La crise sanitaire du coronavirus a rappelé l’importance de la souveraineté alimentaire.
Durant les confinements, alors que l’activité économique s’est trouvée ralentie et que les frontières se fermaient, tout le monde s’est demandé si nous avions les réserves alimentaires nécessaires. (1)
De nombreuses personnes se sont ruées sur les supermarchés pour faire des courses conséquentes. Et le Président de la République, lui-même, a dû rassurer les Français en affirmant que le pays disposait de suffisamment de réserves alimentaires. (2,3)
Un enjeu stratégique
Or, la souveraineté alimentaire d’un pays dépend de la quantité de terres arables dont il dispose.
Par exemple, l’Arabie Saoudite, dont le territoire est essentiellement un désert, a acheté de nombreuses surfaces agricoles notamment en Ethiopie (plus de 10 000 hectares !) et en Papouasie pour garantir des approvisionnements à sa population. (4)
Ces investissements ont eu lieu après la flambée des prix des denrées alimentaires en 2007/2008. Les Saoudiens ont compris, à ce moment-là, qu’ils n’étaient pas à l’abri de la famine. (4)
La France a beaucoup de chance. Elle n’a pas de pétrole mais elle a de nombreuses terres agricoles. Certaines terres, comme la Limagne en Auvergne ou celles de la Beauce sont très riches. (5)
Mais cet extraordinaire trésor, qui constitue une part importante de notre économie, est fragile.
Il faut en prendre soin.
Quand les villes grignotent les campagnes…
Or en France, il est un problème dont peu de médias parlent : les villes gagnent sur les campagnes. Les terres agricoles si précieuses sont transformées en ronds-points et en terrains constructibles. Les villes s’étalent. (6)
En 2017, une expertise scientifique de l’INRA (devenu INRAE depuis) dresse un bilan inquiétant : la surface agricole, qui comprend les terrains cultivables et les prairies permanentes, a reculé de 7% en France lors des trois dernières décennies. (7)
Deux millions d’hectares agricoles ont disparu entre 1985 et 2015 !
Près de 10% du territoire, soit 50 000 kilomètres carrés, est artificialisé :
- 40% de cette superficie est occupée par les habitations ;
- 30% par des entreprises ;
- les 30% restants sont les aménagements liés au transport : aéroports, voies ferrées, parkings et bien sûr les routes et les autoroutes.
De manière assez logique, ce sont les régions déjà très urbanisées qui continuent à perdre des terres agricoles le plus vite : l’Alsace, l’Ile de France ou la région de Lille.
Hélas, ce sont aussi des zones où les terres agricoles sont exceptionnelles.
C’est un immense potentiel que ces régions perdent à chaque fois qu’un terrain se trouve transformé.
Et réhabiliter des zones artificialisées, lorsque c’est possible, prend du temps !
L’union populaire portée par la France Insoumise propose dans son programme ( Avenir En Commun) d’imposer la règle verte à l’économie, c’est à dire penser notre façon de produire à l’aune de la protection du vivant… vous savez ce qu’il vous reste à faire aux élections dd 2022!!
Liberté, égalité, fraternité.
Notre collectif CEINTURE VERTE DE MONTPELLIER https://ccvm.jimdosite.com n’a pas attendu pour tenter de réveiller nos élus et décideurs à l’échelle de la Métropole de Montpellier, championne française de l’étalement urbain et de l’expansion galopante.
Depuis cinq ans nous préconisons entre autres la sanctuarisation des espaces agricoles et naturels périurbains, en utilisant le dispositif du Code de l’Urbanisme que l’on appelle le PAEN. C’est aussi un programme d’actions pour la reconquête agricole de ces périmètres et le début d’une recontruction des campagnes dans et autour de la ville au plus proche des habitants et consommateurs, tout en les faisant bénéficier des bénéfices écosystémiques apportés par la végétation, les arbres et les sols vivants.
Bonjour
Oui c’est un fait que la population augmente . Les anciens restent dans leur grande maison . Les jeunes veulent une maison ce qui est normal .
Donc il faut construire ou et comment ???
Sur des terres non cultivables ?
Aujourd hui tout est fait pour ne plus aller en ville la voiture est de moins en moins autorisée alors nous allons au super centre commercial on peut se garer avoir beaucoup de magasins etc
Aujourd ‘hui chaque Commune veut tout: terrain de sports une population jeune pour garder son école etc etc etc Il faut sans doute que NOs Elus et nous mêmes souions plus réalistes et terre terre
Bon courage à Tous
Elles ont existé. C’était les meilleurs terres autour des villes (maraîchage). Dans les années 70, elles se sont transformées en zones pavillonnaires, en zones artisanales, pour les activités sportives… Je mes suis toujours posé la question, pourquoi ne pas les avoir laissées en zones tampons?
Problème très préoccupant en effet!
Dans le sud, la betonisation est démentielle et ne semble pas avoir de frein.
Dans notre petite ville de 5000 habitant dans l’arrière pays niçois, un programme immense de lotissements et de commerces est entrain de se construire….qui défigure le paysage et l’environnement.
Autre exemple, dans le Var, le dernier week-end d’août, nous n’avons pu nous baigner à cause d’une bactérie qui avait pollué la mer. La ville s’est tellement étendue que l’on assiste à une surpopulation l’été qui entraîne une saturation des eaux usées.
Donc comment faire pour arrêter la betonisation ? Et instaurer des limites?
Vous avez raison sur la bétonisation des villes mais il faut loger la population qui augmente… Remarquez que les campagnes bétonnent aussi à tour de bras : poulaillers industriels partout à la campagne (dans les Ardennes par exemple), installations de méthasineurs à tout va , développements des surfaces cultivées non plus pour nourrir la population mais pour approvisionner ces méthaniseurs . C’est effrayant ce qui se passe à la campagne.
Pas tout à fait d’accord.en Ardèche par exemple en un siècle les surfaces boisées sont passées de 100 à 300 mille hectares par abandon des terres par les paysans,pas de béton dans ces cas là
Pourquoi s’étonner, la population augmente = le béton aussi et les gens se sauvent des villes, non seulement parce qu’elles sont dangereuses mais aussi à cause de toutes les contraintes de circulations. Aucun dirigeant n’ose mettre en place un plan de contrôle des naissances et tous continuent à accepter toute la misère du monde. A un moment il faut faire des choix difficiles. Mais rassurez vous ce n’est pas propre à la France. Quelques autres pays d’Europe sont dans le même cas
bonjour nous nous avons notre jardin qui nous nourris
Contrôler les naissances . Aujourd’hui on laisse entrer des milliers de personnes à qui on donne tout, même les terroristes sont dans des hôtels aux fraises des contribuables on organise des tribunaux pour juger des criminels toujours aux fraises des contribuables, les Français ne font plus beaucoup d’enfants, ce sont les nouvelles populations qui augmentent les nombreux d’enfant comme se fait-il que l’on donne la nationalité française tous les ans à des milliers de demandeurs d’asile
Et les promoteurs immobiliers assoiffés construisent à toute allure avec l’accord des maires tout aussi assoiffés des progrès faire construire des grandes surfaces n’est aujourd’hui plus porteur d’emplois puisque les caisses sont de plus en plus automatiques comme cher certains décathlon plus qu’une caisse avec une hôtesse .Lors de mon dernier passage 2018 depuis ?
Rassurant pour les futurs emplois, le retour dans nos campagnes et l’alimentation bio c’est bien mais faut-il que nous soignions adeptes et que l’agriculteur(s)ait la volonté des fournis une alimentation saine et équilibrée parce que si c’est pour y acheter la même M…que dans les grandes surfaces?J’ai un grand doute car ils étaient les premiers à payer pour vendre aux grandes surfaces aujourd’hui ils les prennent à gorges avec des prix achat bas.