Cela fait des années que je suis le discours de Jean-Marc Jancovici.
C’est l’un de ceux qui abordent les débats sur les défis écologiques de notre temps de manière posée et argumentée.
Ce n’est pas non plus un moralisateur. Il ne juge pas les actions des êtres humains.
Il détaille des faits et propose des solutions. Point.
Et parfois il ajoute une plaisanterie et le public sourit. (1)
Soudain, un sujet difficile et angoissant devient plus léger. Jean-Marc Jancovici donne envie d’agir.
Je suis donc ravi de voir qu’il intervient de plus en plus dans le débat public, notamment auprès des médias grand public. (1,2)
La planète terre n’est pas extensible
Son attention au départ ne s’est pas portée sur le réchauffement climatique mais sur la surconsommation des ressources planétaires, notamment fossiles.
Jean-Marc Jancovici , dans une conférence donnée à l’Ecole polytechnique en 2021, rappelle qu’il y a 20 000 ans, la terre vivait une époque de glaciation. (3)
Il n’était pas possible de cultiver la terre. Puis, la température a augmenté de 5° au fil des millénaires et les humains se sont sédentarisés.
L’être humain a pu transformer de plus en plus de ressources naturelles en bien de consommation.
Et cela lui a réussi.
10 000 ans plus tard, sa population a considérablement augmenté. Elle était de 5 ou 6 millions sur l’ensemble de la planète. Elle est désormais de 8 milliards.
Mais ce mode de fonctionnement est en train de trouver sa limite.
Le terre et les systèmes naturelles ne peuvent plus soutenir le niveau de prélèvement de ressources que lui font subir les humains.
Les forêts, les sols, les stocks d’énergie fossiles ne se renouvellent plus assez vite par rapport à l’activité de transformation humaine.
Le réchauffement vient accentuer ce phénomène.
PIB et croissance des notions obsolètes
Jean-Marc Jancovici rappelle qu’en économie, de manière conventionnelle, on considère que la terre et les ressources naturelles ont été données gratuitement. (4)
Il précise que le PIB mesure le taux de transformation des ressources naturelles en biens de consommation.
Il ne prend pas en compte les stocks naturels ni la pollution.
Cela ne permet pas de mesurer quel est le coût réel de notre consommation par rapport aux ressources qui sont à notre disposition.
Des machines énergivores
Jean-Marc Jancovici résume la situation ainsi : “l’énergie c’est des croquettes pour machine”.
Il explique que pour chaque action du quotidien, les humains du XXIe siècle utilisent de nombreuses machines.
Se vêtir, manger, dormir, faire le ménage, etc. toutes ces activités quotidiennes se font grâce à l’aide d’outils motorisés.
Et à chaque fois, la débauche d’énergie est considérable.
Un ascenseur utiliserait l’équivalent de 50 cyclistes entraînés pédalant à fond la caisse.
Pour un tracteur, il en faudrait 600 et un engin de chantier, 10 000 etc.
Ce “parc de machines” utilise toute cette énergie.
Elles dévorent le sous-sol et ce faisant démultiplie la puissance musculaire de l’humanité par 100.
Sans les machines, la production mondiale ou le PIB mondial serait divisé par 100.
Oui, il faut gérer cette décroissance, mais les gouvernements ne le font pas.
C’est une décroissance Ubérisée, où chacun fait ce qu’il veut, sans coordination, même au niveau des états.
On n’impose rien aux entreprises, elles sont seulement sollicitées… quand à la finance, elle profite.
https://lejustenecessaire.wordpress.com/2023/04/13/on-ne-freine-pas-on-accelere/
L’économie basée sur le profit ne sera jamais écologique, il lui faudra toujours plus, même si on la verdit… Il faut repenser le modèle économique cause de nos problèmes.
Les ressources de la planète doivent être gérées mondialement, car elles nous concernent tous, maintenant et dans le futur. Si rien n’est fait, on le voit déjà, il y aura des guerres pour chaque matière rare mais nécessaire.
Oui pour la sobriété !
Mais SURTOUT que les grands « inquisiteurs-donneurs-d’ordre-et-surtout-de-leçons » et les « escrologistes » (comme Al Gore par exemple) donnent l’exemple en s’appliquant à eux-mêmes, 5 années durant, toutes les mesures qu’ils veulent nous imposer.
APRÈS nous en reparlerons !
En réalité, toutes les personnes saines, douées de raison et de respect, non corrompues par le pouvoir et l’argent, agissent DÉJÀ comme il faut. Mais à cause de tous les hypocrites précédemment nommés, ces personnes vont sombrer en passant de la sobriété heureuse à l’enfer de la pauvreté.
Quant au nucléaire dénoncé par certains, on observe malheureusement l’effet ciseaux de l’ignorance crasse de la population d’une part et de la propagande « escrologique » d’autre part : avant de dire quoi que ce soit sur ce sujet, les « bien-pensants » devraient d’abord se renseigner auprès des personnes qui savent et sont dépourvues de conflits d’intérêt. Cela passe donc par en tout premier lieu, éliminer le canal Greenpeace et autres propagandistes délétères comme nos pseudo « Verts »….
Pour que cette évolution se fasse le mieux possible, j’ajouterais : 1) connaître les besoins vitaux qui ne sont pas que physiologiques mais aussi psychologiques, émotionnels, intellectuels et spirituels (recherche de sens); 2) Apprendre à les identifier à travers les signaux de manque notamment émotionnels et à les distinguer des manières de les satisfaire et des envies; 3) Apprendre comment les satisfaire adéquatement. Ils sont incontournables par définition. Cette connaissance et cette pratique sont une base de résistance à la surconsommation, de nécessité d’entraide pour le bonheur, la santé et le bien-être de tous les vivants et de la planète. Plus d’info sur pourlebonheur.be
Pour que cette évolution se fasse le mieux possible, j’ajouterais : 1) connaître les besoins vitaux qui ne sont pas que physiologiques mais aussi psychologiques, émotionnels, intellectuels et spirituels (recherche de sens); 2) Apprendre à les identifier à travers les signaux de manque notamment émotionnels et à les distinguer des manières de les satisfaire et des envies; 3) Apprendre comment les satisfaire adéquatement. Ils sont incontournables par définition. Cette connaissance et cette pratique sont une base de résistance à la surconsommtion, de nécessité d’entraide pour le bonheur, la santé et le bien-être de tous les vivants et de la planète.
Il est bon d’échanger, chacun a sa vérité sur tel sujet ou autre, nous nous accordons à dire qu’il y a quand même un impact réel de nos activités sur cette terre. La surpopulations est mise en avant, hors on gaspille beaucoup (abondance) moi le premier.
Une grande part des terres sont utilisées pour les bovins (viande, lait) hors on peut facilement remplacer par meilleur et plus propre. égoïstement, je prend ma voiture pour me déplacer j’emmène 1 tonne minimum avec moi sans penser que multiplier par 5 milliards ça impacte notre environnement. j’ai un voile devant les yeux, une inconscience dirait on!
mangerons nous notre argent quand il y a aura plus de poissons dans les océans, de végétaux, d’arbre d’insectes sur notre belle planète?
travailler ensemble les uns avec les autres est aussi possible, ce type de société encourage l’individualisme, le non respect de notre nature, c’est pas tant le nucléaire ou autre énergie qui aggravent le climat, je dirais notre façon de vivre, d’échanger mais de prendre en compte l’éducation des plus jeunes aujourd’hui car c’est bien eux qui ferons mieux si d’ici là nous continuons à vivre encore inconscient.
J’espère évoluer en changeant ma vision sur ce qui m’entoure!
oui, il semble intéressant, mais je ne peux pas accepter son soutien à l’énergie nucléaire comme alternative; héritage pourri laissé à nos génération futures. Donc je ne soutiendrai pas cette démarche.
Jean-Marc
La décroissance low-tech pourquoi pas, surtout s’il s’agit de préserver les ressources de la planète et de limiter la pollution dont nous pâtissons tous…
Mais penser que la « décarbonation » va limiter l’augmentation de la température et jouer sur le « réchauffement climatique » est une vaste fumisterie: écoutez donc les vrais scientifiques, ceux qui étudient le Soleil comme les astronomes: le CO2 (d’origine humaine) n’a que peu d’impact sur la température, et il a de tout temps varié considérablement, indépendamment du peuplement humain…
Je ne connais pas Jean Marc J, mais ce dont je suis certaine, c’est que la sobriété est plus que nécessaire. Elle doit devenir la ligne de conduite dans toutes les couches de la société, hormis bien sûr ceux qui la vivent déjà, et ceux qui connaissent plus la pauvreté que la sobriété. De simples règles de vie dans les familles, l’arrêt de la course aux bénéfices surdimensionnés pour les entreprises… et l’exemplarité du gouvernement sont plus que nécessaires. Et j’ajoute l’arrêt de l’exploitation des ressources étrangères et des profits obtenus au détriment des populations. N’oublions pas que nous ne valons pas mieux que les esclavagistes des siècles passés. Certes nous n’approuvons pas tous ces faits mais hélas ils existent et participent malgré nous à notre petit confort !
J’aprouve le déroulé de cet exposé de la situation,mais je suis en désaccord avec Mr Jancovici sur la production d’ énergie necessaire malgré les efforts de sobriété et de décroissance ; car le nucléaire ( voir les soutients financiers de ce monsieur) ,sans parler de ses inconvénients, ne pourra être actif que d’ici 15 ans minimum et le temps presse pour decarbonner;
IL Y A BIEN LONGTEMPS DEJA QU’UN CERTAIN PIERRE RABHI VANTE LES BENEFICES HUMAINS DE LA « SOBRIETE HEUREUSE » … AURIEZ-VOUS QUELQUES METROS DE RETARD???…
Bonjour,tout ce qui est dit est vrai .je veux juste signaler qu’au sujet du nucléaire ce monsieur ne dit que des contre vérités.ce qui est certain par contre c’est que le nucléaire ne sauvera pas le climat.
A part la qualité de l’analyse, une chose a également mon attention : l’auteur de l’analyse est un ingénieur. Cela ne me surprend guère. L’économie politique ainsi que le management sont deux merveilleuses sciences mais, contrairement aux idées reçues, elles ne sont pas des sciences « molles » (par opposition aux sciences dites « dures »). Elles sont mêmes plus complexes et plus dures que les sciences dites « dures ». Les systèmes d’enseignement de l’économie politique et du management, qui relèvent des sciences de l’action et de l’efficacité (la praxéologie) et non des sciences humaines, doivent être révisés radicalement. Il est inconcevable que le plus souvent les ingénieurs des grandes écoles qui s’intéressent à l’une de ces deux disciplines, dépassent en compétence les économistes ou les gestionnaires. Bien entendu, il y a bien des diplômés de l’économie ou de gestion qui excellent dans leurs domaines respectifs. Mais cette excellence est due notamment à leur grande intelligence et non à la qualité des cursus d’études. La faute incombe aux systèmes d’enseignement de ces deux disciplines. Et le mérite revient aux ingénieurs. Je me suis investi à améliorer, un tant soit peu, le système d’enseignement de gestion, en proposant quelques grands axes d’amélioration, mais c’était une peine perdue.
Bonjour c’est facile à dire, mais à faire pratiqué c’est une autre affaire !!! la nouvelle génération est trop mal habitué ,pas comme la notre qui somme habitué à faire attention à l’électricité à l’eau à ne pas gâché la nourriture et bien d’autre choses ; je suis de 1948 j’ai pourtant bien éduqué mes trois enfants dans se cense ,mais eux ils n’élèvent pas leurs enfants de la même manière, c’est bien dommage !
Notre planète n’en peut plus des humains! De notre mode de vie consumériste et terriblement délétère. Les industries fabriquent pour satisfaire une demande croissante, artificielle et dangereuse, les consommateurs jettent ces biens le jour même ou un an plus tard, ceux-ci se retrouvent dans d’immenses déchèteries, qui polluent l’eau douce, les mers et océans. Il faudrait arrêter ce massacre! Rien ne doit être jeté. Tout est recyclable. L’industrie qui produit des voitures, des ordinateurs, des vêtements, des emballages doit les récupérer pour les recycler. De leur côté les consommateurs doivent modérer leur consommation. Qu’on arrête la pub a outrance, et qu’a la place on diffuse des messages d’utilisation modérée. (C’est pas gagné !). Ils existent déjà mais à petite échelle et n’ont pas l’impact nécessaire pour changer les mauvaises habitudes.
Ceux qui trouveront le moyen d’inverser les choses, de briser ce cercle vicieux, mériteront la reconnaissance universelle. Il s’agit de sauver la planète et la vie naturelle qui en dépendent. Le concours est ouvert!
Evelyne, le mur, y à longtemps qu’on est passé au travers. Ce dont tu parles est L’AUTRE COTÉ.
Réduire la consommation et ne plus rien jeter auraient un impact important sur les malheurs de notre planète. Celui qui trouvera comment faire méritera la reconnaissance universelle. Mais pour l’instant ce sont ceux qui font la promotion de la destruction de la planète qui sont écoutés, s’enrichissent et sont cités en exemple! On va dans le mur!
OK concernant Jancovici sur nombre de problèmes. par contre attention aux contre-vérités concernant le nucléaire. Il faut savoir que carbone 4 dont il est actionnaire, est financée à 8% par EDF, ceci expliquant sûrement cela….
« Pour que cela se passe bien, l’idéal serait évidemment de pouvoir garder des structures les plus démocratiques possible afin de permettre au dialogue social d’avoir lieu à tous les niveaux. »
Je suis tout a fait d’accord avec ça mais c’est mal parti avec notre gouvernement et particulièrement Macron qui n’écoute personne et qui décide tout tout seul envers et contre tout, « quoi qu’il en coute comme il dit » et qui contrairement à ce qu’il dit qui n’assume rien car ce sont les français qui assument et assumeront!!
Je n’ai pas l’impression que les Etats-Unis, par exemple, fassent quoi que ce soit pour devenir « économes » en énergies, ni que la Chine ait l’intention de stopper sa croissance. La France ne représente rien au niveau de la planète. Nous n’avons, sans une réglementation mondiale acceptée, aucune chance d’avoir la moindre influence sur la décroissance. Est-ce que je me trompe ?
Vous habitez en Europe et vous avez deliberemment choisi la voie de la recession. Ou vos chers polticiens plutot, completement incompetents sur le sujet. Les moulins a vent, le panneaux solaires, les voitures electriques , sont de pures idioties promptes a garnir leurs poches. En France vous produisez moins de 1% du CO2 mondial et pourtant vous vous appretez a vivre comme au Moyen Age. 99% d’entre vous n’ont jamais passe une nuit dehors, et n’ont jamais marche 50 km d’affilee. Donc vous preparez ca pour vos enfants et petits enfants qui vous remercieront comme il se doit. J’habite en Extreme Orient . Que ce soit dans les pays avances , Chine. Japon, Coree, ou les pays retardes, Birmanie, Malaisie, Indonesie etc, vos niaiseries ils n’en ont que foutre. Valable pour l’Afrique, l’Amerique du Sud, Russie, les USA et autres a nommer… Vous etes seuls dans votre poulailler, avec des observations completement biaisees et imbeciles, et des solutions de canards a qui on a coupe la tete et qui continuent a courir dans tous les sens. Les autres, dans le camp oppose au votre, n’ont que faire de vos ideologies et sont preoccuppes de ne plus devoir porter une cruche d’eau de 20 l sur la tete pendant 20 km, avoir au moins un vrai repas par jour, et ne pas mourir de froid pendant la nuit. Lorsqu’il sera temps ils auront la ressource de s’occupper de l’environnement de maniere intelligente et durable. L’energie ce n’est pas ce qui manque sur Terre, il y en a trop. Par ailleurs toutes les plantes se nourrissent de CO2. D’ici la, vous serez probablement tous morts, ou dans la situation de » Hunger Games « …
Ok Jean Bon. Si les pauvres ne l’étaient plus n’en voudraient-ils pas TOUJOURS PLUS comme les autres ? Ici, pas de geai moqueur et pas QU’UN Capitole, pas QU’UN président Snow. Il m’a fallu sortir du duvet couvert de …givre, dans le ruisseau le long de la route, l’eau limpide courait vite sous la couche de …glace ; à perte de vue les Cévennes. Ce n’est qu »1 détail . J’avais choisi. Combien serait prèt à tuer pour ne pas le vivre?..?..
Oui, 1/3 du monde est responsable de 75% des problèmes écologiques. Peut-être faudrait-il mieux partager ce bien être, et en même temps, se passer de beaucoup de gadgets.
Le toujours plus n’induit pas le toujours mieux.
Le nucléaire n’est pas une « low tech » et pourtant Mr Jancovici le promeut !