Après avoir été reportée plusieurs fois, la COP15 biodiversité devrait avoir lieu en décembre. (1)
Cette COP ou conférence des parties n’est pas la COP climat dont on entend plus souvent parler et dont la 27e réunion vient d’avoir lieu en Egypte. (1,2)
Ce sont deux cycles de discussions entre États distincts, même si les deux émanent de l’ONU et que les deux ont vocation à protéger l’environnement.
La COP Biodiversité vise à mieux protéger les espèces vivantes et à limiter les dégâts causés par l’activité humaine à la nature.
Elle devait avoir lieu en Chine mais sera finalement organisée à Montréal entre le 5 et le 17 décembre 2022 au siège du secrétariat de la Convention pour la diversité biologique (CDB) de l’ONU.
La question des réserves naturelles marines devrait être abordée.
Les défenseurs de l’environnement poussent pour que soit adopté un objectif 30 X 30.
L’idée serait d’ici à 2030 de protéger 30% des océans de la planète.
Pour la biodiversité, et donc pour les générations futures d’êtres humains, ce type de protection est très efficace.
Les zones sanctuaires où l’activité humaine est limitée permettent à la nature de se régénérer à une vitesse incroyable.
Cela permettrait notamment d’éliminer de ces zones la pêche industrielle qui est particulièrement destructrice de la biodiversité.
L’exemple de Papahānaumokuāke
L’histoire récente de la grande réserve de Papahānaumokuāke située autour de Hawaï a montré qu’une politique volontariste en matière de protection de la vie marine peut être bénéfique à tout le monde.
Il y a quelques années, les Etats-Unis ont décidé de faire de cette zone qui comprend de nombreux atolls et des lagunes une réserve naturelle protégée. (3,4)
La pêche y est strictement interdite.
La zone s’étend sur 1,5 million de km2. (1,3)
Il s’agit d’une des aires marines protégées (AMP) les plus grandes du monde.
Elle a été instituée en 2006 puis élargie en 2016.
Des chercheurs de l’université d’Hawaï et de Wisconsin Madison ont publié dans la revue Science des données montrant que dans la zone de pêche autour de la réserve naturelle les populations de thon jaune ou thon albacore sont de plus en plus péchés. (3,4)
Il y aurait même eu une augmentation de 54% entre 2016 et 2019.
Cela est dû à une augmentation sensible de la population de thons jaunes que les scientifiques attribuent à l’existence de la zone protégée.
Les stocks de poissons migrateurs se seraient en grande partie reconstitués.
Selon les chercheurs, le retour des poissons est lié à deux phénomènes : ils trouvent un refuge dans les eaux du sanctuaire mais aussi un lieu de reproduction.
Les pêcheurs des environs sont ravis parce que les captures sur l’ensemble des espèces locales ont augmenté de 8%. (3,4)
De leur côté, les chercheurs et les responsables de la réserve naturelle sont heureux de ce résultat inattendu. En effet, l’objectif premier de cette mesure visait à protéger les tortues et les baleines.
Enfin la population locale a accueilli cette initiative avec joie. Car il s’agit d’un lieu hautement symbolique à partir duquel une partie de la mythologie et de la cosmologie des anciens hawaïens s’est construite.
Très honnêtement Julien si cet article a pour vocation d’introduire la pétition, alors il y a hors sujet ou plus exactement travail bâclé, car effectivement la pêche intensive rejoint bien évidemment l’agriculture intensive !!!
Si c’est juste pour nous annoncer la COP15 du 5 au 17/12 à Montréal, belle promotion, mais rien d’intéressant réellement quand on voit le bide des derniers événements des mondialistes corrompus au G20 et COP27, qui n’ont accouchés que d’une mondialisation destructrice accentuée, de palabres grotesques de dirigeants élus et d’autres non élus n’ayant rien à y faire, le tout instrumentalisé par des cabinets de conseil ayant leur siège social dans le Delaware, et demandant aux peuples de moins consommer quand ces prédateurs voyagent en jet et sont bien conscient que la consommation de CO2 n’a rien, mais vraiment rien rien à voir avec la courbe de température sur terre, et ce depuis plusieurs siècles…
Ceci dit si tu m’invites à Montréal je viens 😉
Par rapport à la pétition, je ne vais pas faire le boulot à ta place, car il demande énormément de travail de recherche afin de comprendre les mécanismes profonds et réels qui ont conduit les producteurs à devoir toujours augmenter leur production (tout comme les pêchous comme on dit ici), et en même temps se retrouver brider par des ONG aux financements douteux mais obtenant l’adhésion grâce à un système de corruption très performant, et devoir utiliser toujours plus d’engrais chimiques, de pesticides et de semences OGM privées de leur pouvoir de ré-ensemencement naturel… Sachant que du coté pêche on est dans des mécanismes un peu plus complexes dans lesquels les mondialistes corrompus tentent de s’immiscer mais c’est plus compliqué…
Bref un vrai boulot d’investigation pour un reporter chevronné !!!
Bon courage Julien pour une suite cohérente de ton article…
Mettre la pression sur les oats comme l’Inde et la Chine serait sage plutôt sur de blâmer toujours l’Eurooe
Pourriez vous me dire qui est Julien pour cet article svp
Je ne pense pas qu’un blabla des politiciens sauvera les oceans.
Article intéressant, comme assez souvent sur ce site. Mais… pourquoi la pétition est-elle hors sujet ??? J’aurais tellement mieux compris une pétition pour que la France, premier pays au monde pour la surface maritime, grâce à ses confettis distribués sur toute la planète, y crée des aires marines protégées, de surfaces au moins équivalentes à celle d’Hawaï, et surtout mette en place les dispositions y interdisant réellement la pêche, ce qui n’est pas le cas actuellement.