Le 2 février dernier l’association Sea Shepherd dont le nom en français veut dire “Bergers de la mer” a déposé devant l’assemblée nationale à Paris quatre carcasses sanguinolentes de dauphins.
Le but de cette opération était de sensibiliser les députés sur le sort de ces cétacés le long des côtes françaises où ils sont régulièrement blessés ou tués par des pêcheurs inattentifs.
Depuis le 1er janvier 2021, plus de 400 dauphins se sont échoués sur le littoral de France.
On n’avait jamais vu une telle hécatombe auparavant. (1)
L’association Sea Shepherd accuse les chalutiers français de capturer de nombreux dauphins avec leurs filets et de les relâcher dans la nature alors qu’ils sont blessés et qu’ils n’ont plus aucune chance de survivre. (1)
Certains ont le rostre cassé, d’autres ont les nageoires abîmées ou portent les traces des filets de pêche.
On retrouve des Dauphins éventrés… C’est un massacre ! (1)
Les militants accusent le gouvernement français de rester inactif en dépit des recommandations faites au niveau de l’Union européenne.
Les pêcheurs eux, se défendent en arguant qu’ils mettent en place des systèmes pour éviter cette catastrophe écologique.
Ils ont des observateurs embarqués, des répulsifs acoustiques, etc.
Pourtant, cela ne suffit pas : le nombre de dauphins blessés échoués ne cesse d’augmenter. (1,2)
En 2020, 1300 dauphins sont morts échoués le long des côtes atlantiques entre la Bretagne et la Gascogne et le pays Basque, soit 269 de plus qu’en 2019. Et le début 2021 est tout simplement catastrophique.
Pêche industrielle ou artisanale ?
Les associations de défense des animaux montrent du doigt la pêche industrielle menée par les grandes entreprises du secteur, notamment le groupe néerlandais Cornelis Vrolijk, dont la filiale française France Pélagique possède le Scombrus, un chalutier géant de 81 mètres.
Ce navire peut pêcher plus de 200 tonnes de poisson par jour ! Il a été inauguré en 2020. (3)
D’après Hélène Peltier, biologiste à l’observatoire Pélagis de La Rochelle, la part de responsabilité des pêcheurs artisanaux est également importante. (2)
Cette chercheuse consacre l’essentiel de son temps et de ses travaux aux causes de mortalités des cétacés, et en particulier des dauphins.
Elle explique que des bateaux de 8 mètres de long peuvent tirer des filets qui en font plus de 100 ! Et ces bateaux opèrent plus près des côtes que les bateaux-usines comme le Scombrus.
D’après l’organisme Pelagis, l’essentiel des morts de Dauphins vient de la pêche accidentelle qu’elle soit artisanale ou industrielle. Les collisions, la pollution et le réchauffement climatique jouent également un rôle. (4)
D’autres l’ont évoqué, et il faut être prêts, toutes et tous à le faire : réduire notre consommation !!
Allez voir les Chinois et posez-leur la question… Ils dévastent nos océans avec l’aide de subventions aux pêcheurs mondiaux.. Quelle bande d’idiots!!
C’est bien vrai et personne n’en parle! Pourtant si nous sommes au courant de cela c’est uniquement par internet nos « merdias sont plus préoccupés » par la politique et leur covid
Je ne mange que du poisson élevés et peu .
Plus de moules huitres et algues peu de viandes aussi plus de légumes des maraîchers et de lon jardin , j’ai 70 ans
Quelle misère de voir ça ! L’être dit « humain » est la honte de la planète ! La pêche intensive comme dans tous les domaines , tout pour le pognon , quitte à tout détruire sur son passage !
l’article est intéressant, non pas pour le sujet: les dauphins; Mais parce qu’il souligne les problèmes de surpêche et les répercussions sur les prix d’une réglementations plus forte.
C’est un vrai problème d’actualité , qui se résoudra seul de toutes façons par la raréfaction toujours plus importante du poisson, mais à quel prix environnemental et social !
Les dauphins ne sont pas en voie d’extinction et leur visibilité traduit plutôt l’inverse.
la sensiblerie ne résout jamais rien et dans cette affaire comme dans bien d’autres sert de paravent et d’alibi aux décideurs pour flatter la bien-pensance populaire et leur image en agitant des mesurettes démagogiques.
Les pêcheurs vivent dans le réel, eux!
C’est révoltant ! mortifère à vouloir mourir ! n’oubliez pas qu’il y a des gens que ça déprime totalement ! c’est malsain tout ça !
Ce serait pas le travail des garde-côtes, ou celui des surveillants de la pêche?