 100 à 300 km2 environ. (2)
En Russie, les meutes de loups sibériens chassent le renne, le cheval, le bison européen, l’élan, le cerf, le sanglier et évidemment le bétail, ce qui cause la colère des habitants.
De grandes battues sont parfois organisées pour diminuer sa population. (8,9)
En Europe, il existe une autre sous-espèce spécifique, le loup des Abruzzes ou loup des Apennins (Canis lupus italicus). (10,11)
Il est plus petit que les autres et se nourrit de proies plus petites même s’il n’hésite pas à se mettre un mouflon sous la dent s’il en a l’occasion. (10,11)
Bien qu’il soit italien, ce loup est aussi sans frontières. Il a su profiter de l’espace Schengen pour faire son retour en France depuis quelques années.
Pour lui, comme pour les autres, le meilleur santon de la crèche provençale est le mouton…
De l’autre côté du détroit de Béring…
En Amérique du Nord, les différentes espèces de loups se distinguent notamment par leur pelage ou leur habitat. (12,13)
- Le loup gris (Canis lupus) d’Alaska et du Canada est le plus grand et le plus répandu, il ressemble au loup gris d’Europe. Il se nourrit de caribou, de rennes, d’élan, de bison d’Amérique et, à l’occasion, de rongeurs. Le loup des plaines (Canis lupus nubilus) aux États-Unis lui est proche.
- Le loup noir du Canada et de Yellowstone (Canis lupus occidentalis) est un loup qui aurait été hybridé avec un chien. C’est une sous-espèce du loup gris. (14)
- Le loup arctique (Canis lupus arctos) est tout blanc et plus chétif. (13)
- Le loup rouge (canis lupus rufus) est plus petit que le loup gris, mais plus gros que le coyote. C’est un loup très rare, surtout présent dans le sud-est des États-Unis. Il aime le raton-laveur, le lapin, le cerf et les rongeurs. (13)
- Le loup des forêts (Canis lupus lycaon) est un frontalier. Il vit entre les États-Unis et le Canada dans la région des Grands Lacs.
- Le loup gris du Mexique (Canis lupus baileyi) enfin, est en voie d’extinction. Il en reste une quarantaine. C’est un petit loup au pelage gris-roux.
L’article sur les loups c’est un copier-coller de Wikipédia ? (tous ces numéros de notes…)
Et cette histoire de « meutes »…. Les prétendues meutes sont des familles. Papa-Maman et les enfants de 1, 2, voire parfois 3 ans ! Le « couple alpha » n’est rien d’autres que les parents ! Bien sûr que les autres mâles ne se reproduisent pas, qui couche avec sa mère ou son père ? Et dans une famille, normalement, quand les parents disent « On fait ceci » on le fait. Ce sont rarement les enfants qui décident. Parfois, pour chasser du gros gibier, les familles s’associent et forment une meute provisoire. Qui se sépare ensuite. Ces balivernes à propos des loups font suite à UNE expérience, menée dans les années 50, sur une quinzaine de loups en captivité… Valeur scientifique d’une telle expérience = zéro ! Merci tout de même pour l’info sur les loups en milieu marin 🙂