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Nucléaire, où en est-on ?

En 2021 et en 2022, la majorité des 56 réacteurs nucléaires français en activité était à l’arrêt. (1,2)

Le chiffre pouvait varier d’un mois à l’autre, mais il y avait souvent moins de 30 réacteurs en fonctionnement en même temps.

J’ai déjà eu l’occasion de parler de ce sujet dans un précédent article que vous retrouverez ici.

Résultat, en 2022, la France a dû importer de l’électricité, ce qui n’était plus arrivé depuis 42 ans ! (1,3)

Heureusement, un peu plus d’un an plus tard, la situation s’est inversée et en 2023, le record de vente d’électricité à l’étranger a été battu. (1)

Comment peut-on expliquer une telle situation ?

Histoire très rapide de la production électrique en France

La France produit de l’énergie depuis 1870. À l’époque, l’essentiel est produit grâce au charbon. Les premières installations hydrauliques datent des années 1880. (4,5)

Ce sont des opérateurs privés qui structurent le marché.

Mais il n’y a pas de réseau. Les circuits de production et de distribution de l’électricité sont courts. (4,5)

Puis les deux guerres mondiales sont venues et avec elles un besoin accru de motorisation et d’électrification.

Le premier grand tournant vient de la nationalisation du réseau et de la production. Après la Seconde Guerre mondiale, EDF et GDF sont créés. Les 1 300 opérateurs privés existants disparaissent. (4,5)

La première centrale nucléaire a été mise en service en 1956 à Marcoule dans le Gard. (6,7)

Et le deuxième virage stratégique est dû aux deux chocs pétroliers de 1973 et 1979.

La France cherche des solutions pour garder un semblant d’indépendance énergétique, et décide d’investir dans l’atome. (4,5)

Les réacteurs d’aujourd’hui ont pour l’essentiel été construits à la fin des années 70 ou dans les années 80. (4,5)

La plupart d’entre eux ont déjà atteint la durée de vie qui leur était prévue, mais celle-ci peut être rallongée moyennant d’importants travaux de maintenance. (4,5)

Une stratégie basée sur le nucléaire

Depuis ce virage des années 70/80, le nucléaire représente environ 70% de la production d’électricité en France. (8)

Il y a 56 réacteurs actifs en France. (9)

Il y en avait 58 avant la fermeture du site de Fessenheim en Alsace en 2020 en application d’une loi de 2015. Ce site en comptait deux.

Il y a 32 réacteurs disposant d’une capacité de 900 MW par an. (9)

20 autres peuvent atteindre 1 300 MW et les quatre derniers sont les plus performants avec 1 450 MW par an. (9)

Le 7 mai 2024, le réacteur EPR de Flamanville (3e génération de réacteurs) a obtenu son autorisation de mise en service. EDF peut charger le combustible. (10)

La production d’électricité devrait suivre dans les mois à venir.

Sa mise en service a déjà 12 ans de retard.

Lorsqu’il aura atteint sa pleine capacité, il doit pouvoir produire 1 650 MW par an. (9)

Toutefois, ces réacteurs ne peuvent pas tous fonctionner en même temps.

Ils doivent être surveillés, réparés et parfois arrêtés en cas d’alertes sur la sécurité.

Que s’est-il passé en 2022 ?

Le parc nucléaire français est vieillissant.

Pour autant, toutes les composants des centrales nucléaires peuvent être changées, sauf la cuve même si l’on peut, peut-être, augmenter sa durée de vie jusqu’à 60 ans (11,12)

Mais cela demande du temps et des compétences.

Or, dans les années 2000 le nucléaire a perdu de sa superbe. (13)

L’État a moins investi dans les réacteurs existants et les projets de recherche (Astrid). Les financements se sont  concentrés sur l’EPR de Flamanville. (13)

Le niveau de corrosion a augmenté sur certains sites.

Les alertes de sécurité ont augmenté. Le temps de maintenance s’est accru. (14)

Résultat, le taux de disponibilité des réacteurs a baissé. (3)

Il était de 73% entre 2015 et 2019, mais il est tombé à 54% en 2022. (3)

La sécheresse de 2022 n’a sans doute pas aidé, d’autant qu’elle a aussi limité la capacité hydroélectrique du pays. (15)

L’État français semble décidé à poursuivre son plan de relance du nucléaire quitte à abandonner l’idée d’une l’Europe de l’énergie…

Or, nous le savons, le nucléaire tel que nous le connaissons aujourd’hui n’est pas une solution valable sur le long terme !

Il est temps de réinventer le secteur de l’énergie. Une autre approche du nucléaire est possible : le Thorium.

Des déchets neutralisables, pas de gaz radioactif, pas de gaspillage d’eau et plus de rendements ! 

POUR une France innovatrice et initiatrice de changement, SIGNEZ la pétition !

Une amélioration nette en 2023

En 2023, 4 réacteurs sont à nouveau entrés en service. Et la production du parc nucléaire a fait un bond de 13%. (3)

En 2023, la France a produit 482 TWh d’électricité. (3)

Le nucléaire en a fourni 320 (66%), l’hydraulique 58 (12%), l’éolien 51 (10%), le solaire 21 (4%) et le thermique (gaz en particulier) 32 (7%). (3)

Les énergies thermiques renouvelables (biogaz) font le reste (1%).(3)

La part des énergies renouvelables en dehors de l’hydraulique, dont le potentiel maximum semble avoir été atteint, est en augmentation. (3)

Mais il s’agit, pour l’essentiel, d’une énergie intermittente qui dépend du vent ou de l’ensoleillement. (3)

Ce qui veut dire qu’aujourd’hui, le nucléaire stabilise le marché de l’électricité.

D’où vient l’uranium qui sert de combustible ?

Si la France a choisi le nucléaire, c’est pour tenter au départ de préserver une relative souveraineté énergétique.

À l’époque, cependant la France produisait une partie de son uranium.

L’extraction se répartissait entre 200 sites et 27 départements. (16,17)

Les derniers sites ont été fermés en 2001, la France ayant décidé d’importer le précieux minerai.

Ces sites ont fourni 76 000 tonnes d’uranium, sachant que la France en consomme 9000 par an.

Entre 1983 et 1992, ils ont fourni plus 3000 tonnes d’uranium par an soit ⅓ de la consommation nationale.

Ces sites ont aussi produit des déchets radioactifs et de la radioactivité, ce qui était, à l’époque, dénoncé par certaines associations écologiques comme le CRIIGEN.

La France pourrait relancer ses mines, mais cela aurait un coût et susciterait sans doute de nombreuses critiques.

Elle aurait cependant sur son territoire des réserves d’uranium représentant 30 ans de sa consommation actuelle. (16,17)

Aujourd’hui, la France importe l’essentiel de son uranium de 4 pays (18) :

  • Le Kazakhstan (27%),
  • Le Niger (20%),
  • L’Ouzbékistan (19%),
  • La Namibie (15%).

 

Ainsi près de la moitié de l’uranium consommé en France aujourd’hui vient d’Asie centrale.

Et l’Asie centrale est coincée entre la Russie et la Chine.

La souveraineté énergétique de la France, si elle dépend du nucléaire, tel qu’il existe aujourd’hui, paraît bien fragile…

Et demain ?

La plus grande réserve d’énergie de la France est peut-être dans les 324 000 tonnes de déchets nucléaires dont le pays dispose.

Car 96% de ces déchets seraient recyclables. (19)

Aujourd’hui 10% sont recyclés. Et le groupe Orano qui gère ces déchets en France espère atteindre les 25 à 30% d’ici quelques années. (19)

Certains experts comptent sur une 4e génération de réacteurs qui seraient plus efficients  et plus sûrs. Ce système implique d’avoir sur un même site une usine de retraitement des déchets et une centrale. Les déchets sont mieux réutilisés. (20)

Une autre solution serait de développer des réacteurs au thorium. (21)

Ce minerai, très présent en Inde, est également une solution possible. Ce n’est pas un matériau facile à utiliser mais il est efficace et produit moins de déchets que l’uranium. (21)

Reste la question de savoir si un jour l’on maîtrisera la fusion, l’énergie du soleil.

L’avantage de cette énergie est qu’elle ne produit pas de déchets radioactifs. Son inconvénient est qu’elle nécessite une chaleur colossale pour fonctionner et qu’elle n’est donc pas maîtrisée, à l’heure actuelle, par les humains. (22)

En attendant que ces technologies du futur ne soient développées, le président français, Emmanuel Macron a annoncé la construction de 14 nouveaux réacteurs nucléaires EPR 2 en France dans les années à venir. (23)

Ces réacteurs de 3e génération sont semblables à celui de Flamanville. Mais c’est une technologie optimisée : plus simple et moins coûteuse.

Une chose est sûre : même si les énergies renouvelables progressent, il semble que le nucléaire n’ait pas dit son dernier mot en France.

 

Solidairement,
Julien

L’État français semble décidé à poursuivre son plan de relance du nucléaire quitte à abandonner l’idée d’une l’Europe de l’énergie…

Or, nous le savons, le nucléaire tel que nous le connaissons aujourd’hui n’est pas une solution valable sur le long terme !

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Vous aussi, prenez part à la mobilisation citoyenne !

Références

1. « La France redevient exportatrice d’électricité et bat un record », Capital
2. « Bilan électrique 2023 : la France, première exportatrice en Europe », Vie-publique.fr
3. « Bilan électrique 2022 : la production d’électricité à son plus bas niveau », Vie-publique.fr
4. « Histoire de l’électricité en France », Sirenergies
5. « La petite histoire de l’électricité française », TotalEnergies
6. « Le centre atomique de Marcoule », INA
7. « Parc nucléaire français », Connaissance des Énergies
8. « 15 – Électricité », Ministère de la Transition écologique
9. « Le parc de réacteurs nucléaires français », IRSN
10. « L’ASN autorise la mise en service du réacteur EPR de Flamanville », ASN
11. « Comment est anticipé, contrôlé et surveillé le vieillissement des composants d’une centrale nucléaire ? », IRSN
12. « Vieillissement du parc de centrales nucléaires et prolongation », Actu-Environnement
13. « Rapport d’information n° 758 (2020-2021) », Sénat
14. « Encore de la corrosion sur de nouveaux réacteurs nucléaires : ce qu’il faut savoir des derniers cas », Le Parisien
15. « Sécheresse et crise énergétique nucléaire en France : quels liens ? », INRAE
16. « L’exploitation du minerai d’uranium en France métropolitaine : quel impact ? », IRSN
17. « En France, les ressources en uranium sont-elles suffisantes pour assurer notre indépendance énergétique ? », SFEN
18. « Approvisionnement en uranium : la France sous pression sino-russe ? », Portail de l’IE
19. « Déchets nucléaires et recyclage », Orano
20. « Nucléaire : qu’est-ce qu’un réacteur de 4ème génération ? », Polytechnique Insights
21. « Le thorium peut-il rivaliser avec l’uranium comme combustible nucléaire ? », Polytechnique Insights
22. « Fission et fusion nucléaire : ce qu’il faut retenir », Orano
23. « Nucléaire : la France a-t-elle les moyens de construire 14 nouveaux réacteurs EPR2 ? », TF1info

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24 Comments
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Fernand
4 mois il y a

Bonjour, pourriez vous écrire en français, vos articles sont illisibles et incompréhensibles. Merci

Pierre Feuilloley
4 mois il y a

Tout le monde dit que le nucléaire c’est sans CO2. Est ce vraiment exact ?

Mais alors quel est l’impact carbone de l’énergie nucléaire ? Personne ne l’a calculé. En effet :

Quel est l’impact carbone de la construction des centrales qui engloutissent des dizaines de milliers de T de béton ( fabrication du ciment = 7% des émissions mondiales de CO2) ?
Quel est l’impact carbone de la construction des réacteurs qui engloutissent des milliers de T d’acier haute performance et autres métaux nobles ou rares ?
Quels l’impact carbone de l’importation du minerai, de son extraction, de sa purification et de son l’enrichissement ?
Quel est l’impact carbone de la maintenance (arrêt de la centrale, des pièces détachées, etc)
Quel est l’impact carbone du traitements des déchets ?
Quel est l’impact carbone du démantèlement des centrales, qui sera colossal car les chantiers seront longs (+ de 50 ans!), compliqués et dangereux ? A moins qu’on les laisse telles quelles aux générations futures, ad vitam æternam ;
Bien sur tout cela est amorti sur des quantités d’électricité importantes, mais le calcul est à faire et pourrai révéler des surprises.

Le minerai est importé du Kazakhstan et d’ Ouzbékistan via la Russie par un port de la Baltique (Mourmansk). Il arrive France en toute discrétion, par un cargo spécialement aménagé, au port de Cherbourg. De plus la France importe de Russie 300T d’uranium enrichi /an . Bizarrement il n’y a pas d’embargo sur ces importations de Russie. Il faudra en importer 40% en plus avec les EPR qui sont en moyenne 40% plus puissantes que la centrales actuelles.

On nous a promis 6 centrales type EPR pour 2035, alors que celle de Flamanville a 12 ans de retard. Deux ont été construites en Chine et 1 est déjà en panne. Une autre en Finlande est tombé en panne 6 mois après son démarrage. Celle prévue en Angleterre a aussi presque 10 ans de retard. Tout ça pour remplacer celles qui arriveront en fin de course et qui auront tourné 50 ans voire 60 ans (aucune centrale nucléaire au monde n’a dépassé les 50 ans).

Combien de centrales supplémentaires faudra t il construire pour pour la stupide décarbonation totale prévue en 2035 ? Il faudra fabriquer (et transporter) des quantités énormes d’électricité pour remplacer le pétrole et le gaz, en particulier pour faire rouler les voitures électriques, camions, engins de BTP, tracteurs agricoles…et dont les rendements sont très faibles. Ce n’est pas le photovoltaïque ou l’éolien qui compenseront, dont les rendements sont là aussi médiocres et qui sont alternatifs. Tout cela n’a pas été calculé ni réfléchi (des premiers calculs montrent qu’il faudrait construire 12 centrales soit 6 de plus que prévu. On les met où ? Qui va payer ? Et les déchets, qu’est ce qu’on en fait ?) .
Le Green Deal européen a été voté par nos chers députés sans aucune étude d’impact et de faisabilité, à l’aveuglette, en validant un discours soit disant écologique. C’est normal, ces députés n’ont aucune formation scientifique qui leur permet d’approcher objectivement ces questions complexes d’écologie et d’énergie. Qu’on fait les hommes politiques depuis 40 ans que les scientifiques tirent la sonnette d’alarme du réchauffement climatique ? Et maintenant il faut appliquer ces lois à coup de bâton, comme les absurdes ZFE qui n’ont rien d’écologique. C’est l’écologie punitive comme disent certains.

On est donc dans une impasse. Il faudra continuer avec le pétrole et le gaz pendant longtemps et surtout économiser, et ensuite revenir au charbon, la Chine le fait déjà, suivie par l’Inde (la Chine et l’Inde vont consommer chacun plus de 1 milliard de T de charbon en 2024). Alors le réchauffement climatique sera de 6°C, au moins, à la fin du siècle et la moitié de la planète inhabitable. Bonne chance aux générations futures.

Auguet Pascale
4 mois il y a

Vous plaisantez! Vous voulez aller exploiter du thorium en Inde pour détruire écologiquement un peu plus ce pays? Ça ne suffit donc pas! Réduisons drastiquement nos consommations! Changeons de politique capitaliste et de Politiques capitalistes! Cessons de croire qu »il n’y a de voies que dans la surconsommation !

François NATALI
4 mois il y a
Répondre à  Auguet Pascale

Vous faites sûrement partie des milliards d’individus sur terre qui ne sont pas reliés à l’électricité et à l’eau courante.
Dont une grande majorité aimerait bien être dans un monde capitaliste…
Et peut-être que si ils pouvaient jouir de notre politique capitaliste dans leur pays, ils ne viendraient pas essayer d’occuper le nôtre…
Et une fois qu’ils sont là, il faut bien leur fournir de l’eau de l’électricité et un logement…

Eric
5 mois il y a

Vous ne devriez pas lancer des pétitions sur des sujets dont vous ignorez tout. Si vous voulez parler nucléaire, venez, je vous attend avec 44 ans de métier d’ingénieur dans ce domaine. Je serais curieux de sonder la profondeur de vos connaissances.

5 mois il y a

Bonjour Gérard Mourou prix Nobel 2018 de physiques est un specialite des lasers hautes fréquences
Il a trouvé le moyen de neutraliser les déchets radioactifs à très court terme
Personne n en parle
POURQUOI

Yvon ROLLAND
5 mois il y a

Bonjour.

Qui est « François P. », rédacteur de la pétition « Thorium : la solution contre les déchets nucléaires ? ». Une pétition dont la création n’est pas datée, mais Illustrée par un tweet de Mme Borne de juillet 2022, ce qui laisse supposer qu’elle date cette même période. Une pétition adressée à « Mme Borne, première ministre », ce qu’elle n’est plus depuis début janvier 2024.
Qui est « Julien » rédacteur du texte ci-dessus ?
Pourquoi ces personnes ne donnent-elles pas leurs noms complets ?
Quelles sont leurs compétences ou expertises sur les sujets du nucléaire, des déchets, de notre production électrique, etc ?

Ces questions, qui restent sans réponses, m’interdisent de signer une pétition sur ces sujets importants et cruciaux pour notre avenir, et notre (réelle) indépendance énergétique, pour être laissées à des avis au doigt mouillé ou militants. Des sujets qui exigent une connaissance réelle de ces sujets, et indépendante de tout avis ou posture militante. Des sujets qui méritent des débats, pour que chacun soit véritablement éclairé, et pas juste des textes accumulant des affirmations qui vont dans le sens de ce que souhaitent leurs auteurs anonymes.

Je ne peux donc pas signer de telles pétitions, juste pour « être contre » par principe. Il suffit, en outre, de lire les commentaire, pour se rendre compte que beaucoup ne comprennent pas ce qu’ils signent !

Au vu du nombre de signatures déjà accumulées (même si elles s’ajoutent depuis 2 ans), peu de gens ont les mêmes scrupules que moi. C’est dommage, c’est même inquiétant !

Yvon ROLLAND

Herpin Jean-Luc
5 mois il y a

j’avais encore jamais lu un article autant pro nucléaire et qui nie tous les problèmes comme la raréfaction de l’uranium, sa transformation, le refroidissement des centrales avec les cours d’eau dont le débit diminue drastiquement avec la sécheresse, les risques d’attaque de centrale comme en Ukraine, les déchets nucléaires que nos descendants auront a contrôler pendant des millénaires. De plus le nucléaire ne créé pas d’emplois à l’inverse des économies d’énergie et le développement des énergies renouvelables.
Il ne faut pas aussi oublier la pollution des fleuves en aval des centrales comme sur La Vienne en aval de la centrale nucléaire de Civaux, alors que la ville de Châtellerault puise son eau potable dans la Vienne. A Civaux, encore, EDF va puiser dans les nappes phréatiques pour le refroidissement des réacteurs. En balançant de l’acide chlorhydrique pour augmenter la fissuration des roches calcaires. Civaux, encore, que l’on veut adapter à la formation de Tritium, à partir de césium, glissé dans les grappes de Bore, pour fabriquer les têtes nucléaires, bombe H. Et parlons des réseaux Haute tension qui détruisent le paysage et on un faible rendement de transport de l’énergie électrique. Globalement le rendement de l’énergie nucléaire est a moins de 15%, autant dire que c’est un énorme gaspillage d’énergie et d’eau puisqu’il faut de l’eau pour évacuer les 75% de chaleur de trop des réacteurs. A Civaux, a pleine puissance, il faut à EDF puiser 6000 litres d’eau par seconde pour refroidir et évacuer l’énergie thermique. quelle gaspillage.

Malgré des installations de compensation, (r=tour de refroidissement de 174m de haut, les réacteurs de Civaux fonctionnent à moins de 50% de leur capacité en temps normal. Je ne parle pas des arrêts d’un an pour faire face aux corrosion des soudures des tuyauteries comme sur le R1, dont EDF ne connait toujours pas la cause. Les R1 sont les canalisation pour la réinjection d’eau dans les réacteurs, en cas de fuite interne dans le circuit primaire des réacteurs .. De plus, le nucléaire, loin d’encourager les économies d’énergie donc la sobriété énergétique, encourage la consommation d’électricité pour rentabilise ses investissements pharaoniques. Arrêtons les lobbystes du nucléaire qui ont lancer ce plan infernal dans las années 1970 que dans le but principal d’alimenter la filière militaire. ARRETONS LE NUCLÉAIRE PENDANT QU’IL EST ENCORE TEMPS! Stop à tout nouveau réacteur, fusses t’ils « small ». Haltes à cette folie que quelques uns décident sans nous demander notre avis. J lUc Herpin, Un terrien qui voudrait bien retrouver une terre vivante, dépollué et saine sans consumérisme, la tare des neo libéraux..

Painpaul
5 mois il y a

Si la France importe 81 % de son uranium indispensable à ses centrales d’où viennent les 19 % restant alors qu’elle n’exploite plus ses propres mines depuis 2001 ?

pierrev
5 mois il y a

Bonne présentation mais la vraie question est de savoir pourquoi EDF ne vend plus directement aux français comme avant 2000. Il faut sortir du marché européen de l’électricité qui augmente considérablement les prix.

François NATALI
4 mois il y a
Répondre à  pierrev

Bien d’accord. Surtout que l’on pourrait vendre notre excès d’électricité nucléaire sans CO2 aux allemands Ce qui pourrait leur éviter de brûler du charbon, puisqu’ils sont dans un monde sans nucléaire

Emmanuel
5 mois il y a

La confusion entre puissance et énergie nuit au sérieux de cet article.
Exemples :
« Il y a 32 réacteurs disposant d’une capacité de 900 MW par an. »
« 20 autres peuvent atteindre 1 300 MW et les quatre derniers sont les plus performants avec 1 450 MW par an. (9) »
« il doit pouvoir produire 1 650 MW par an. »
Peut-être une compréhension insuffisante de l’auteur de cette pétition de la source (9), l’IRSN où l’information est bien évidemment correcte.

jacky
5 mois il y a

Il ne faudrait pas oublier l’hydrogène qui est une ressource inépuisable

François NATALI
5 mois il y a
Répondre à  jacky

Il y a deux manières de produire de l’hydrogène, soit par cracking du pétrole, ce qui est extrêmement polluant et peu rentable, il vaut mieux consommer le pétrole. Ou alors par dialyse de l’eau, ce qui consomme des quantités électriques gigantesques. Il faudra prévoir une centrale nucléaire par unité de production d’hydrogène, là encore, il vaut mieux consommer directement l’électricité.
Les sociétés américaines qui proposent leurs services aux États qui veulent s’équiper à l’hydrogène se font un fric fou. Et les États qui en veulent subissent la pression des écolos qui n’ont rien compris.

Sylvain
5 mois il y a
Répondre à  François NATALI

on peut utiliser l’hydrogène comme système pour emmagasiner l’énergie solaire quand il y a surproduction. Le rendement est pas ouf, mais ça reste de la production « gratuite » s’il n’y a pas de consommation.

François NATALI
4 mois il y a
Répondre à  Sylvain

Peut-être, mais après il faut organiser une chaîne de distribution et ça coûte un maximum donc c’est pas rentable. La part d’électricité solaire non utilisée est tellement faible que l’investissement pour l’hydrogène ne profitera qu’aux vendeurs des infrastructures. Ce sont des investissements très lourds.
C’est la même chose pour les panneaux solaires sur une maison, ceux qui se sucrent vraiment, ce sont les vendeurs des panneaux et les installateurs…
Et en France, on a organisé l’économie pour que tout soit cher. Et avec la tarification européenne de l’électricité, on touche des sommets.

Paul
5 mois il y a

Pourquoi s’obstiner à dépenser de l’argent à fonds perdus alors que les énergies renouvelables sont moins coûteuses et que leur foisonnement croissant permet de compenser l’intermittence de certaines d’entre elles ?

François NATALI
5 mois il y a
Répondre à  Paul

Les énergies renouvelables sont beaucoup plus coûteuses que l’énergie nucléaire. Vous pouvez regarder toute la littérature. Seul, le nucléaire vous produit une électricité bon marché, fiable, pléthorique et non productrice de CO2.
Alors c’est vrai qu’une centrale nucléaire, ce n’est pas très joli. Mais c’est très ponctuel alors que l’énergie éolienne pollue des centaines de kilomètres carrés de paysages et après couper des forêts pour mettre des panneaux solaires c’est aberrant.

Herpin Jean-Luc
5 mois il y a
Répondre à  François NATALI

François. d’où tiens tu que le nucléaire est l’énergie la moins couteuse? Merci de revoir ta copie.

j’avais encore jamais lu un article autant pro nucléaire et qui nie tous les problèmes comme la raréfaction de l’uranium, sa transformation, le refroidissement des centrales avec les cours d’eau dont le débit diminue drastiquement avec la sécheresse, les risques d’attaque de centrale comme en Ukraine, les déchets nucléaires que nos descendants auront a contrôler pendant des millénaires. De plus le nucléaire ne créé pas d’emplois à l’inverse des économies d’énergie et le développement des énergies renouvelables.
Il ne faut pas aussi oublier la pollution des fleuves en aval des centrales comme sur La Vienne en aval de la centrale nucléaire de Civaux, alors que la ville de Châtellerault puise son eau potable dans la Vienne. A Civaux, encore, EDF va puiser dans les nappes phréatiques pour le refroidissement des réacteurs. En balançant de l’acide chlorhydrique pour augmenter la fissuration des roches calcaires. Civaux, encore, que l’on veut adapter à la formation de Tritium, à partir de césium, glissé dans les grappes de Bore, pour fabriquer les têtes nucléaires, bombe H. Et parlons des réseaux Haute tension qui détruisent le paysage et on un faible rendement de transport de l’énergie électrique. Globalement le rendement de l’énergie nucléaire est a moins de 15%, autant dire que c’est un énorme gaspillage d’énergie et d’eau puisqu’il faut de l’eau pour évacuer les 75% de chaleur de trop des réacteurs. A Civaux, a pleine puissance, il faut à EDF puiser 6000 litres d’eau par seconde pour refroidir et évacuer l’énergie thermique. quelle gaspillage.

Malgré des installations de compensation, (r=tour de refroidissement de 174m de haut, les réacteurs de Civaux fonctionnent à moins de 50% de leur capacité en temps normal. Je ne parle pas des arrêts d’un an pour faire face aux corrosion des soudures des tuyauteries comme sur le R1, dont EDF ne connait toujours pas la cause. Les R1 sont les canalisation pour la réinjection d’eau dans les réacteurs, en cas de fuite interne dans le circuit primaire des réacteurs .. De plus, le nucléaire, loin d’encourager les économies d’énergie donc la sobriété énergétique, encourage la consommation d’électricité pour rentabilise ses investissements pharaoniques. Arrêtons les lobbystes du nucléaire qui ont lancer ce plan infernal dans las années 1970 que dans le but principal d’alimenter la filière militaire. ARRETONS LE NUCLÉAIRE PENDANT QU’IL EST ENCORE TEMPS! Stop à tout nouveau réacteur, fusses t’ils « small ». Haltes à cette folie que quelques uns décident sans nous demander notre avis. J lUc Herpin, Un terrien qui voudrait bien retrouver une terre vivante, dépollué et saine sans consumérisme, la tare des neo libéraux..

François NATALI
5 mois il y a

C’est un gros mensonge de dire que Superphénix a été un désastre. Superphénix fonctionnait et fabriquait de l’électricité. C’est sûr que ça maintenance était importante, mais c’était la première centrale de ce type du monde et la France avaient une avance technologique immense. C’est la technologie à neutrons rapides qui est le futur, elle permet de réutiliser les combustibles irradiés des centrales à neutrons lents. La centrale qui
fonctionnait parfaitement bien au moment de sa fermeture a été fermée par le socialiste Jospin pour acheter les électeurs écolos. Après lui, Hollande a fermé Fessenheim pour les mêmes motifs. La loi sur la transition énergétique de Hollande a prévu de fermer une vingtaine de réacteurs en parfait état de marche, juste pour atteindre le chiffre de 50 % arbitraire d’électricité nucléaire. Cette loi n’est toujours pas abrogée. Les socialistes/gauchistes sont les fossoyeurs de l’indépendance énergétique de la France. Et c’est à cause d’eux que le prix de l’électricité a terriblement augmenté dans les factures des français. Il suffisait de refuser le système européen du fixation du prix de l’électricité.
Je vous recommande de bien regarder ce système qui oblige EDF à vendre son électricité nucléaire bon marché à perte aux opérateurs du renouvelable pour qu’elle soit revendue plus chère aux français.

Le Thorium n’est pas fissile (il ne crée pas la réaction nucléaire), il est seulement fertile. Cela signifie que la filière nucléaire « au Thorium » est en réalité celle des SURGÉNÉRATEURS de type Superphénix.

La différence est que, au lieu de bombarder de neutrons l’Uranium 238 (fertile) pour obtenir du plutonium 239 (fissile), on doit bombarder le Thorium 232 (fertile) pour obtenir de l’Uranium 233 (fissile)

SAUF QUE ! Sauf que ça fait 50 ans que l’industrie nucléaire mondiale échoue à faire fonctionner des surgénérateurs, avec la filière la moins compliquée (uranium).

Outre le désastre français de Superphénix, on peut citer le surgénérateur japonais de Monju qui a aussi connu une carrière catastrophique ponctuée par un terrible incendie avant d’être abandonné. Quant au surgénérateur allemand de Kalkar, il n’a carrément jamais pu être mise en service !

Les USA ont aboandonné la filière des surgénérateurs, et les Russes font péniblement hoqueter leur BN800, qui ne réalise (bien entendu) aucun des miracles annoncés.

Alors ce n’est pas demain matin que ça marchera avec du Thorium. Et si ça fonctionne un jour, il est notable que le sel à haute température est extrêmement corrosif pour les structures du réacteur.

De plus, l’uranium 233 donne toujours de l’uranium 232, un combustible aux radiations très énergétiques et dangereuses.

Enfin, l’uranium 233 peut lui aussi être utilisé pour faire des bombes atomiques.

On voit donc que les vertus « miraculeuse » de l’option thorium ne sont absolument pas au rendez-vous. Une fois de plus avec l’industrie nucléaire, beaucoup de blabla pour décrocher des milliards d’argent public et faire… de jolies expériences assurément très intéressantes pour les physiciens, mais pour un résultat parfaitement nul… 

Brassant
5 mois il y a

Curieux votre commentaire fort intéressant; vous oubliez de dire que la France importe plus de 15% d’uranium de Russie………….

YVES LIERLEY
5 mois il y a

JE NE SIGNERAI JAMAIS UNE PETITION DE DEGENERE GAUCHIASSES !!!!!!!

Fred BRAND
4 mois il y a
Répondre à  YVES LIERLEY

Que voilà un commentaire argumenté !

Pourquoi créer une pétition ?

Il est important et nécessaire que les opinions et valeurs des citoyens soient prises en compte en permanence et pas uniquement au moment des échéances électorales.

Une pétition est un moyen d’action efficace, pour que les citoyens reprennent le pouvoir sur les combats qui leur semblent justes.

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