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Nos enfants auront-ils de l’eau douce à leur disposition ?

Chers lecteurs,

La surface de la planète Terre est essentiellement constituée d’eau (75%). Malheureusement, il s’agit surtout d’eau salée. 

La réserve d’eau douce utilisable pour l’agriculture et les besoins humains quotidiens ne représente que 3 % de la réserve totale.

C’est un bien précieux, aujourd’hui soumis à de nombreuses pressions.

L’eau douce est menacée par la pollution, la déforestation, l’urbanisation, le gaspillage, la dérégulation du climat ou encore la surexploitation des ressources.

Le cycle de l’eau ne fonctionne plus

D’après Charlène Descollombes, ingénieure spécialisée dans l’hydrologie, le fameux cycle de l’eau que vos enfants ont appris à l’école est faux.

Il s’agit du processus naturel et continu de circulation de l’eau. (1)

Tout commence avec un mouvement de l’eau à la surface de la Terre qui monte vers le ciel

Il s’agit de l’eau des rivières, des lacs et des océans, qui s’évapore sous l’action du soleil. Mais c’est aussi l’eau transpirée par les arbres et les plantes.

Toute cette vapeur d’eau, lorsqu’elle parvient à une certaine hauteur, refroidit et forme des nuages : c’est la condensation.

Viennent ensuite la neige, la grêle et la pluie, toutes les précipitations qui tombent avant de ruisseler et d’approvisionner à nouveau les lacs, les rivières et les océans.

Une partie de cette eau s’infiltre dans la roche et tombe dans les nappes phréatiques, qui forment un vaste réseau d’eaux souterraines.

Ces eaux peuvent sortir de terre en remontant vers les sols ou en formant ici et là des sources, des ruisseaux ou de tout petits rus. C’est la résurgence.

Mais Charlène est catégorique : ce schéma idéalisé, qui laisse croire que la ressource en eau est éternelle, est “purement fictif”. (2,3)

Plus exactement, ce cycle de l’eau, depuis plusieurs siècles, a été transformé par l’activité humaine.

Pour de nombreux scientifiques, le cycle de l’eau, pour être vrai, devrait incorporer :

  • les interactions humaines avec l’eau ;
  • la pollution de l’eau ;
  • l’évolution du climat.

Charlène Descollombes explique que, désormais, l’humanité a pris la main sur le cycle de l’eau. (3,4)

Une planète aux ressources finies

Une partie de la communauté scientifique considère que les ressources naturelles qui sont à notre disposition ne sont pas illimitées.

Pour eux, et pour certains économistes, il est grand temps d’intégrer le coût de cette limite dans les activités humaines.

Car, à considérer les ressources naturelles comme infinies, on risque de les épuiser les unes après les autres, sans leur laisser le temps de se renouveler.

Pour certaines ressources, l’épuisement est déjà en cours : c’est le cas des énergies fossiles, par exemple.

Mais cela est aussi vrai pour l’eau douce. Les réserves d’eau douce disponibles seraient en diminution.

La raréfaction de l’eau douce, qui est pourtant indispensable à la survie humaine, devrait mobiliser les gouvernements, les citoyens et l’ensemble des acteurs économiques.

L’avenir de nos enfants, et des leurs, en dépend directement.

Qu’est-ce que l’empreinte eau ?

Pour sortir de la logique du cycle de l’eau, un peu idéalisée et naïve, les hydrologues se sont intéressés à la source d’eau douce disponible pour les êtres humains.

Ils ont inventé l’empreinte eau, sur le modèle de l’empreinte carbone.

Ils ne s’intéressent plus uniquement au cycle de l’eau en tant que tel, mais à l’eau douce disponible pour la vie sur Terre et les activités humaines.

Et pour cela, il est bon de regarder spécifiquement l’approvisionnement en eau douce, qui se fait par les précipitations, en particulier la pluie et la neige.

Les hydrologues ont classé cette eau douce en deux grandes catégories : l’eau verte et l’eau bleue.

Pour calculer l’empreinte eau d’une activité humaine, ils regardent l’incidence qu’elle peut avoir sur l’eau verte et sur l’eau bleue.

Ils ajoutent parfois à cette réflexion l’eau grise, qui est la quantité d’eau nécessaire pour diluer les polluants et retrouver une eau consommable par les humains.

Quelle différence y a-t-il entre l’eau verte et l’eau bleue ?

L’eau verte, c’est essentiellement l’eau de pluie retenue par la végétation et les sols. Elle se situe au niveau des racines des végétaux, qui s’en servent pour leur croissance.

Elle irrigue les prairies et les forêts, mais elle ne se déverse pas dans les rivières et les plans d’eau.

Elle est transpirée par les plantes avant de rejoindre le ciel.

L’eau bleue est celle des rivières, des lacs, des réservoirs et des nappes phréatiques.

C’est de l’eau qui peut être prélevée et utilisée par les villes, l’industrie ou l’agriculture.

Ces deux ressources en eau sont limitées.

Les scientifiques évaluent l’état des réserves en eau verte en mesurant l’humidité des sols.

L’état des eaux bleues se mesure, lui, par le débit des cours d’eau.

Les entreprises les plus rentables sont souvent celles qui contrôlent des ressources vitales comme les traitements médicaux, l’énergie ou l’eau potable.

Malgré des revenus déjà colossaux, ces acteurs économiques cherchent continuellement à accroître leurs marges.

Une logique de profit qui, hélas, peut parfois compromettre notre santé.

Quelle est l’empreinte d’eau d’un kilo de bœuf ?

Les hydrologues estiment que, pour obtenir ce fameux kilo de viande, il faut environ :

  • 9 000 à 10 000 litres d’eau verte, liée au fourrage et à l’herbe broutée ;
  • 1 000 à 2 000 litres d’eau bleue, liée à l’irrigation, à l’abreuvage et à l’abattoir ;
  • 3 000 à 4 000 litres d’eau grise, liée à la pollution des engrais et aux bouses de vaches.

C’est ainsi qu’ils parviennent à un total d’environ 15 000 litres d’eau douce utilisés pour produire un kilo de viande de bœuf.

Cela peut paraître un peu conceptuel, mais c’est un moyen de mesurer les quantités d’eau douce réellement disponibles à la consommation.

Cela ne veut pas dire que vous devez cesser de manger du bœuf ou de la viande, qui sont utiles à la santé humaine.

Mais c’est un moyen de se rappeler à quel point ces mets sont précieux.

Où est le compteur d’eau ?

Par convention scientifique, il existe deux limites planétaires pour l’eau des précipitations.

Les hydrologues ont écarté de leurs calculs les eaux gelées.

Ils considèrent que le cycle de l’eau est perturbé si :

  • 10 % des eaux vertes sont touchées par des anomalies, c’est-à-dire une sécheresse excessive des sols ou, au contraire, des sols gorgés d’eau ;

  • 11 % des eaux bleues sont touchées par des anomalies, c’est-à-dire des rivières à sec ou des crues excessives.

Ils estiment que ces deux limites ont été dépassées : 18 % des eaux vertes et 15 % des eaux bleues de la planète seraient perturbées.

Et les eaux grises, ça compte ?

Cette eau vient aussi des précipitations, elle est aussi en circulation. Mais elle a été utilisée pour des activités humaines.

Il s’agit des eaux usées qui peuvent être traitées facilement.

Cela inclut :

  • les eaux domestiques, hors eaux des toilettes ;
  • les eaux agricoles ;
  • les eaux industrielles.

Certaines eaux, très polluées, sont exclues de cette catégorie un peu floue.

Pour les hydrologues, les eaux grises représentent une ressource en eau douce accessible et réutilisable.

Ces eaux grises sont parfois utilisées dans les zones où l’eau est rare. C’est le cas de la ville de Dubaï, par exemple, aux Émirats arabes unis, qui dispose d’un circuit d’eau fermé.

L’eau peut y être utilisée de manière continue.

En réalité, les eaux grises représentent une quantité assez faible de l’eau en circulation (moins de 1 %).

Leur avantage est d’être disponibles immédiatement et d’éviter d’accroître la pression sur les eaux bleues, habituellement prélevées.

Une ressource menacée

Toutes ces notions ont été développées pour aiguiser le regard humain sur l’eau douce et ainsi mieux préparer l’avenir.

Il ne suffit pas de dire qu’il existe un cycle naturel de l’eau.

Encore faut-il que l’eau qui circule soit potable et non toxique.

L’eau douce, ce n’est pas uniquement une eau sans sel.

C’est aussi une eau sans pesticides, sans aluminium, sans plastiques, sans hydrocarbures, sans solvants chimiques, sans bactéries dangereuses, etc.

La nature filtre l’eau, c’est un fait.

Mais le rythme des pollutions humaines est trop rapide pour qu’elle puisse suivre.

Ainsi, la quantité d’eau non toxique à notre disposition diminue.

Quelles sont les solutions collectives pour préserver l’eau ?

La première réponse au problème, c’est d’abord une prise de conscience généralisée.

La question de l’eau est déterminante, et il y a urgence à agir.

Cela pourrait passer par un changement de perspective : l’eau est un bien commun et doit être considérée comme telle, ce qui peut avoir des effets sur le plan juridique (et accessoirement pour les vendeurs d’eau).

L’eau doit être protégée, ce qui implique d’investir massivement dans les canalisations et les circuits de distribution d’eau, qui sont souvent vétustes et défectueux.

Rien qu’en France, les fuites du réseau seraient massives.

On perdrait l’équivalent du lac d’Annecy tous les ans à cause d’un manque d’entretien des canalisations. (3,4)

Comme le dit Charlène Descollombes, c’est un investissement nécessaire pour nos enfants.

Par ailleurs, cela veut aussi dire que la déforestation, la bétonisation et l’extension des villes doivent être évitées au maximum.

De même, une attention particulière doit être apportée à la pollution atmosphérique.

Car l’eau de pluie, pour se condenser, se structure autour de particules fines. Dans la nature, cela se fait autour de bactéries, de spores de champignons ou de poussières de forêt ou de volcans.

Mais dans un monde pollué, elle se constitue autour des particules de pollution émises par les villes, l’agriculture conventionnelle ou les routes.

Et au niveau individuel ?

Vous pouvez, bien sûr, opter pour une consommation responsable, en choisissant par exemple d’adopter une alimentation et un mode de vie plus frugaux.

Mais votre action sera particulièrement utile au niveau local si vous avez un jardin : les plantes que vous y mettrez, ou les mares que vous aménagerez, pourront avoir un effet sur la circulation de l’eau.

Lorsque vous permettez à l’eau de passer plus de temps chez vous, en construisant des écosystèmes durables, vous avez une action sur ce fameux cycle de l’eau.

Vous agissez aussi sur votre climat local.

Car les arbres et les plantes appellent les nuages.

Cela vous permet de mieux conserver l’eau verte et l’eau bleue de votre terrain.

C’est utile pour vous, autour de vous, et pour les générations qui viennent.

Solidairement,

Julien

Les entreprises les plus rentables sont souvent celles qui contrôlent des ressources vitales comme les traitements médicaux, l’énergie ou l’eau potable.

Malgré des revenus déjà colossaux, ces acteurs économiques cherchent continuellement à accroître leurs marges.

Une logique de profit qui, hélas, peut parfois compromettre notre santé.

Partagez-nous vos idées et vos textes de pétition en cliquant ici.

Pourquoi créer une pétition ?

Il est important et nécessaire que les opinions et valeurs des citoyens soient prises en compte en permanence et pas uniquement au moment des échéances électorales.

Une pétition est un moyen d’action efficace, pour que les citoyens reprennent le pouvoir sur les combats qui leur semblent justes.

Vous aussi, prenez part à la mobilisation citoyenne !

  1. « Le cycle de l’eau », SAUR
  2. « Diététicienne Nutritionniste Bordeaux », Charléne Descollonges
  3. « La Vérité Sur Le Cycle De L’eau », Chaîne « L’Esprit Sorcier », YouTube
  4. « CYCLE DE L’EAU : Comment ça marche ? », Chaîne « Astrapi – Bayard Jeunesse », YouTube
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40 Comments
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Odette
26 jours il y a

Il y a un gros problème de concertation au niveau national, les élus, les institutions, les entreprises privées, etc ont oublié que l’eau est un bien commun, qu’ils ont le devoir d’en prendre soin
L’argent, les profits ont pris le pas sur tout dans cette société qui fonctionne globalement à contre courant, sans logique, sans concertations, sans vision d’un projet commun

Des exemples de gaspillage, de manque d’entretien des canalisations etc… il y en a à la pelle
Sans parler des industries & cie

À bien y réfléchir, vous transposez dans d’autres domaines, tels que l’électricité, les déchets etc…
La problématique semble se répéter…
Les consommateurs qui font extrêmement attention à tout semblent désabusés par autant de bêtises, d’incompétence, de cupidité…..

Même avec une prise de conscience générale, rien n’y fait

Les personnes aux commandes sont aveuglées par le profit, leur égoïsme, totalement incapables de prendre de la hauteur,
Léguer une planète plus saine aux générations futures est vraiment le cadet de leurs soucis !

Beaucoup travaillent & œuvrent en silence pour le bien commun, en prenant soin de la terre, de l’eau, en ne produisant aucun déchets, en gérant un compost, un jardin, en limitant la ressource en eau, avec 10 mille astuces

Avoir de l’eau potable dans les toilettes est une ineptie
Alors, Avis au secteur du BTP, aux cabinets d’ architectes, commencez donc par installer des toilettes avec un lavabo au dessus du réservoir afin que l’eau savonneuse puisse servir de chasse d’eau. L’eau de pluie ou l’eau de la douche (jusqu’à ce qu’elle soit chaude) doit être récupérée, pour une utilisation de la chasse d’eau
Il y a tant à faire, qu’il faut commencer juste par du bon sens !
Merci à tous ceux & celles qui, dans la continuité des valeurs familiales, œuvrent dans l’ombre depuis 30, 40,50 ans ou plus ! Je rends hommage à mes parents, mes grand parents, qui malgré le peu de moyens ont pris soin de cette belle planète bleue !
N’oubliez pas, la nature est ce que nous avons de plus beau ! Elle pourra se passer du genre HUMAIN……

26 jours il y a

Je ne suis pas inquiet. Avec l’augmentation du CO2, l’eau verte est en augmentation puisque les forêts augmentent partout

27 jours il y a

bonsoir
dans votre article vous parlez des fuites d’eau sur les réseaux de distribution.
j’ai 73 ans . il y a très longtemps j’ai envie de dire les années 19701980 la gestion des réseaux a été confié a des entreprises privées qui étaient soit disant plus capable de gérer les réseaux a la place des communes.
ces entreprises( lyonnaise des eaux entre autres )devaient entretenir les réseaux . en fait ils n’ont jamais rien fait mais ils ont augmenté le prix du m3 d’eau.
aujourd’hui les communes reprennent la gestion et font les travaux au frais du contribuable.
et on nous bassine sur nos consommations….
pouvez vous vous renseigner sur la validité de ces infos , me tenir informé . il y a surement quelque chose à faire
merci pour votre retour

Véronique Borde
27 jours il y a

Il ne faut pas manger ceci, pas manger cela, ne pas se laver, ne pas se chauffer, ne pas habiter dans plus de 25m2 – a-t-on encore le droit de respirer ???

24 jours il y a
Répondre à  Véronique Borde

A condition de payer la future taxe de pollution de l’air que l’on respire sans quoi on sera condamné à respirer en milieu fermé…

Francis
27 jours il y a

Le chiffre de 15000 litres d’eau pour produire 1 kg de viande de boeuf reste un mensonge. C’est comme si on reprochait à l’automobile de consommer x litres d’eau au km sous prétexte qu’il pleut sur les routes.

Berthou Pierrick
26 jours il y a
Répondre à  Francis

Bonjour Monsieur.
Vous avez tout à fait raison! Que devient l’eau bu??? On nous laisse penser qu’elle disparaît, alors qu’elle ressort! C’est toute la différence entre consommer et utiliser!

Conduzorgues
27 jours il y a

Bonjour, dans un premier temps, j’ai effacé. Votre titre n’est pas attirant. J’ai lu le commentaire et l’analyse , par la suite , et j’ai signé. La sur urbanisation est destructrice. La France campagnarde, que je connais dans ses détails , est encore dans de bonnes conditions.

Véronique Borde
27 jours il y a
Répondre à  Conduzorgues

Nulle part dans l’article on n’explique comment l’eau peut « disparaître ». Car cela n’est pas possible. Le cycle de l’eau passe bien par l’évaporation et la condensation. J’ai posé la question à des dizaines de personnes, aucun n’a su me dire comment l’eau « disparaît ».

Pierrick berthou
26 jours il y a
Répondre à  Véronique Borde

Bonjour.
C’est toute l’absurdité de leur résonnement!
L’eau ne disparait pas….
C’est un cycle !!!!
On ne consomme pas l’eau, on l’utilise….

25 jours il y a
Répondre à  Véronique Borde

La quantité d’eau pure diminue à cause de l’accroissement de la pollution.
Sachant que des ours polaires sont imprégnés de PFAS, on voit qu’une partie de la pollution suit le cycle de l’eau, donc entre les pluies acides, ou déjà polluées, on n’a de moins en moins d’eau « PURE ».
https://lejustenecessaire.wordpress.com/2025/05/16/le-co2-probleme-des-siecles-futurs/

Nounours
24 jours il y a
Répondre à  ROUGIER JP

Bonjour,
Premièrement, l’eau pure n’existe pas sur terre. Si elle l’était, elle serait trop corrosive et presque aucunes canalisations pourraient y résister. Heureusement, l’eau est chargée de diverses sels bons pour l’homme.
Deuxièmement, j’adore votre argument péremptoires au sujet des nounours blancs et des pluies prétendument acides.
Pouvez-vous me fournir une seule étude d’un scientifique sérieux qui démontrent votre propos au sujet des PAFS. Je parle d’une étude revus par des pairs…
Franchement, j’en doute !
Les pluies acides datent de l’époque du prétendu refroidissement climatique de Jean Jouzel dans les années 70.
Encore un plouf de ce pauvre type.
Troisièmement, un ou plusieurs nounours blancs seraient porteurs de PAFS et vous en déduisez immédiatement que ce serait le cycle de l’eau… Vous êtes très fort.
La lecture du document en lien que vous fournissez n’est pas un étude mais un article écrits par des idéologues mais rien de scientifiques.
Parler d’une augmentation température de 1,6°C, de 8°C est clairent mensonger. Pourquoi ? Dans le rapport du GIEC AR6, la supercherie du RCA a été mise jour car la courbe qui présente le flux soleil a été inversée par une multiplication permettant -1… Sans doute volontairement.
Grâce à cette courbe, on voit clairement que ce qui a été observé dans notre système solaire depuis 2000 au moins, le flux solaire a augmenté de 2à 3W/m2. Ce qui explique largement l’élévation de la température terrestre.
Donc, Trump à raison, le RCA est une gabegie pour mieux tenir la population par le bout du nez.

Catherine
27 jours il y a

Je vous remercie pour cette mise au point. Mais, suite à ce constat et aux conseils qui me sont adressés pour gérer l’eau de mon robinet ou de mon jardin, quelle est la demande ? Cela ressemble à une lettre ouverte dont je ne suis pas la co-autrice, que je ne peux donc pas signer. En quoi est-ce une pétition ?

Claude
27 jours il y a

Voilà l’argument qui va nous priver même du droit à l’eau. Bonjour bonjour le dupe

P. K.
27 jours il y a

Ca m’énerve de voir que l’on tire sur la viande de boeuf. Je vous laisse manger de l’herbe et je vous souhaite bon courage pour faire vos muscles, sans parler d’avoir un esprit combatif. Car dans le monde actuel, et encore plus dans celui de demain, il va falloir être combatif. Regardez Séquoia Santé.
Tirez plutôt sur toutes les cochonneries vendues pas cher ici et produites à l’autre bout de la planète. Dégommez aussi les pubs des grandes surfaces qui font croire aux pauvres naïfs qu’il est possible de toujours payer moins cher (et dont nous, personnes qui prenons soin de nous en en payant le prix, devrons payer les frais de santé)

Rabatel
27 jours il y a

La consommation des vaches est complètement farfelue, on mélange des poires avec des carottes.
De toute évidence, c’est écrit par un farouche végétarien !!!

Benoit
27 jours il y a

Bonjour, il me semble évident que nous payons de nos jours les politiques de remembrement et de drainage instituées dans les années 1970. Il serait grand temps de replanter des arbustes, des arbrisseaux et des arbres. Tous ces végétaux produisent de l’humus pour protéger les sols de la dessiccation. L’humus agit comme une éponge en retenant l’eau et en la redistribuant quand il y en a besoin. Dans les villes nous pourrions aussi utiliser des dalles à engasonner pour faire des trottoirs et des parkings. L’eau pénètrerait ainsi dans les sols. Il serait aussi opportun de ne pas trop faire de barrages sur les rivières. Nous pouvons aussi végétaliser les murs et les toitures. Il existe aujourd’hui de nombreuses solutions à mettre en place. Certes cela demande de la l’information, de la formation et de la conviction auprès des populations. Humainement et Naturellement, Benoit

Armac
27 jours il y a

Bonjour, si la France a montré l’exemple en adoptant une gestion des eaux par bassin hydro, une gestion du trait de cote et de ses aménagements dans les annees 60/70 ! les profits des gestionnaires l’ont emporté.
Ils sont nombreux les départements qui ayants epuises leur ressource en eau, s’alimentent via les eaux du Rhone.

Cela n’a jamais titillé la conscience d’un Préfêt de région , de departement, d’un sous prefet de directeurs de services ( sauf celui de la police de l’eau, il y a 8 ans que nous savions cela, merci E. Pour ce travail) encore moins les Maires les C. Regionnaux les C. Departementaux …

Et l’on continue de deverser dans les Fleuves et rivieres tous les polluants ( micros piastiques huiles etc) sans aucune attention .

Un ballot de paille ferait mille fois mieux que rien .

J’habite dans l’Herault….. Vive le tourisme .
JLA.
Depuis les annees 80 les services de l’Etat faisaient mention des pollutions des sols , sous sol et des nappes, 60 ans plus tard , on va demander à tous de payer les factures car les caisses sont vides. Etrangement tous les Elus de tous bords , les scientifiques , trouvent que c’est une tres bonne solution.

Pourquoi ?

Non je comprends mais ne signerai pas .

Diana
27 jours il y a

J’économise l’eau car depuis toute petite, le manque d’argent m’a éduqué naturellement. Je plante beaucoup, il faut tailler, le composte c’est bien mais il faut avoir de la place. On ne peut plus brûler les déchets (une fois par an ou tous les deux ans). Il n’y a plus de ramassage, il faut avoir un véhicule qui permette de transporter les déchets verts à la déchetterie. Tout est contraignant surtout quand l’âge avance. Alors j’ai enlevé mes arbres, je coupe le plus possible. Il n’y a pas de cohérence dans la gestion écologique. Les services nécessaires ne suivent pas.

Véronique Borde
27 jours il y a
Répondre à  Diana

Brûler les déchets produit du chauffage urbain. Quand on le fait en Suède on nous le donne comme exemple d’écologie ; quand on le fait à Paris on nous dit que ce n’est pas bien !

kataton
27 jours il y a

les animaux comme le boeuf que vous citez ne sont pas des « mets » ils sont des êtres vivants sensibles qui ne sont pas fait pour être mangé, et bien sûr qu’il faut arrêter de manger de la « viande » d’abord par éthique puis pour préserver notre planète

Véronique Borde
27 jours il y a
Répondre à  kataton

Et les zèbres, sont-ils faits pour être mangés ? Pourtant que mangeraient les lions ?
Mais je suis d’accord que les « écolos » feraient mieux d’avoir plus de compassion pour les animaux; ce n’est malheureusement pas le cas.

Dernière modification le 27 jours il y a par Véronique Borde
27 jours il y a

Bonjour,
Dans votre message, vous oubliez une chose importante qui influe sur les précipitations et la qualité de l’eau…
Il s’agit des micro plastiques qui se trouvent partout, même dans notre corps… dans les pluies,les grêlons et la neige…
Il faut agir sur notre utilisation de ce matériau sans tarder si nous voulons préserver l’eau

Bey
27 jours il y a

Le sujet abordé est important mais l’article présente des biais importants qui me font douter de l’intention de l’auteur. On mélange des faits incontestables avec des conventions, des avis, des conseils de grand mère pertinents. On utilise un concept « les scientifiques » qui ne veut rien dire. Il n’y a pas de mise en échelle des effets et des causes. La consommation d’eau par kilo de viande est farfelue .La pétition est parfaitement justifiée.l’article est anxiogène dans la tendance de l’époque.

Nounours
24 jours il y a
Répondre à  Bey

Je valide.

27 jours il y a

Il y a quelque part comme un problème !!!!!! Cela fait des années que l’on nous parle de crise de l’eau, du manque d’eau, etc; etc… MAIS !!!! nombre de gens prennent 3 douches par jour; MAIS ; on continue à ouvrir des centres de jeux aquatiques ; Mais on continue à utiliser des canons à neige ……… Bref la liste serait encore longue !!!! Alors, derrière ces belles paroles d’écolo, dans les faits, peu de changement & la course au fric ne va pas arranger les problèmes que notre égoïsme va laisser aux futures générations

Véronique Borde
27 jours il y a
Répondre à  BORETTI

Personne ne prend 3 douches par jours, mais de toute façon il vaut mieux trop se laver que de puer.

Nounours
24 jours il y a
Répondre à  Véronique Borde

Ce n’est pas faux.

Baret alain
27 jours il y a

Arrêtez d’inventer de nouveaux moyens pour faire peur .Vous jouez aux apprentis sorciers.

Donato
27 jours il y a

Merci pour cet article, qui remet les pendules à l’heure sur la hiérarchie des ressources que l’homme influence (souvent en mal). Nous avons vécu des millénaires sans pétrole, sans électricité, sans internet, mais jamais sans eau. L’eau, c’est la vie. Quand nous polluons l’eau, c’est tout le vivant que nous condamnons.
Il manque peut-être un point : quelles seraient les alternatives, comme le désalement de l’eau de mer ? Avec quelles technologies, et à quel coût ? La prise de conscience de la valeur de l’eau douce passe peut-être aussi par le réalisme sur les fausses bonnes idées que nous avons tous en tête.

Michel
27 jours il y a

Une fois de plus, on nous fout la trouille.
C’est pénible

Legrand
27 jours il y a
Répondre à  Michel

La nature est souvent excessive avec des cycles secs et d’autres humides. Il faut lire l’histoire du climat d’Emanuel Ladurie qui retrace le climat de l’an mil au 31 12 1999. En hiver il est important de stocker l’eau des rivières, plutôt que la laisser devenir de l’eau salée. Il faut encourager la construction de bassine pour stocker l’eau douce. Si elle s’évapore, elle formera de nouveaux nuages qui se transformeront en pluie. Evitons de faire peur sur le possible manque d’eau, mais une gestion rigoureuse et de bon sens est nécessaire.

Véronique Borde
27 jours il y a
Répondre à  Legrand

Oui, le climat a toujours été « déréglé ». Déjà dans la Bible on parle de 7 années de famine et 7 années d’abondance. Et durant l’Antiquité et le Moyen-Âge il a fait plus chaud que de nos jours. Ces pseudo-écolos feraient bien de se cultiver un peu.

Diana
27 jours il y a
Répondre à  Michel

Oui toujours l’arme de la peur au lieu d’apporter des solutions. Que dire des pays qui manquent vraiment d’eau alors que la France bénéficie d’un énorme réseau fluvial et des pluies abondantes.

Pourquoi créer une pétition ?

Il est important et nécessaire que les opinions et valeurs des citoyens soient prises en compte en permanence et pas uniquement au moment des échéances électorales.

Une pétition est un moyen d’action efficace, pour que les citoyens reprennent le pouvoir sur les combats qui leur semblent justes.

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