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Eco-concepteur, est-ce un métier ?

La seule manière d’agir efficacement en faveur de l’environnement serait de pratiquer l’éco-conception à grande échelle.

Et c’est peut-être l’un des aspects les plus enthousiasmants de notre époque.

En effet, pour mener nos projets à bien, nous disposons d’un grand nombre d’outils, de machines et de systèmes.

Mais toute cette technique – et souvent cette chimie – ont un coût environnemental que peu de chefs de projets prennent en compte.

Pour éviter la gabegie énergétique, informatique et matérielle l’idéal serait d’aborder toutes nos actions du quotidien, ainsi que l’ensemble de nos projets sous l’angle de l’éco-conception. (1)

L’idée est belle. Sa réalisation est difficile.

Regardons déjà ceux qui y sont parvenus. Comment ont-ils fait ?

Eco-conception : de quoi parle t’on ?

Le terme est souvent employé pour les marchandises. (1,2)

Un bien est éco-conçu lorsque sa production, son usage et sa fin de vie sont le plus respectueux possible de l’environnement. (1,2)

Cela suppose d’avoir une vision globale des effets du produit sur l’environnement.

L’éco-conception a même trouvé sa place sur l’une des pages du gouvernement français. (1)

Pour les institutions, il s’agit d’une approche “multi-étapes” et “multi-critères” qui est mise en œuvre par une entreprise ou un organisme public.

D’après cette définition, l’éco-conception implique un grand nombre d’acteurs tout le long de la “chaîne de valeur” du produit. (1,2)

Mais il me semble que l’on peut avoir une approche plus simple.

Normes et label

Cela dit, si vous travaillez dans un groupe d’une certaine taille ou un organisme public, vous pouvez chercher à obtenir pour vos produits ou activités un ISO 14006. (1,2)

Ce bout de papier vous permet de dire au monde que vous pratiquez au sein de votre entreprise des méthodes d’éco-conception.

Hélas, pour avoir un ISO 14 006, il faut déjà disposer d’un ISO 14001. (2,3)

Ce dernier document confirme la mise en place d’un SME ou système de management environnemental…

Tout cela paraît bien bureaucratique !

Une ferme à taille humaine

Pourtant, certaines personnes sont arrivées à faire de l’éco-conception sans passer par des cabinets de certification ou remplir de fastidieux dossiers administratifs.

C’est l’esprit par exemple de la permaculture où le fermier opère sur une surface à taille humaine. (4,5)

Il part d’un terrain qu’il peut parcourir à pied.

Il planifie ensuite son espace par un jeu de cercles concentriques. (4,5)

La maison est au milieu.

Dans le premier et le deuxième cercles se trouvent les productions qui requièrent une attention de tous les jours : le potager et les poules.

Les cercles 3 et 4 comprennent des cultures moins chronophages : les céréales et le verger.

Puis viennent les cercles 5 et 6 avec un bois et une zone sauvage.

L’ensemble est irrigué par des canaux ou des mares quand cela est possible. (4,5)

La terre est nourrie grâce aux engrais verts ou aux déjections animales.

Tout est réutilisé.

Il n’y a ni engrais, ni pétrole, ni pesticides. (4,5)

En France, la ferme du Bec Hellouin est un exemple de ce type d’organisation. (5)

Ne restons pas les bras croisés pendant que notre santé et notre environnement sont sacrifiés sur l’autel du profit !

L’agriculture intensive empoisonne nos sols, nos eaux et détruit la biodiversité à une vitesse alarmante.

Il est temps de dire STOP à cette destruction massive.

Signez, partagez la pétition maintenant ! Protégeons notre planète pour les générations futures.

L’économie bleue de Gunter Pauli : faire des déchets le moteur de l’économie

C’est l’un des concepts les plus enthousiasmants de ces dernières années.

Il a été créé par Gunter Pauli, un chef d’entreprise Anversois qui s’est exporté au Japon pour créer la fondation ZERI qui accompagne les projets innovants et écologiques. (6,7,8)

Son idée de départ est qu’il existe une économie verte avec des produits bios et écolos mais à laquelle seule les plus riches ont accès.

Il veut donc créer une autre économie, celle de tout le monde qui se ferait avec zéro déchets.

L’objectif est d’avoir un monde non seulement neutre en déchets mais capable de consommer des déchets.

Les déchets deviennent alors une ressource.

S’inspirer de ce que fait la nature

Comme dans la permaculture, les projets de l’économie bleue tentent de reproduire des mécanismes qui existent dans la nature.

Cette démarche rappelle un autre concept tout proche : le biomimétisme. (6,7,8)

Les projets de l’économie bleue visent à créer des écosystèmes où les déchets servent de matière première ou de carburant.

C’est du reste, ainsi que fonctionne la nature où les déchets des uns, servent de nutriments pour les autres.

L’image est celle d’une usine dont la fumée ne sortirait pas pour produire des marchandises mais qui, au contraire, nourrirait cette production.

112 projets innovants de terrain ont été soutenus par la Fondation Zeri.

Car pour Gunter Pauli, au-delà des théories, les plus important c’est de FAIRE.

Les théories divisent alors que les projets rassemblent.

Ces projets sont très variés et concernent tous les domaines de la vie : la pêche, les toilettes, le rangement, la contraception, l’habillement, l’énergie, l’agriculture, etc. (9,10)

L’un des projets de la Fondation Zeri à permis le développement de produits textiles à partir d’algues.

Les fibres d’algues pourraient, à terme, remplacer les fibres synthétiques issues du pétrole et qui représentent 70% du marché du vêtement. (11)

L’un des grands avantages de ces fibres par rapport au coton, une autre alternative naturelle, est que les algues n’ont besoin ni d’eau, ni de pesticides pour pousser.

Par ailleurs, les terres dédiées au coton pourraient produire des aliments plutôt que des fibres vestimentaires.

À partir de ce projet, différents acteurs se sont lancés dans la réalisation de textiles d’algues comme Qingdao Xi Ying Men Group. (11)

Cette grande entreprise opère en Chine, au Japon et en Belgique.

D’autres concurrents comme la New Fibers Textile Corporation de Taiwan sont aussi entrés dans la danse ainsi que l’entreprise allemande Smart Fiber AG. (11)

Il n’y a pas, à ce jour, d’entreprise française (à ma connaissance) dans ce secteur.

Et c’est bien dommage car la France dispose d’un vaste domaine maritime dans lequel pourraient éclore de belles fermes d’algues propices au développement d’une filière textile marine.

L’industrie – écologique – n’a pas dit son dernier mot.

Solidairement,

Ne restons pas les bras croisés pendant que notre santé et notre environnement sont sacrifiés sur l’autel du profit !

L’agriculture intensive empoisonne nos sols, nos eaux et détruit la biodiversité à une vitesse alarmante.

Il est temps de dire STOP à cette destruction massive.

Signez, partagez la pétition maintenant ! Protégeons notre planète pour les générations futures.

Sources:

1. « L’éco-conception des produits », Ministère de la Transition écologique
2. « Définition de l’éco-conception », eco-conception.fr
3. « Décoder les labels environnementaux », eco-conception.fr
4. « Design permaculturel », Fermes d’Avenir
5. « La Permaculture », Ferme du Bec Hellouin
6. « L’économie bleue », Scanderia
7. « Comment comprendre notre planète avec l’économie bleue ? », Youtube
8. « L’économie bleue expliquée en moins de 2 minutes », Youtube
9. « Zero Emissions Research and Initiatives – ZERI », The Blue Economy
10. « Blue Economy Projects – Project Library », The Blue Economy
11. « Case 77: Seaweed Fibers », The Blue Economy
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2 Comments
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9 jours il y a

Avec des phrases du genre « Ne restons pas les bras croisés pendant que notre santé et notre environnement sont sacrifiés sur l’autel du profit ! » on voit que vous êtes complètement hors-sol (si j’ose dire). Le problème de l’agriculture en ce moment, c’est la survie des moyennes et petites exploitations, étranglées par des coûts de revient insurmontable et des prix de vente toujours écrasés. Ce que vous ne dénoncez pas c’est la manoeuvre en cours pour éliminer ces producteurs, et faire de leurs terres des entités immenses, plus du tout « à taille humaine » puisque gérée par la robotique. Assez de politiquement correct, moins dr slogans! Regardez la réalité en face!

Francis
9 jours il y a

Je ne signerai pas ces pétitions promues par quelqu’un qui n’a qu’une vision lointaine et partielle de l’agriculture. La réalité est plus compliquée que ça.

Pourquoi créer une pétition ?

Il est important et nécessaire que les opinions et valeurs des citoyens soient prises en compte en permanence et pas uniquement au moment des échéances électorales.

Une pétition est un moyen d’action efficace, pour que les citoyens reprennent le pouvoir sur les combats qui leur semblent justes.

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