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La biodiversité, pour quoi faire ?

Pour un être humain du 21e siècle, rien n’est plus simple et, finalement agréable, qu’un univers minéral.

C’est le rêve vendu sur les cartes postales de vacances : beaucoup de sable, la mer à perte de vue et un palmier.

Ajoutez une table, un cocktail et de la compagnie si vous le souhaitez.

De même, pour les citadins, qui représentent 80% de la population en France, le quotidien est souvent fait de béton ou de briques. (1)

Homo sapiens du 21e siècle aime rêver de la nature et vivre dans le dur. Il lui faut des lieux propres et minéraux.

Au fil des siècles, il s’est battu pour cela.

Avant de connaître, des systèmes efficaces d’évacuation d’eau, des chaussées plus ou moins propres et le transport automobile, homo sapiens a dû affronter la nature.

Il a vécu avec ses animaux pour lutter contre les rigueurs de l’hiver.

Il a subi les moustiques et les fièvres de toutes sortes dans les marais. Il s’est échiné dans des champs boueux aux rendements faibles et aléatoires. Il a eu faim, il a eu froid.

Il vivait dans la nature. Mais dès qu’il a pu s’en séparer, il l’a fait.

Désormais, il vit à l’abri dans ses villes fortifiées en béton. Il profite de l’eau courante, de l’électricité, du pétrole et de Netflix.

Un peu d’eau, beaucoup d’énergie fossile, du sable et du ciment. C’est un peu comme la plage !

Pourquoi homo sapiens au 21e siècle devrait-il s’intéresser à la biodiversité ?

 

Biodiversité et humanité : une relation d’amour à reconstruire

Le préfixe bio vient du grec ancien βίος ou bios qui veut dire la vie.

La notion de biodiversité ressemble à celle de la création dans la Bible : ce sont tous les êtres vivants et les écosystèmes dans lesquels ils vivent. (2)

C’est le foisonnement de la vie terrestre : la multiplicité des microorganismes, des bactéries, des êtres grouillants sous la mer, des amphibiens, des reptiles colorés ou non, des oiseaux qui traversent le ciel et éveillent les consciences de leurs cris matinaux, des mammifères majestueux ou craintifs…

Certaines personnes, dont des scientifiques de haut niveau, sont si impressionnés par la vie, l’expression de la vie, les beautés de ce monde vivant qui se déploie sous nos yeux, qu’ils en ressentent comme une forme de crainte, de révérence. (3)

De nombreuses traditions depuis la nuit des temps vénèrent la nature. Elles lui vouent un culte. C’est le cas du shintoïsme au Japon par exemple (4) ou encore le culte rendu à gaïa, la “terre mère” chez les anciens grecs. (5)

On retrouve l’idée d’un rapport sacré à la nature dans toutes les cultures du monde. C’est le chamanisme en Sibérie par exemple, ou l’esprit des éléments naturels dans les cultures animistes en Afrique et dans toutes les amériques.

Cet amour de la nature a même un nom scientifique. Le biologiste E.O Wilson, qui partageait ce sentiment, l’a appelé la biophilie : l’amour de la vie. (6)

Ce sentiment s’exprime aussi à travers la conscience profonde du lien qui existe entre l’humanité et la planète qu’elle habite.

Ce lien s’est perdu avec le temps.

Mais, petit à petit, homo sapiens du 21e siècle prend conscience qu’il appartient à la biodiversité.

Il en est même devenu le garant, puisque, par ses actions, il peut aussi la détruire. Cela le distingue des autres espèces.

 

La convention de Rio de Janeiro de 1992

Longtemps, les humains n’ont simplement pas pensé que la biodiversité pourrait être un jour en danger. La nature paraissait trop forte.

La vie, dans son incroyable générosité, revenait toujours.

N’avait-elle pas englouti des empires entiers, comme ces cités perdues des Mayas ? (7)

Et puis, homo sapiens a compris qu’elle était finalement fragile aussi. La biodiversité peut s’éteindre. La vie peut disparaître et ne laisser place qu’à un monde minéral : un désert.

Il peut rester quelques bestiaux et bestioles de ci, de là, mais les conditions de vie ne sont plus réunies pour que prospère l’être humain.

Homo sapiens s’est alors rendu compte que sa propre vie dépendait de la biodiversité.

C’est elle qui permet de garder les écosystèmes en place. Il existe un équilibre de vie entre les différents organismes vivants : micro-organismes, plantes et animaux.

Lorsque l’on touche à cet équilibre, l’ensemble de l’écosystème est bouleversé.

Et en 1992 une grande conférence a été organisée à Rio de Janeiro au Brésil.

Pour la première fois, l’importance de la biodiversité pour l’ensemble de l’humanité a été reconnue.

Les oiseaux disparaissent à une vitesse alarmante.

Une nouvelle étude a révélé l’ampleur du désastre : 800 millions d’oiseaux disparus en Europe en seulement 40 ans.

Les scientifiques n’ont aucun doute. La cause principale de cet effondrement est l’agriculture intensive.

Quand allons-nous réagir !?

Agissons ensemble pour inverser cette tendance dévastatrice. Signez et partagez la pétition !

Petits services rendus par la biodiversité…

Au-delà de façonner la nature et de la rendre souvent très belle à ses yeux, la biodiversité présente des avantages directs et concrets pour homo sapiens.

Elle permet, par exemple, de lui apporter de l’oxygène, de l’eau potable ou encore de faire pousser les plantes qu’il mange et dont il nourrit ses bêtes.

Elle contribue aussi à fournir des matières premières et à fournir de l’énergie.

De nombreuses innovations sont venues de l’observation de la nature et de sa biodiversité.

On appelle cela parfois le biomimétisme. (8)

L’avant du train à grande vitesse japonais, le Shinkansen, a été imaginé, par exemple, à partir du bec du martin pêcheur, un oiseau capable de faire des plongeons exceptionnels dans l’eau. (9)

La morphine vient du pavot, l’aspirine du saule blanc. La majorité des molécules chimiques sont dérivées ou copiées de molécules naturelles. (10)

La biodiversité rend de multiples services comme la pollinisation, le maintien de la fertilité dans les sols, l’équilibre entre prédateurs et proies, etc. (11)

Elle est un des éléments constitutifs de la vie, même pour homo sapiens du 21e siècle caché derrière ses barrières de béton.

 

La biodiversité menacée

On parle beaucoup du réchauffement climatique mais l’augmentation de la température est peut-être moins grave que l’effondrement de la biodiversité, même si les deux sont aussi liés. (12,13)

Or, à l’échelle planétaire, il existe clairement une chute de la biodiversité.

Ainsi, près les populations d’animaux vertébrés auraient chuté de près de 70% depuis 1970. (14)

De même,la population d’oiseaux a diminué de 30% en France sur la période. (15)

L’une des premières menaces pour la biodiversité est la bétonisation des espaces.

La multiplication des ronds-points, des pistes cyclables bétonnées, des parkings et des infrastructures urbaines ou péri-urbaines, plus ou moins nécessaires, est une catastrophe pour la biodiversité.

De même, l’agriculture actuelle avec ses vastes champs en monocultures et son usage massif des pesticides représente une réelle menace pour le vivant.

Les tentatives de développer une agriculture plus raisonnée ou encore les doubles cultures complémentaires sont rassurantes. Suffiront-elles ? (16)

La permaculture ou l’agriculture naturelle de Masanobu Fukuoka offrent des modèles agricoles véritablement durables mais ils sont encore très minoritaires. (17)

La pollution de l’eau par le plastique ou les hydrocarbures liés aux dégazages des navires est aussi une menace directe sur la biodiversité. (18)

Enfin, l’émission de particules fines ou l’utilisation massive de certains matériaux comme l’aluminium qui se retrouve dans les rivières sont aussi des enjeux majeurs pour la biodiversité. Toutefois, ces causes sont beaucoup plus difficiles à traiter.

Sans doute, sont elles un peu moins prioritaires. En tout cas, on en parle moins !

 

Que faire à l’échelle individuelle ?

Il n’est pas évident de savoir ce qu’il faut faire à titre personnel pour protéger l’environnement en général et la biodiversité en particulier.

Voici quelques idées simples à mettre en place : augmentez votre consommation de légumes au détriment des céréales.

Les légumes frais, locaux et de saison de vôtre maraîcher sont à la fois bons pour la santé et généralement raisonnables au niveau du prix.

Parmi les maraîchers de votre marché, essayez de trouver celui qui utilise le moins de produits phytosanitaires.

N’hésitez pas à consommer du vin bio, si vous consommez du vin. Les vignes restent l’une des zones agricoles où sont déversées les plus grandes quantités de pesticides !

Si vous avez un petit jardin ou même un balcon, n’hésitez pas à y mettre des plantes.

Et si vous avez un grand jardin, vous pouvez avoir une zone intouchable. Personne dans votre famille ou vos amis ne s’y rend.

C’est un espace préservé, votre réserve naturelle familiale.

Vous pouvez être certains que dans cet espace la nature va se développer rapidement. Qui sait quelle nouvelle espèce de plantes pourrait voir le jour dans votre jardin ?

Cela ne règlera pas tout. Un certain nombre de choses ne peuvent se faire qu’à une échelle nationale ou internationale mais cela permet de vous mettre en mouvement, d’être aussi acteur de la protection de l’environnement !

C’est la politique des petits pas.

 

Solidairement,

Julien

 

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Vous aussi, prenez part à la mobilisation citoyenne !

(1) https://fr.statista.com/statistiques/473802/part-population-urbaine-france/
(2) https://www.ofb.gouv.fr/quest-ce-que-la-biodiversite
(3) https://healingearth.ijep.net/fr/le-chapitre/la-biodiversite/biodiversite-et-spiritualite/?print=pdf
(4) https://cultenaturejapon.wordpress.com/2014/02/03/ii-la-nature-veneree-a-travers-un-reel-culte/
(5) http://geoconfluences.ens-lyon.fr/informations-scientifiques/dossiers-thematiques/fait-religieux-et-construction-de-l-espace/fait-religieux-et-nature-presentation
(6) https://healingearth.ijep.net/fr/le-chapitre/la-biodiversite/biodiversite-et-spiritualite/?print=pdf
(7) http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/8245_1
(8) https://www.ecologie.gouv.fr/biomimetisme
(9) https://www.futura-sciences.com/planete/photos/nature-biomimetisme-nature-inspire-innovations-2134/oiseaux-shinkansen-train-bec-oiseau-15866/
(10) https://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosbiodiv/index.php?pid=decouv_chapC_p3_c1&zoom_id=zoom_c1_3
(11) https://www.ecologie.gouv.fr/biodiversite-presentation-et-informations-cles
(12) https://www.ecologie.gouv.fr/biodiversite-presentation-et-informations-cles
(13) https://www.lesechos.fr/monde/enjeux-internationaux/la-disparition-de-la-biodiversite-continue-de-saggraver-1868407
(14 )https://www.lesechos.fr/monde/enjeux-internationaux/la-disparition-de-la-biodiversite-continue-de-saggraver-1868407
(15) https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/biodiversite/congres-mondial-de-la-nature-quatre-chiffres-qui-montrent-l-effondrement-de-la-biodiversite_4758637.html
(16) https://www.geo.fr/environnement/quest-ce-que-lagriculture-raisonnee-193889
(17 ) Masanobu Fukuoka La révolution d’un seul brin de paille, Media Solution, Youtube
(18) https://www.eaufrance.fr/les-impacts-de-la-pollution-de-leau

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15 Comments
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François
1 année il y a

Ce que tu appelles biodiversité n’est rien d’autre que le respect et la préservation de notre environnement naturel qui a toujours existé, mais que les politiques au fil des décennies ont sali et travesti, au point que pour se racheter de leur ignominie ils ont créé un parti politique « écolo » histoire de faire croire que c’était une préoccupation… Quand on voit le résultat de leur politique sur le moyen terme c’est déjà un désastre, qui se révèle être devenu économique pour nos pauvres voisins allemands qui vont entrainer toute la zone euro dans la récession grâce à leur super politique écolo… Ok la CIA et le MI6 sont passés par là pour faire sauter les Nordstream, mais il fallait être réellement idiot il y a 30 ans pour croire que leur politique écolo avait un sens !
Tout ça pour dire que la nature c’est La Vie, et qu’on tente de la préserver ou non, elle aura toujours le dessus sur nous autres pauvres petits humains.
Notre planète n’est pas en danger ! Le seul danger pour notre planète et pour nous autres, ce sont ces fous sociopathes qui manipulent les climats au travers de la géoingénierie, qui manipulent le génome humain au travers de leurs programmes de vaccination avec des technologies non maitrisées et dangereuses, qui manipulent les esprits par des craintes climatiques grotesques, qui provoquent des désastres « naturels » pour effrayer et asservir les peuples, qui font croire que la seule nourriture des végétaux depuis la création (le CO2) est nuisible, et qui en même temps imaginent que Le Maitre de la nature et de la vie ne les punira pas !!!
En réalité nous sommes chacun d’entre nous LA Biodiversité, et comme tu le dis très justement Julien, chacun d’entre nous fait son petit pas, et j’encourage tous les citadins qui peuvent se déplacer, à aller voir comment ça se passe près des vaches… 😉
A bientôt Julien

1 année il y a

Oui, parlant de biodiversité, c’est affligeant cette manie du gazon vert genre terrain de golf…Lors de sécheresse, ca jaunit et meurt, dans la zone industrielle ou je travaille tout est mort..Mon  »gazon » chez moi est un joyeux mélange de n’importe quoi, herbes, couvres-sols sauvages, fleurs, il reste toujours vert sans aucun arrosage, et les abeilles et papillons y pullulent ! Vive la biodiversité !!

Anne P
1 année il y a

Bonjour, j’adhère à tout ce que vous avez écrit mais vous avez omis de parler de l’élevage qui sert à nous fournir en viande et qui bien plus que les céréales impacte notre biodiversité

Véronique
1 année il y a

bonjour j’ai 73 ans tout ce que vous préconisez, je le pratique depuis plus de 20 ans, j’ai depuis mon installation dans le Morbihan laissée une partie (la moitié soit 900m2) de mon jardin en jachère et le reste nettoyé raisonnablement avec des zones sauvages, je mange bio, et ai réduit ma consommation de viande, je n’utilise pas d’automobile, Je pense que bon nombre d’entre nous est dans cette perspective de vie là.. Cordialement

Nounours
1 année il y a

Lire au début : Avant de soutenir indirectement des thèses comme celle de Gaïa, je vous propose à lire ce livre, bien moins alarmiste que vos propos.

1 année il y a

Merci pour ce très beau texte ! Inspirant, comme toujours, merci Julien.

poitier
1 année il y a

quand vous parlez bétonisation, vous oubliez l’implantation de toutes ces e
éoliennes qui enlaidissent le paysage et surtout demande l’utilisation de tonnes et de tonnes de béton

1 année il y a

Bravo pour cet état des lieux… auquel il manque – fondamentalement ! la destruction massive des abeilles et autres insectes pollinisateurs(*), qui ont fleuri notre planète il y a plus de 100 millions d’années et qui fournissent, par leurs services écosystémiques irremplaçables, l’essentiel de la ressource alimentaire mondiale et sa précieuse diversité.
(*) 80% de la biomasse des insectes volants a disparu en Europe au cours des 30 dernières années

1 année il y a

QUIL ARRETE L’EOLIENE QUI DETOURNE LES SOISEAU LES VOITURE ELECTRIQUE QUI POLUT PLUS C’UNE VOITURE NORMAL EST REMETRE LA VITESSE A 90KH CAR ROULES AU RALANTIE SER POLUER PLUS L’AIR EST LEUR VIGNET AIR SA DETRUIT LES PETITE COMMERCENT DU SENTRE VILLE IL PANSSE QUE RAMSSER DU FRIC MERCI

Patrick
1 année il y a

J’aime beaucoup vos articles Julien, leur ton est modéré et les prises de position sont de bon sens. Bravo pour cet engagement.
Solidairement, Patrick

Suzanne
1 année il y a

Depuis plus de 30 ans j’ai fui la ville. J’ai eu la chance d’habiter dans le parc technologique de Sophia Antipolis, alors très préservé. Malheureusement, avec le temps l’urbanisation a gagné du terrain et en 10 ans nos espaces verts se sont réduits au profits de grands immeubles (parfois même complètement vides – spéculation immo pure : bureaux à louer, etc…).
Il y a 20 ans j’ai à nouveau fui la ville qui gagnait du terrain et nous nous sommes installés dans une zone de pavillonnaire à la campagne. Nous avons préservé autant que nous pouvions tous les grands chênes blancs de notre terrain et mon mari a planté 18 arbres fruitiers, sans compter les oliviers déjà présents. Malheureusement, nombre de nos proches voisins nouvellement installés n’ont pas fait de même. Abattage de tous les arbres, bétonisation, pelouses en plastique, etc… Nous nous sommes battus pour préserver les chênes présents sur l’allée. En vain… Ils ont été empoisonnés et ont fini par mourir…
Mais j’ai toujours beaucoup d’arbres dans mon jardin de 1600 m2, de même que certains anciens voisins, plus respectueux de la nature.
Je déplorais tristement la disparition de nombreux oiseaux (surtout les petites mésanges ou les moineaux qui sont devenus introuvables).
Mais je ne me suis pas découragée. J’ai continué à laisser de l’eau ça et là dans des petites soucoupes (même en hiver), à donner quelques graines aux oiseaux et de temps en temps quelques noix aux écureuils…
Cette année j’ai eu la joie de voir revenir de nombreuses espèces. Des écureuils qui jouent dans mes chênes, un couple de jais, un couple de pigeons ramiers, de nombreux merles (ceux-là n’avaient pas disparus) et un très rare loriot d’Europe qui nous enchante de son sifflement aigu du matin au soir !
Oui, la nature peut reprendre le dessus à condition que nous l’aidions. Notre jardin ce n’est pas Versailles. Il y a beaucoup de zones peu entretenues, où nous laissons pousser les fleurs sauvages et les buissons… Mais le résultat est visible avec un peu de patience et du temps.

loyer
1 année il y a
Rahlf
1 année il y a

Nous devrions être des millions à signer cette pétition pour qu’il y ai un début de changement. Sans parler de spiritualité, trop peu de personnes ont une conscience sur cette Terre, de leur place et rôle, ce qui entraîne le risque pour tous de disparaître avec l’ensemble du vivant !
Un proverbe amérindien nous est déjà parvenu sous forme d’avertissement : « Quand le dernier arbre aura été abattu – Quand la dernière rivière aura été empoisonnée – Quand le dernier poisson aura été péché – Alors on saura que l’argent ne se mange pas ».

Guillaume
1 année il y a

Un résumé intéressant et pertinent. Pas de nouveauté mais une belle synthèse pas trop alarmiste.
Quelques bémols :

  • la pub pour le vin « bio » (label usurpateur générateur de multiples simplifications abusives) est déplacée. Certains producteurs traditionnels n’utilisent pas d’insecticides, utilement remplacés par des mesures agronomiques intelligentes, sans pour autant tomber dans la terminologie réductrice et fallacieuse de ce label pour « parisiens »;
  • la gestion de la surpopulation humaine mériterait d’être évoquée, car c’est selon moi une des raisons majeures de tous nos problèmes;
jean François
1 année il y a

Tout est dit! tout reste à faire.. Merci Julien pour votre texte.

Pourquoi créer une pétition ?

Il est important et nécessaire que les opinions et valeurs des citoyens soient prises en compte en permanence et pas uniquement au moment des échéances électorales.

Une pétition est un moyen d’action efficace, pour que les citoyens reprennent le pouvoir sur les combats qui leur semblent justes.

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