La santé est dans le bio.
C’est également une réponse crédible au réchauffement climatique.
C’est aussi une réponse au besoin d’autonomie et de souveraineté des territoires.
L’agriculture biologique dépend moins des intrants, c’est-à-dire des engrais et des pesticides que l’agriculture conventionnelle.
Mais l’agriculture biologique est elle vraiment… biologique ?
Plus de bio, plus de label
Depuis quelques années, la surface agricole cultivée en bio augmente en France.
Elle a même doublé entre 2014 et 2019. (1)
Cette tendance concerne toutes les cultures : les céréales, les oléagineux, les protéagineux (légumineuses), les légumes secs et surtout la vigne. (1)
C’est dans le sud de la France que l’évolution est la plus nette, mais les reconversions augmentent dans le Grand Est et en Franche-Comté.
Dans le même temps, de nouvelles certifications sont apparues ainsi que d’autres appellations à mi-chemin entre le bio et le conventionnel.
On parle d’agriculture raisonnée notamment.
Comment s’y retrouver dans tous ces labels ?
Les labels les plus exigeants
Une myriade de labels petits mais exigeants.
Demeter est le nom de la déesse grecque de l’agriculture et des moissons. C’est la “mère de la terre” et la mère de Perséphone que le Dieu des enfers, Hadès, a enlevé. (2)
Demeter grâce à l’aide de Zeus a obtenu que sa fille passe six mois avec elle : c’est le printemps et l’été, avant de retourner chez son sinistre mari, les autres mois de l’année : c’est l’automne et l’hiver. (2)
Demeter c’est aussi le nom d’un label bio et même de biodynamie. Cette manière de cultiver la terre est hérité de Rudolf Steiner et du mouvement anthroposophique. (3)
C’est une approche très exigeante, respectueuse des cycles de la lune, de la biodiversité et des sols.
De même le label Nature & Progrès est excellent. Il garantit notamment la non-mixité des cultures. (4)
Enfin, les labels “bio partenaire” et “bio équitable” sont également exigeants. Ils insistent sur le respect des producteurs dont le revenu est assuré par la vente de ces produits. (5)
Ces labels vous donnent accès à des produits locaux issus de fermes familiales. Ce sont des produits artisanaux, produits en quantité restreinte.
Le label le plus connu
Le label AB est celui que l’on voit le plus souvent. Et pour cause, c’est celui que le Ministère de l’agriculture a créé en 1985. (5,6)
Il vous garantit que 95% du produit que vous achetez est d’origine biologique.
Les pesticides sont interdits et les engrais aussi et les aliments ne doivent pas contenir plus de 0,9% d’OGM.
Ce label existe au niveau européen.
Il s’agit d’une feuille verte.
Le cahier des charges est le même pour les deux.
Il est critiqué parce qu’il accepte l’agriculture industrielle. Il ne favorise pas particulièrement la production locale et de saison.
Toutefois, cela reste un label de qualité.
Jean-Marie P.
Oui, manger bio, c’est important, pour notre santé et celle de la planète (notamment pour la biodiversité et moins de gaz à effet de serre).
Et important dans les cantines. Mais bio et local, c’est pas évident pour un approvisionnement régulier. Bio , c’est déjà bien.
Quant au local…Vais-je acheter des pommes à mes voisins qui font tous plus de 40 traitements par an ? Des porcs ou volailles industriels parce que c’est pas loin ???
Les labels AB et l’eurofeuille sont fiables.
Citer dans les labels trompeurs HVE (Haute valeur environnementale ) et agriculture raisonnée, des rapports officiels commandés aux experts scientifiques ont révélé qu’ils n’apportent rien.
Quant à Zero résidus pesticides, ce n’est pas Zero pesticides .
il semble que ds le paragraphe le label le + connu, il manque qque chose avant la ligne
« il s’agit d’une feuille verte »
A vous lire
Afin que chacun sache à quoi il s’expose lui et ses enfants.
Il existent de nombreux poisons physiques dans notre monde et il convient de s’en prémunir autant que possible en gardant notre paix. Il est des poisons plus redoutables encore car ils sont spirituels.
Dans l’évangile selon Saint Luc, notre Seigneur Jésus-Christ nous averti comme le Bon Pasteur:
12:4 Je le dis à vous, mes amis : Ne craignez pas ceux qui tuent le corps, et qui après cela ne peuvent rien faire de plus.
12:5 Mais je vais vous apprendre qui vous devez craindre : craignez celui qui, après avoir tué, a le pouvoir de jeter dans la géhenne; oui, je vous le dis, craignez celui-là.
Vu dans https://www.vatican.va/roman_curia/pontifical_councils/interelg/documents/rc_pc_interelg_doc_20030203_new-age_fr.html
Anthroposophie: doctrine théosophique répandue à l’origine par le Croate Rudolf Steiner (1861-1925), qui abandonna la Société Théosophique après avoir dirigé sa branche allemande de 1902 à 1913. Cette doctrine ésotérique entend initier les personnes à la « connaissance objective » dans la sphère spirituelle-divine. Steiner croyait que cela l’avait aidé à découvrir les lois de l’évolution du cosmos et de l’humanité. Chaque être physique possède un double spirituel, et la vie terrestre est influencée par les énergies astrales et les essences spirituelles. On dit que les Chroniques d’Akasha sont la « mémoire cosmique », accessible aux initiés.95
Que celui qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende.
Bonsoir
Avec la multitude de labels , le consommateur s’y perd tout simplement.
La meilleure solution est l’achat de proximité sans produits chimiques bien entendu .
Quant au bio dans les cantines , comment y croire quand des élus prônent l’achat bio et local et ne sont même pas capables d’acheter un sachet d’escalopes ou de steaks au seul producteur de viande bio de leur commune .
Salut et à bientôt.
Pour rappel, le cuivre et le soufre qui sont utilisables en agriculture biologique sont des pesticides. Nommez les choses telles quelles sont, merci.
Bonsoir,
Je voudrais savoir si vous pouviez me recommander des noms de laboratoires spécialisés pour analyser le sol. MERCI
je suis très surprise lorsque vous indiquez que les labels bio tel qu’ ECOCERT,
NATURE ET PROGRES, BUREAU VERITAS, et les autres, ne peuvent nous certifier réellement que les produits ne sont pas traités, en dehors des traitement autorisés en bio ????
J’ai travaillé avec 2 de ces organismes, et je me demande s’il n’y a pas une erreur dans votre commentaire ???
Armelle
Le respect des normes par certification ne suffit pas. Pour être vraiment efficace, la consultation des documents déclaratifs doit être suivie par des prélèvements fréquent et inopinés. Or les industriels et les producteurs les refusent, car leur coût est élevé. Les plus indélicats savent que leurs fautes seraient facilement découvertes. Et les média ont décidé de ne pas être trop curieux : aucun ne cherche à savoir quelle est la part du vrai Bio dans le monde des Bios.
Bonjour,
concernant les certifications, vous ne citez pas HVE (Haute Valeur Environnementale) et son joli logo avec papillon, soleil et fermette. Il serait pourtant temps d’alerter les consommateurs sur cette appellation fort trompeuse. En effet, le cahier des charges HVE ne requiert absolument pas de bannir ou même de réduire les substances chimiques dans l’agriculture ou la viticulture. Il est pernicieux pour plusieurs raisons. Tout d’abord il fait du tort commercialement aux labels bio avec une concurrence déloyale. Ensuite, le consommateur avale des substances toxiques en pensant se nourrir sainement.
j’attire également votre attention sur le fait que des producteurs n’hésitent pas à apposer conjointement sur un même emballage les logos AB et HVE. A titre d’exemple, je cite le producteur vendant ses fruits sous la marque : le Vieux Pointet. (84800 Isle sur Sorgue).
Le point le plus positif de l’agriculture bio est de pousser l’agriculture traditionnelle à être plus vertueuse.
Pour autant vouloir nourrir tout le monde en bio aura le même résultat que vouloir chauffer et éclairer tout le monde avec des énergies « vertes »…
Certains risque d’avoir froid et faim… pas les conseilleurs bien entendu.
Bonjour ;
Remarque de forme, désolé : après votre « P.S » = post-scriptum, vous en ajoutez un (« P.S.S ») puis encore un (« P.S.S.S ») : logiquement, vous devriez écrire « P.P.S » = post-post-scriptum pour le premier ajout et « P.P.P.S » pour le dernier…
Aucun rapport avec le sujet de cet article/pétition, qui est grave en effet car on devient ce que l’on mange et nos enfants méritent mieux que ce que la restauration scolaire leur sert généralement…
Non, le label europeen et le label AB, n’ont pas les mêmes exigeances. L’europe s’est permise quelques libertés que n’ont pas les agriculteurs AB. Le label europe est, d’aileurs utilisé par un certain nombre de viticulteurs notamment, pour d’une part, eviter de payer le label et d’autre part, pour moins de contraintes. Ceci etant dit, si le consommateur veut plus de sécurité, il faut alors se tourner vers demeter ou nature et progrès, tout en sachant que les choix dans les produits seront plus limités.
Pierre40120
bonjour,dans AB agriculture biologique en france il y a des ab qui vont de ab01 ab10 et justement les AB01 et AB sont affectés all’agricolture et selon l’UFC que choisir ces deux dernier sont à fuir comme la peste. comme quoi…
bonjour
Il serait plus honnête d’employer les bons termes concernant les pesticides et les engrais : le sulfate de cuivre, le souffre (qui sont des pesticides) et les engrais organiques sont autorisés en bio, ce sont les engrais et pesticides de synthèse qui sont interdits. Il faut arrêter de faire croire aux gens que l’on peut produire de la nourriture à plus ou moins grande échelle en jetant des graines et en attendant que ça pousse …
Pour ceux qui souhaitent s’informer et savoir si ils veulent « se fier » à la biodynamie/l’anthroposophie je vous invite a consulter le blog de Grégoire Perra (gregoireperra.wordpress.com) ou le site de Cyril-DGNR (cyril-dgnr.com)