Chers lecteurs,
Électrique ou hybride, qui va remporter le débat ?
Akio Toyoda est le Président Directeur Général du constructeur automobile Toyota. Il a été nommé à ce poste en 2023. (1,2)
Il est entré chez Toyota en 1984. Il y a exercé de nombreuses fonctions. Il est passé par les services du marketing, de la production ou encore du développement de produit. (1)
Il a accompagné les rapprochements avec d’autres constructeurs internationaux, notamment Général Motors en 1998. Il s’est occupé de la coopération avec la Chine et du développement des ventes sur Internet. (1)
Puis, il est entré au Conseil d’administration de Toyota. (1)
Or, Toyota, aujourd’hui, c’est l’un des plus grands constructeurs automobiles mondiaux. (2)
C’est une entreprise qui a plus de 150 ans et qui, tous les ans, vend plus de 9 millions de voitures dans le monde. (2)
Bref, la parole d’Akio Toyoda, dans le secteur automobile, vaut de l’or. (3)
Et pourtant, il y a quelques années, lorsqu’il a dit que le 100% électrique dans l’automobile n’était peut être pas certain, on s’est moqué de lui. (3)
Pour lui, le marché des véhicules électriques ne dépassera jamais le tiers du marché automobile total.
Il reste persuadé que les voitures hybrides sont l’avenir. (3)
Plus globalement, il pense que le marché mondial de l’automobile va se structurer autour d’une offre technologique diversifiée avec des voitures électriques, des voitures thermiques moins polluantes, des hybrides et peut être même des véhicules à l’hydrogène. (3)
Pour l’instant, les faits semblent lui donner raison.
L’enthousiasme américain était un feu de paille
Aux Etats-Unis, depuis quelques années, l’avenir de l’automobile suscite de nombreux débats.
Et l’aventure Elon Musk avec Tesla a suscité de grands espoirs. (4,5)
Pendant une décennie environ, les promoteurs des véhicules électriques ont eu le vent en poupe. (4,5)
Cet enthousiasme a poussé l’Agence de protection de l’environnement (Environmental Protection Agency) à miser sur un parc automobile à 67% électrique dès 2032. (6)
Elle a d’abord été soutenue dans ses objectifs par l’administration Biden. (6)
Ils imaginaient sans doute que tous les américains, fans de pick-up, allaient se ruer sur des Tesla afin de sauver le climat.
Mais, pour l’instant cette révolution n’a pas eu lieu… (3)
De multiples résistances contre le tout électrique
Et finalement, le gouvernement américain a fait volte face. (6)
Les objectifs ont été revus à la baisse. (3,6)
Car le marché des voitures électriques ne progresse plus. Et les investisseurs dans ce secteur ont perdu beaucoup d’argent. (3,6)
De même, le syndicat de l’automobile UAW n’est pas convaincu. Ses représentants craignent qu’un passage à l’électrique ne provoque des licenciements massifs chez les constructeurs automobiles. (3)
Par ailleurs, au plan politique, la Cour Suprême des Etats-Unis a demandé à l’EPA d’oublier les voitures et de se concentrer sur la pollution de l’air et de l’eau. (6)
Or, aux Etats-Unis, c’est la Cour Suprême qui contrôle les agences fédérales.
Et, à l’heure actuelle, 6 des 9 juges de cette institution sont conservateurs et modérément favorables à une action trop engagée contre le réchauffement climatique.
Globalement les consommateurs américains ne sont pas encore conquis par les véhicules électriques. Ils estiment que ces derniers sont trop chers et pas assez fiables. (3,6)
Ils constatent aussi que le pays n’est pas encore doté de toutes les infrastructures nécessaires pour que tout le monde puisse passer, en quelques années, au véhicule électrique.
Et finalement, l’EPA elle-même s’est rendue à l’évidence.
Son nouvel objectif est de 33% de véhicules électriques aux Etats-Unis d’ici 2032. (3)
Cela reste ambitieux.
Car en 2023 les voitures électriques représentent 7% des voitures neuves aux Etats-Unis, soit un million de véhicules vendus par an. (7)
Ce n’est pas rien mais on est loin des 67% rêvés par l’EPA !
Je ne vais pas opter pour le vélo électrique, car les batteries de ce type de véhicule sont nocives pour l’environnement. À la place, je vais utiliser les transports en commun.
on se trompe de génération!!! le vrai moteur n’est plus ni thermique ni à batterie mais à ENERGIE LIBRE QUE L’INDE UTILISE DÈJÀ renseignez-vous plutôt que de rester agrippé dans l’ancien monde
stop la fumette
Le patron de Toyota parle pour sauvegarder la croissance et les volumes de son entreprise. La vraie solution que ce genre de gens ne peut pas aborder, c’est qu’il faut uniquement des voitures partagées, ce qui fait que nous en aurons besoin de 4-5 fois moins.
les utilisateurs passent à l’ HYBRIDE pour se donner bonne «conscience »
Mon futur véhicule sera d’occasion et thermique
Le vélo ? certes, mais aussi la petite voiture légère… il faudra bien se décider un jour à accepter d’y venir. Là aussi Janco a raison (ce qui n’oblige pas d’être en accord avec toutes ces conclusions).
J’ai oublié de préciser que c’était ma désillusion sur les Toyota hybrides qui m’avait fait passer à la voiture électrique…
J’ai une yaris hybride j’en suis ravie
L’argument du manque de fiabilité des véhicules électriques est à éliminer : par principe, un mécanisme comportant moins de pièces mobiles qu’un autre sera moins sujet à une défaillance de ces dites pièces. Grosse erreur de raisonnement, donc.
Toyota mise sur l’hybride. J’ai possédé une Toyota hybride pendant trois ans. Après l’enthousiasme de la nouveauté, j’ai pris conscience du fait que Toyota avait misé sur un concept absurde : le moteur thermique ébranle la voiture et le moteur électrique prend le relais une fois que celle-ci est lancée.
L’absurdité consiste à faire fonctionner ces deux moteurs sur des plages de fonctionnement où ils sont les moins performants .
En effet, l’intérêt du moteur électrique est son couple à l’arrêt. Il est idéal pour ébranler et mettre en mouvement une masse, contrairement au moteur thermique, qui est le moins efficient pour cette tâche…
Honda, qui a quasiment autant d’expérience que Toyota dans le domaine des véhicules hybrides, tient compte de ces faits : le moteur principal est électrique, et le moteur thermique ne démarre qu’une fois la voiture lancée…
Bref, arrêtons de prendre Toyota en exemple. Leurs choix technologiques ne sont pas bons. Et on pourrait aussi parler du problème des anodes et cathodes des piles à hydrogène, technologie dans laquelle Toyota s’est aussi lancée…
Pétition totalement à côté de la plaque.