Le Kenya tire son nom du mot Kirinyaga ou Kerenyaga, qui, dans la langue de la tribu des Wakamba, veut dire “montagne blanche”. (1)
Cette montagne est le mont Kenya.
Il s’agit d’un volcan, vieux de 3 millions d’années et haut de quelque 5199 m. (2)
Le haut de la montagne est couvert par les neiges éternelles. Le reste est constitué d’une roche volcanique sombre.
Le nom même de ce pays le prédestinait à devenir une puissance géothermique.
Le Grand Rift de l’Est-africain
Il existe en Afrique de l’Est, une grande faille géologique appelée le Rift.
Elle est formée par la rencontre de deux plaques tectoniques géantes : la plaque africaine et la plaque indienne. (3)
Une longue chaîne de volcans est née de cette friction des 2 géants géologiques.
Le rift traverse l’Afrique de l’Est depuis la Somalie au nord jusqu’à la Tanzanie au sud. (3)
Il est large de 45 à 100 km et traverse le Kenya du nord au sud. (3)
Le Kenya est donc un pays idéalement situé pour la géothermie.
L’intense activité volcanique qui règne sous les pieds des Kenyans en fait une source d’énergie considérable dont ils ont su faire un atout économique.
Le Kenya est une puissance géothermique !
Résultat, le Kenya est le 7e producteur d’électricité géothermique au monde derrière les États-Unis, l’Indonésie, les Philippines, la Turquie, la Nouvelle-Zélande et le Mexique. (4,5)
Le pays qui le suit est l’Italie.
Au Kenya, l’énergie est l’affaire de la Kenya Electricity Generating Company (KenGen) que l’État détient à 74%. (5,6)
KenGen a construit différents sites sur une montagne, appelée Olkaria.
Il existe cinq grandes infrastructures :
- Olkaria I (185 MW),
- Olkaria II (105 MW)
- Olkaria III (139 MW)
- Olkaria IV (140 MW),
- Olkaria V (160 MW)
Les forages s’étendent sur 240 km2. (4,5)
Olkaria, avec ses différents sites, est l’une des plus grandes centrales géothermiques du monde.
Olkaria est situé un peu au sud du Lac Naivasha et à l’ouest du parc national d’Hell’s Gate.
Nairobi, la capitale de 5 millions d’habitants du Kenya est à une centaine de kilomètres du site et peut donc être alimentée en électricité géothermique.
D’autres sites pilotes ont également été implantés avec l’appui d’entreprises étrangères comme la société israélo-américaine Ormat. (4,5,7)
Un champion de l’électricité renouvelable
En tout, la capacité géothermique du Kenya est d’environ 800 MW qui représentent 41 % de la production totale d’électricité du pays. (4,5,6)
Le pays devrait dépasser les 900 MW géothermiques d’ici quelques années.
C’est l’équivalent de ce que produit un réacteur nucléaire de 2e génération.
Le reste de l’électricité du pays provient des centrales hydrauliques (30 %), des éoliennes (16 %) et de deux centrales au fuel lourd. (8)
90 % de l’électricité au Kenya vient des énergies renouvelables. (8)
Malgré tout, 700 MW de production électrique reste faible pour un pays qui compte 53 millions d’habitants.
Et la population augmente rapidement. Les Kenyans en 1950 n’étaient que 6 millions.
Le potentiel du rift est sous exploité
La bonne nouvelle pour les Kenyans est que le plein potentiel du pays n’est pas encore exploité.
Le secteur grandit encore : +7,5 % en 2021. (5)
Et le pays pourrait encore multiplier par 10 sa production d’électricité géothermique pour atteindre les 7000 MW. (5)
Certaines sources disent même que la géothermie au Kenya pourrait atteindre les 10 000 MW. (7)
Les pays limitrophes regardent avec envie la réussite kenyane en matière de géothermie.
Des projets seraient en cours de lancement en Tanzanie et à Djibouti.
En tout, le potentiel du Rift est-africain serait de 20 000 MW. (4,5)
Je voudrais me désabonner de ‘Les lignes bougent’; malheureusement je n’ai pas trouvé ‘unsuscribe’ ou ‘désabonner’ …???
Bonjour, l’uranium nécessaire au nucléaire est-il extrait de façon écologique et socialement honnête ?
Et que fait-on des déchets radioactifs »
Et s’il y avait un nouvel accident ?
La géothermie, oui, si elle est issue de lieux de production respectant l’environnement. Ce qui est loin d’être sûr.
Il me semble que la meilleure production d’énergie doit se faire à l’échelle locale, évitant ainsi les grands transports d’électricité très délétères, car les ondes électromagnétiques artificielles ne sont vraiment pas bonnes pour le vivant, quelqu’en soit le règne.
Les grandes infrastructures sont généralement entachées de corruption et enrichissent les plus riches, sans profiter aux peuples.
Bien à vous,
Pascale Gresbek
Très intéressant comme modèle énergétique durable centralisé et décentralisé à la fois. Dommage que le kenya cède au lobby nucléaire qui pour moi n’est pas une énergie décarbonée quand on suit la chaine de construction d’une centrale. c’est le lobby du nucléaire Français qui a réussi à vendre à l’Europe et au-delà la fausse idée qu’il s’agissait d’une énergie décarbonée.
Désolé d’avoir à le rappeler, mais le CO2 n’est pas responsable du réchauffement climatique, pas plus que la pauvre petite humanité avec son tout petit 8 milliard d’habitants, alors que la terre pourrait accueillir 10 fois plus de gens comme j’aurai l’occasion de le démontrer prochainement. Lutter contre le réchauffement climatique en gesticulant pour limiter les émissions de CO2 est dès lors une absurdité et une perte de temps et d’argent tout autant qu’une action criminelle contre l’humanité et la planète.
Les bobos donneurs de leçons qui roulent en SUV dans PARIS Arreter cette ecologie punitive le gaz est la plus propre des energies fossiles
ET QUE FAIT-ON DU POTIENTIEL EXIXTANT DANS LE MASSIF CENTRAL RELATE PAR UN CERTAIN HAROUN TAZIEFF IL Y A 50 ANS ?
Je dis NON à la géothermie au Yemen. Avant de créer des pétitions, il serait bon que les auteurs se renseignent au-delà de ce qu’ils veulent promouvoir, ce serait la moindre des choses. La géothermie n’est pas la panacée. Mine de rien, elle détruit l’environnement et provoque des micro-séismes. J’en témoigne ici, d’Alsace, déjà classée en zone très sensible du fait de tremblements de terre récurrents, certes faibles mais ressentis par la population et dans les maisons depuis toujours. Les travaux de géothermie ont été suspendus. Le Yemen : il y a Total installée là-bas. Pour le plus grand malheur des habitants vivant à des kilomètres de l’installation Total.Ce n’est pas la France, ni un pays riche quelconque. C’est le Yemen, où tout est permis, sans lois pour protéger terres, humains. La géopolitique crée volontairement des famines. Et Total se contrefiche totalement des rejets dans la nature qu’elle produit, se soustrayant sans complexes des obligations de nettoyer et filtrer. Quelle classe ! Engranger des milliards gratuitement sans contrainte !!! Résultat : la terre est morte, la végétation, il n’y en a plus. Les proches habitants tombent malades et meurent. Total n’indemnise personne, faut pas rêver et de tout façon, les élus s’en fichent royalement, ils sont là pour faire du fric aussi. Le pompon, Total quitte la France car trop taxée. Pour aller polluer où ? Alors, faire la promotion de la géothermie, je dis NON. Je veux que ce pays soit protégé des prédateurs. Je veux que les habitants retrouvent une dignité, de quoi manger, s’implique dans la construction de leur pays, pour eux. S’il est possible d’y faire de la géothermie, que ce soit fait par eux et pour eux. La route tourne pour tout le monde en ce moment. Les décadents comptent leurs heures et je formule le voeu que les peuples assujettis et meurtris retrouvent leurs pouvoirs. En attendant, NON à la géothermie au Yemen. Pour finir, le pétrole n’est pas une énergie fossile. Pour le gaz, je pense que c’est pareil, sans pour autant pouvoir l’affirmer à 100 %.
Bonjour. Oui, le nucléaire n’est pas une énergie si propre. Sinon, le Kenya vit en en ce moment des pluies et des inondations absolument catastrophiques avec rupture de certains barrages. Très préoccupant et très triste. Marie
BRAVO POUR LA GEEOTHERMIE.
DOMMAGE POUR LE NUCLEAIRE dot ils ne SAURONT PAS ELLIMINER LES DECHETS (sinon les ensevelie dans le jardin DU VOISIN !)
Les us et leurs sbires vont bien trouver un motif pour aller faire la guerre là-bas