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Grandes bassines : le réveil de sainte Soline

Le 17 octobre dernier, on fêtait la sainte Soline.

Il s’agit d’une martyre poitevine dont on ne sait pas grand-chose.

Au temps des Romains, Sulina aurait quitté son Poitou natal pour se rendre à Chartres pour y effectuer un pèlerinage auprès de la Vierge Marie. (1)

Elle y aurait été exécutée en raison de sa foi.

Était-ce au 1er siècle ap JC ? Au 3e ? Personne ne semble sûr. Les sources varient. (1,2)

En tout cas, un vitrail de la nef de la cathédrale la représente accoudée à une hache de guerre. Elle porte une tige à la main.

Elle a été canonisée par l’Eglise catholique.

On n’en sait guère plus sur cette sainte légendaire de l’Antiquité si ce n’est qu’elle aurait donné son nom au village de Sainte Soline dans les Deux-Sèvres à 50 km à l’est de Niort.

Aujourd’hui, le village de Sainte-Soline est devenu un haut lieu de rencontre entre militants écologistes, black blocs, agriculteurs et gendarmes.

En effet, le 29 octobre dernier, plusieurs milliers de manifestants se sont rassemblés pour dénoncer le projet de construction de 16 grandes bassines d’eau prévues pour aider 400 agriculteurs bio et non bio du département. (3,4,5)

Des affrontements ont eu lieu entre manifestants et gendarmes.

Les grilles du chantier ont été forcées, des cocktails molotov et des tirs de mortiers ont visé les gendarmes tandis que ces derniers ont envoyé des bombes lacrymogènes.

Les autorités craignent la création d’une ZAD, une zone à défendre, comme celle qui avait été créée lors du projet de construction de l’aéroport de Notre Dame des Landes près de Nantes il y a quelques années. (4,5)

L’une des bassines devait être construite à Sainte-Soline mais pour l’heure les travaux sont interrompus. (4,5)

 

Lutter contre la sécheresse estivale

Les autorités appellent les bassines géantes des « réserves de substitution”. Ce projet est financé à 70% par des subventions publiques.
C’est un projet payé, en grande partie, par les citoyens.

Les grandes bassines sont dispersées dans les Deux-Sèvres et en Charente-Maritime. La plupart se trouvent au sud de Niort. Elles font plusieurs hectares chacune.

L’eau des nappes phréatiques est pompée de novembre à mars et dirigée vers les grandes bassines à travers des canalisations. (6)

En effet, l’idée est d’utiliser les eaux excédentaires de l’hiver pour en faire une réserve estivale.

La plus grosse bassine contient potentiellement 650 000 mètres cubes d’eau, soit l’équivalent de 260 piscines olympiques. (6)

Le fond de ces réservoirs est bâché pour empêcher l’eau de s’échapper.

L’été lorsque l’eau manque, les agriculteurs peuvent utiliser les retenues d’eau ce qui permet d’éviter qu’ils ne puisent l’eau des cours d’eau environnant.

En contrepartie de ces constructions, les agriculteurs s’engagent à planter des haies, à construire des couloirs pour les animaux, appelés corridors écologiques, et à passer en agriculture biologique. (3,6)

 

Un projet pour sauver les agriculteurs locaux

Les régions concernées par ces grandes réserves d’eau sont la Vendée, le Poitou et les Alpes.

Depuis de nombreuses années, ces régions connaissent des épisodes de sécheresse de plus en plus longs et sévères et les agriculteurs ont de plus en plus de mal à faire face aux restrictions d’eau. (3)

Chaque année, ils voient leur récolte diminuer. Ils craignent de ne pas pouvoir survivre à l’évolution du climat.

En effet, la température et les sécheresses augmentent. Sans les bassines, certains estiment ne plus pouvoir continuer leur métier, même en agriculture biologique. (3)

Le président de la Chambre d’agriculture de Nouvelle Aquitaine, Luc Servant, explique dans la presse que ces bassines permettent de sécuriser des filières à haute valeur ajoutée comme les semences, les légumes industriels, l’élevage ou les protéines végétales.

Selon lui, ces filières fournissent de nombreux emplois locaux.

Par ailleurs, un rapport du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), estime que le pompage pour remplir les bassines aurait une incidence limitée sur le cycle de l’eau en hiver. Le débit des rivières ne baisserait que de 1%. (3)

Nous savons que le changement climatique menace notre sécurité alimentaire, nous en avons eu la preuve cet été.

Les agriculteurs français estiment avoir perdu plus de 50% de leur rendement cette année.

Le manque d’eau commence à se faire ressentir… mais pomper les nappes phréatiques jusqu’à la dernière goutte n’est pas une solution durable !

Nous devons arrêter de vouloir produire toujours plus, et toujours plus vite.

Il faut dès maintenant adapter nos cultures pour ne pas mourir de faim dans quelques années !

Pour garantir la sécurité alimentaire en France, agissons maintenant !

Un changement nécessaire de modèle agricole

Les opposants au projet considèrent qu’il s’agit d’une aberration puisqu’on estime 30 à 50% de perte par évaporation en été.

C’est notamment ce qu’a expliqué aux médias, Bruno Parmentier, ingénieur spécialisé dans les questions environnementales. (3)

Pour de nombreux habitants des Deux-Sèvres, l’idée de pomper massivement les nappes phréatiques pour l’agriculture représente un accaparement des ressources en eau.

De même, Florence Habets, chercheure au CNRS et hydroclimatologue s’inquiète de ce projet.

Pour elle, le rapport du BRGM est loin d’être complet. Il ne prend pas en compte par exemple la question des sécheresses, qui, désormais, surviennent tous les ans et s’étendent du printemps à l’automne.

Pour ces experts, sortir l’eau de son milieu naturel, c’est l’exposer à des pollutions aux algues et aux pesticides.

Ils insistent sur le fait que si ces prélèvements importants d’eau sont nécessaires, c’est que le modèle agricole n’est pas adapté.

Par ailleurs, le réchauffement climatique en Europe s’accélère. (8)

La pression climatique devrait encore s’accentuer sur ces régions, et le taux d’évaporation des bassines, déjà énorme, sera encore plus grand.

À quoi servirait de pomper de l’eau, si demain plus des deux tiers s’évaporent ?

Sans compter que ces chantiers et ce pompage ont un coût. Va t’on vers un désastre écologique et économique ?

 

Un référendum local sur le sujet, et vite !

Le plus important dans cette histoire, n’est pas ce qu’en pensent les militants écologistes ou les habitants des villes lointaines mais bien les habitants.

Les experts ont donné leur avis.

Les enjeux sont clairs.

La vraie question est que veulent les habitants ?

Vont-ils réellement bénéficier de ces bassines ?

Est-ce un projet durable ?

N’y a t’il pas un risque d’exposer une ressource en eau qu’il faudrait, au contraire, protéger ?

À titre personnel, si j’habitais la région, je serais opposé à ce projet.

Mais le plus important, il me semble, serait que les habitants votent, qu’on leur pose la question.

C’est le seul moyen d’éviter que la situation s’envenime.

De plus, ce serait un test utile pour la démocratie directe. Car dans les années à venir, nous serons de plus en plus confrontés à ce type de questions.

Et la seule manière d’y répondre de manière constructive, c’est en augmentant partout la démocratie.

Qu’en dirait la jeune Soline ?

Solidairement,

Julien

 

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Nous savons que le changement climatique menace notre sécurité alimentaire, nous en avons eu la preuve cet été.

Les agriculteurs français estiment avoir perdu plus de 50% de leur rendement cette année.

Le manque d’eau commence à se faire ressentir… mais pomper les nappes phréatiques jusqu’à la dernière goutte n’est pas une solution durable ! 

Nous devons arrêter de vouloir produire toujours plus, et toujours plus vite.

Il faut dès maintenant adapter nos cultures pour ne pas mourir de faim dans quelques années !

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Partagez-nous vos idées et vos textes de pétition en cliquant ici.

Pourquoi créer une pétition ?

Il est important et nécessaire que les opinions et valeurs des citoyens soient prises en compte en permanence et pas uniquement au moment des échéances électorales.

Une pétition est un moyen d’action efficace, pour que les citoyens reprennent le pouvoir sur les combats qui leur semblent justes.

Vous aussi, prenez part à la mobilisation citoyenne !

Références 

  1. https://nominis.cef.fr/contenus/saint/8612/Sainte-Soline.html
  2. https://www.lejourduseigneur.com/saint/sainte-soline-solene
  3. https://www.ouest-france.fr/environnement/pourquoi-les-mega-bassines-divisent-elles-autant-on-vous-explique-le-debat-0e1ba384-5902-11ed-bdef-1ab9c6d3e6a2
  4. https://www.sudouest.fr/economie/agriculture/manifestation-anti-bassines-dans-les-deux-sevres-la-journee-en-images-12789120.php
  5. https://www.sudouest.fr/deux-sevres/manifestation-anti-bassine-dans-les-deux-sevres-aucune-impunite-pour-les-auteurs-de-violences-affirme-borne-12832783.php
  6. https://www.ouest-france.fr/environnement/video-c-est-quoi-les-mega-bassines-ces-reserves-d-eau-a-l-origine-de-manifestations-a-sainte-soline-69e6227d-e9e1-4c4f-8b0e-d4f175aead5c
  7. https://twitter.com/florencehabets/status/1587031752400322561?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1587031752400322561%7Ctwgr%5E%7Ctwcon%5Es1_&ref_url=
  8. https://www.20minutes.fr/planete/4008181-20221102-changement-climatique-europe-rechauffe-deux-fois-plus-vite-reste-planete-apres-onu?xtor=EREC-182-[newsactu]
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93 Comments
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1 année il y a

Supposons que la baisse du débit des rivière soit de seulement 1%. Il reste l’évaporation qui n’est pas chiffrée correctement. Il faut tenir compte de l’accroissement des températures ambiantes, et de l’accroissement de la vitesse des vents. Quand aux fameuse bâches censées éviter l’évaporation, force est de constater qu’elles n’existent nulle part à la surface de l’eau, voir les photos des bassines existantes. Où sont ces bâches? Ne serait-ce pas plutôt des bâches d’étanchéité au fond de la bassine ? Si on veut vraiment éviter l’évaporation, examinons l’exemple de la Thaïlande, qui a placé des cellules photovoltaïques sur des barges flottantes. On produit de l’électricité pour les pompes, et on perd moins d’eau.

1 année il y a

J’ajoute qu’une trentaine de bassines ont été prévues dans la Vienne sitôt après la manif de Ste Soline. Sans doute fallait-il faire vite…

Marc Cassier
1 année il y a

Je suis entièrement d’accord avec Jaouen Jean Pierre,pomper dans des bassines revient à pomper l’eau qui aurait du se retrouver dans les nappes phréatiques,donc solution inutile.

Francis
1 année il y a
Répondre à  Marc Cassier

Non, une couche d’argile imperméable dans le sous sol empêche l’eau de s’infiltrer, donc la nappe est fine et trop superficielle. En faire baisser le niveau au printemps permet des semis plus précoces, et des enracinements plus profonds qui font des cultures plus résistantes à la sécheresse estivale. Les bassines remplacent la nappe épaisse et profonde qui existe ailleurs dont l’eau remonte par capillarité pour alimenter les plantes. Parler de « modèle » agricole n’a aucun sens. Ce n’est qu’une question de géologie.

Flash
1 année il y a
Répondre à  Francis

Je crains que vous n’ayez pas compris le commentaire de Marc Cassier.

Par ailleurs, en quoi le fait de pomper dans les nappes phréatiques permet des semis plus précoces ???

bernard
1 année il y a

bonjour nous vivons une societe de fou ou des personnes sans foute plein les poches baton nous changons de politique ne pas avoir peur il faut remettre de l’ordre la france vas tres mal

JEAN-PIERRE BEILLEVERT
1 année il y a

Chateaudet…..Je ne suis pas agriculteur, mais je vis à la campagne, en Deux-Sèvres, dans la plaine de Niort. Jardinier, j’utilise un forage profond de 25 m, mais dont le niveau d’eau se situe à + 10 cm hiver et – 1,80m l’été….Constat depuis 10 ans. Eté 2022 – 1.90 m…qu’elle sècheresse de nos nappes phréatiques !!!….
Une remarque : le débit moyen cumulé, de nos 4 principaux fleuves en France est de 3 480 m3 seconde …remplir une bassine de 650 000 m3 ne demanderait que 3 mn !!! Lorsque nous finançons de grands travaux pour éviter les inondations….on ne se préoccupe pas si cela intéresse les habitants des zones non concernées, mais c’est aussi avec leurs impôts…
L’agriculture Bio ne pourra se passer d’eau au risque de voir sa productivité s’effondrer…alors bonjour les prix, ou haro sur les importations exotiques, ou sur la famine des pays les plus pauvres.
Enfin une vérité universelle : la quantité d’eau sur la Terre demeure constante….alors que notre intelligence collective nous permette d’en faire le meilleur usage, et non pas se laisser emporter par des comportements outranciers

Jaouen jean Pierre
1 année il y a

Pomper en hiver dans les cours d’eau est une chose, pomper dans les nappes phréatiques en est une autre et dans les 2 cas c’est pomper dans des biens collectifs au bénéfice de quelques agriculteurs (pas tous !)

1 année il y a

1) on m’a appris à l’école que c’était l’évaporation de l’eau qui formait les nuages et qu’elle se transformait en pluie, l’eau n’est donc pas perdue puisqu’elle nous revient.
2) oui, l’année agricole à été mauvaise à cause des conditions climatiques (excès de précipitations au moment des semis + sécheresse ensuite). Je sais de quoi je parle car je suis agriculteur céréalier.
3) les pays moins tempérés que la France, comme le Maghreb et l’Afrique sub saharienne ne peuvent se nourrir que grâce à nos excédents qui sont exportés : leur survie est conditionnée par nos récoltes.
Conclusion : nous avons BESOIN d’eau pour nourrir nos métropoles et aider les pays condamnés à la famine sans notre aide. NOUS NE VOLONS PAS L’EAU, NOUS LA TRANSFORMONS EN NOURRITURE.

Flash
1 année il y a
Répondre à  Toulouse

1 ) Non, l’eau ne « nous » revient pas. Elle revient, à un moment donné, à la terre, mais ça peut être à des milliers de km de là où elle s’est évaporée…

3 ) Il s’agit, me semble-t-il, d’une vision très sommaire et qui n’est pas soutenable.

Flash
1 année il y a
Répondre à  Toulouse
Nicolet
1 année il y a

Je me pose plusieurs questions :
Qui finance ces bassines ? Apparemment l’argent public ?
Qui profitera de l’eau stockée ? Seulement quelques agriculteurs ? Comment se fera la répartition?
Quels types de cultures seront irriguées ?
Les réponses permettraient d’éclaircir le débat

Raph
1 année il y a
Répondre à  Nicolet

Du maïs pour le bétail, toujours plus de bétails vs toujours plus d’eau consommée

Pierrick
1 année il y a

Les bassines ne sont sans doute pas la meilleure solution. Mais faire des réserves d’eau sera absolument nécessaire. Encore faut-il comprendre le cycle de la pluie et comprendre comment faire une réserve d’eau qui participe ACTIVEMENT à restaurer notre environnement.
Les mots ont un sens !
Je vous en lien une lettre ouverte.

https://berthoupi.wixsite.com/pierrick-berthou

Flash
1 année il y a
Répondre à  Pierrick

Super, votre texte !

Mais il ne va pas assez loin, vous auriez dû développer beaucoup plus l’aspect récupération de l’eau de pluie, et l’aspect récupération des eaux de ruissellement. Car il est évident que la solution est là, et pas ailleurs, comme vous l’indiquez tout au début de votre texte :

Plus de 31 milliards de litres d’eau! Voilà la quantité d’eau qui tombe sur Quimperlé, ville et campagne, lorsqu’il pleut 1000 mm par an (c’est à peu de chose près notre moyenne pluviométrique).

Flash
1 année il y a
Répondre à  Pierrick

J’imagine que la photo tout en bas de votre texte vient du domaine de Sepp Holzer ?

1 année il y a

Je trouve dommage que l’on ne parle pas des énormes bâches plastique qu’il faudra de toute façon changer régulièrement, avec une impossibilité de recycler ce type de plastique actuellement.

Magalie GERMAIN
1 année il y a

bonjour,
mon conjoint est agriculteur en céréales et on fait un peu de maraichage sans pesticides pour la vente à la ferme. sans eau on ne pourrait pas avoir de légumes et croyez-moi le métier d’agriculteur est très difficile et demain sans agriculture on va mourir de faim. ce qu’il faut changer c’est notre consommation, acheter les légumes moches et arrêter de jeter. utiliser l’eau pour les choses indispensable. je suis d’accord avec vous il faut adapter l’agriculture aux changements climatiques, mais pas n’importe comment. je suis pour l’écologie mais pas n’importe comment et ne pas juger sans tout savoir du pourquoi et du comment avant de condamner les agriculteurs.

Daphné
1 année il y a

Personne n’a dit que les nappes allaient être pompées jusqu’à la dernière goutte, c’est grotesque, et mettre des arguments grotesques dans votre pétition montre le niveau amateur de la réclamation, donc je ne la signe pas

Alain 83
1 année il y a

Une fois de plus ces pseudo écolos viennent foutre la merde quand va t’on enfin répondre à leurs agressions par une réponse équivalente ,en tapant dur comme eux le font !!! Pas de pitié pour ces planteurs de désordres qui agressent les forces de l’ordre
Il faudrait en France un monsieur Thiers pour appliquer des réponses efficaces et dissuasives !!!mais chez nous on est dirigé par des eunnuques !!!

Marcourt@gmail.com
1 année il y a

Je pense depuis des années, que les agriculteurs ont prélevé dans les nappes phréatiques, et maintenant, ils veulent ces endroits qui empecherons les nappes de se refaire, ils faut que chaque agriculteur mette des gouttières à chaque bâtiment et qu il récupère l eau de pluie ce sera un achat à faire mais après ils auront tous de l eau pour arrosé leurs champs et ce qu ils veulent créer va coûter beaucoup plus cher et détruira la nature

JEAN-PIERRE BEILLEVERT
1 année il y a
Répondre à  Marcourt@gmail.com

Oui, notre agriculture a besoin d’eau pour produire au prix les + bas afin de protéger le pouvoir d’achat des consommateurs. Il faut un début de pénurie pour s’apercevoir de la forte volatilité de nos produits agricole….et demain de moins en moins d’agriculteurs.
Fruits -produits laitiers- céréales viendront d’où et à quel Prix… Voudrions-nous être aussi imprévoyant que nous l’avons été avec les ressources de produits énergétiques. Lorsque nous disposons d’une belle machine  » Nucléaire-agriculture-industrie » certains n’ont de cesse que de vouloir la détruire….

1 année il y a
Répondre à  Marcourt@gmail.com

Bien pour arroser le jardin et une petite parcelle de culture mais pas une ferme

Jean-Jacques Daillot
1 année il y a

Bonjour, pour moi la position de Julein est claire : il dit qu’à titre personnel, il est opposé aux bassines. Mais, et c’est cela qui est intéressant, il présente les positions des uns et des autres de façon très honnête. Il appelle à un vote sur cette question plutôt que de jeter l’opprobre sur les uns ou les autres. C’est bien rare par les temps qui courent, bravo ! JJ

1 année il y a

Je respecte les agriculteurs plus que les dogmes écologiste, donc je suis pour leur projet .

Didie
1 année il y a
Répondre à  GILLES Patrick

Vous oubliez que les agriculteurs sont partagés : certains étaient avec les manifestants. Ceux de la Confédération paysanne . Seule la FNSEA est pour les bassines. Donc , à vous de savoir quelle agriculture vous soutenez : celle de l’agro-industrie ou celle des paysans??

Stan
1 année il y a

Je ne suis pas convaincu des informations fournis et explications !
La nappe phréatique est prélevée uniquement sur le surplus et non sur la totalité

Moreno Michel
1 année il y a

Piller la nappe phréatique n’est pas une solution. Dessaler l’eau de l’Atlantique oui et la stocker comme l’ont fait nos voisins espagnols pour alimenter les serres, pour ne pas dire les étendues désertiques après Valence. Ensuite, repenser a des plantes moins gourmandes en eau…

1 année il y a
Répondre à  Moreno Michel

C’est une très bonne idée !!!

Christiane David
1 année il y a

Bonjour un ingénieur spécialisé en eau est intervenu sur une radio publique et son discours et explications étaient très clairs sur piyrquoi ces bassines ne sont pas la solution .De plus tous les agriculteurs ne pourront pas en bénéficier puisque cela suppose des équipements spécifiques!

Biomes
1 année il y a
Répondre à  Christiane David

Je pense que vous devriez modérer votre confiance absolue en la parole donnée par la radio « publique »; d’autres hydrologues qui n’y seront jamais invités ont un avis contraire.
L’argument d’autorité ne suffit pas dans un débat.

Christiane Davif
1 année il y a

Bonjour OUI je veux réagir votre discours n est pas assez clair quant à votre position si je peux me permettre ! Êtes vous en faveur de ces bassines géantes ou contre?

1 année il y a
Répondre à  Christiane Davif

Exactement mon questionnement..la rédaction de catte demande pour signature n’est pas claire

Flash
1 année il y a
Répondre à  figueres

Aucune « demande pour signature » ici. Ce n’est pas une pétition, c’est simplement un article sur ce sujet d’actualité.

Daphné
1 année il y a
Répondre à  Christiane Davif

J’ai cru qu’ils étaient en faveur au début ! Mais non

Baudrand G
1 année il y a
Répondre à  Christiane Davif

En effet ,j’ai d’abord compris que vous étiez POUR(je n’ai donc pas signé la pétition)
ensuite votre discours semble CONTRE
Seriez vous macroniste ?

Jules vallès
1 année il y a
Répondre à  Christiane Davif

« À titre personnel, si j’habitais la région, je serais opposé à ce projet. »

Ce n’est pas assez clair pour vous ???

penquesten
1 année il y a
Répondre à  Christiane Davif

je suis d’accord avec vous c’est une pétition à la MACRON on ne sait pas si c’est pour ou contre …..

Pourquoi créer une pétition ?

Il est important et nécessaire que les opinions et valeurs des citoyens soient prises en compte en permanence et pas uniquement au moment des échéances électorales.

Une pétition est un moyen d’action efficace, pour que les citoyens reprennent le pouvoir sur les combats qui leur semblent justes.

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