Depuis quelques années, les températures montent.
Et le phénomène pourrait encore s’accélérer.
Nous allons devoir apprendre à nous adapter.
Des arbres pour Montréal et ailleurs
À Montréal, dans les quartiers nord de la ville, on compte actuellement 11 jours par an durant lesquels la température dépasse les 30 degrés. (1)
Dans 20 ans, cela pourrait être 30 ou 40 jours.
Et cela pourrait monter à plus de 70 jours d’ici 2100. (1)
Le nombre de journées caniculaires ou presque pourrait être multiplié par 7 !
Pour réduire les îlots de chaleur dans la ville, les autorités ont prévu de planter un maximum d’arbres et de végétation.
Ils pourraient même prévoir des petites zones boisées en ville. C’est la transformation d’un parking ou le remplacement d’un bâtiment industriel par exemple. (2)
L’ennui, c’est qu’il faudra être un peu patient.
Les arbres plantés n’apporteront une fraîcheur et une ombre significatives que d’ici 15 ou 20 ans !
Les essences choisies pourraient être des tilleuls, des chênes rouges ou, des amélanchiers des érables de l’amour.
Les arbres et la végétation augmentent l’ombre et la fraîcheur. Ils permettent aussi l’évapotranspiration.
En effet, les arbres libèrent dans l’atmosphère sous forme de vapeur d’eau, l’eau liquide présente dans le sol.
Cela participe au cycle de l’eau, ce qui est utile même en ville ! (3)
Par ailleurs, les arbres en bordure de route pourraient faire baisser la température de 2 ou 3 degrés ! (4)
Pour cela, il vaut mieux que leur feuillage soit dense ! (4)
Dans le même ordre d’idée, il est possible de végétaliser les toits des villes.
Les végétaux interceptent les rayons du soleil ce qui ferait baisser partiellement la quantité de chaleur qui s’accumule dans les villes. (5)
Les cyclades à Paris
Une autre solution pour faire baisser la chaleur en ville consiste à peindre les bâtiments et les aménagements de ville en blanc.
Ainsi, les trains, les arrêts de bus, les bancs publics, les façades des bâtiments et même les chaussées pourraient être prévus en blanc.
Cette technique est déjà utilisée sur toutes les îles grecques où l’on voit de magnifiques maisons blanches dominer des collines et les flots bleus à perte de vue.
Elle est également utilisée à Athènes ou à Milan où bâtiments et chaussées ont été “blanchis”.
Vous pourriez donc avoir plus de blanc à Paris. En revanche, pour la mer, même avec le réchauffement climatique, ce n’est pas prévu pour tout de suite !
Mais vous avez la plage…
Et évidemment, cela est vrai pour les autres villes de France, à commencer par Montpellier, Marseille et peut-être Toulouse. Mais cette dernière est déjà rose…
En tout cas, cette technique utilise ce que l’on appelle “l’effet albédo”. Il s’agit de la capacité qu’a une surface de réfléchir l’énergie solaire.
En fonction de la couleur de la surface, la réaction aux rayons du soleil diffère. Une surface noire capte la chaleur tandis qu’une surface blanche la réfléchit.
La valeur de l’effet d’albédo est entre 0 et 1.
Le 0 renvoie à une surface qui absorbe et qui garde la chaleur. C’est le noir, la couleur des panneaux solaires.
Le 1 correspond à une surface qui réfléchit. C’est le blanc. La neige par exemple est autour de 0,9.
Des bâtiments ou des équipements blancs présentent donc l’avantage de renvoyer la chaleur.
Une nouveauté ! Et si on pensait avant ? Quel sont les inconvénients, voire les risques, à renvoyer les rayons du soleil ?
Sujet intéressant, les commentaires aussi. En effet il convient de revoir totalement la politique écologique de la ville qui est restée au point mort, malgré les barbouillages et bidouillages « verts » de ces dernières années. Je travaille dans l’immobilier depuis 30 ans, je connais la promotion immobilière et ses travers, de même que les attitudes des maire des municipalités, plus enclins à l’image qu’à l’action . Car ce n’est pas en exigeant, au mieux, quelques panneaux solaires qu’on résoud un vrai problème.
Il existe une autre solution, prévoir des zones de micro forets à la Miyawaki qui permet de créer des vrais poumons verts et frais sur à minima 100m². Je compte développer ça de mon cote
Très joli article Julien, où tu nous fais voyager de Montréal à Santorini en quelques lignes, et juste pour cela j’adore… 🌞
Cependant tu pars d’un postulat de départ bien loin de faire consensus ailleurs que chez les technocrates corrompus du GIEC… Quand aux vrais scienrifiques climatologues sans liens d’intérêts avec l’industrie et les organisations para gouvernementales et autres ONG, ils semblerait qu’ils entrevoient plus une mini ère glaciaire compte tenu de l’évolution de la couche de glace aux pôles qui s’épaissit d’année en année depuis 20 ans…
Mais ceci dit réchauffement ou non, le concept des réservoirs de végétation dans les grandes villes sur peuplées et polluées, je vote pour !!!
Quant aux maisons blanches surplombant les falaises de cette mythique caldera j’en suis tombé amoureux, mais je te rassure, beaucoup moins que celui grâce auquel j’ai découvert accidentellement cet endroit féerique…
Par le plus grand des hasards je n’en suis pas loin et j’y serai d’ici 2 semaines 😉
Francois
Bonjour sa fait longtemps que je le dit autour de moi 40 ans car quand j était petite en région parisienne il y’a 50 ans il y avait des champs ex … à l école en cm1. En géographie j’ai appris où il y’a de la verdures en grand nombre il y’a de la fraîcheur ex .. les politiques ne veulent pas construire de nouvelles villes car ils ont dit qu’il n aurait pas le contrôle sur la population et la surveillance pas assez de policiers ex… j ai été chaisier alors vous savez après vous tasser une population serrée collée sa résonne bruit pas de plaque pour le stationnement jeux parc piscine inexistant les gens ne supporte pas et c’est comme cela qu’il y’a des problèmes merci pour se que vous faites et dites bravo je suis d’accord avec vous bon courage
1-Quand l’an passé à Vancouver on a eu qqs jours à 49,5°C, à Montréal on grelottait.
Attention à ne pas trop extrapoler pour généraliser…
2-L’effet albedo renvoie la chaleur l’hiver; sans doute la raison pour laquelle, le phénomène n’est pas davantage exploité. B.Obama avait délégué un grand physicien pour développer ce concept mais ça n’avait pas abouti.
3-Pendant cette période de sécheresse, pourquoi ne pas inciter les citoyens à récupérer dans une cuvette, l’eau du robinet qui a déjà servi (lavage des casseroles, brossage des 6dents, lavage des mains…) 6 à 7 cuvettes quotidiennes pleines d’eau profitent ainsi à mon potager.
Transformer des parkings en forêt, pourquoi pas encore faut-il tenir compte du fait que détruire quelque chose demande de l’énergie fossile.
Avant de détruire arrêtons de construire en cités et restaurons les immeubles en campagnes qui deviennent des ruines, commençons à utiliser l’énergie humaine pour se réapproprier nos habitations au lieu d’utiliser toujours plus de granulat même s’ils sont recycler car cela demande une énergie fossile énorme.
Arrêtons de mettre des éoliennes partout en bétonisant nos sols agricoles.
Faisons des jardins partagés , ayons quelques poules et lapins , économisons notre santé en utilisant nos muscles et nos cerveaux pour recommencer à vivre comme avant la révolution industrielle comme des milers d’années avant.
De toutes les façons avec la fin des énergies fossiles seuls les personnes qui s’adapteront survivront;
Le problème de surpopulation et de surconsommation sera rapidement réglé avec les prochains black-out.
Tout à fait d’accord avec vous.
Olivier CONTE
Bonjour, C’est un excellent message à faire passer aux maires des villes.
Les toits en clair c est très bien encore faut il que les constructeurs de maisons individuelles s y mettent, chez nous dans le loiret (France) il se bâti un nombre incalculable de maisons aux toitures noires.. On se demande si c’est une question de prix, ou de mode…. Alors qu on devrait faire le contraire.. On est mal barré..
Foutaise ! Instruisez-vous en lisant
« l’obscurantisme vert – La véritable histoire de la condition humaine » d’Yves ROUCAUTE
Bonjour Henry.
Le blanc proposé dans l’article publié sera très vite sale ! Il y aura plus de ravalements à faire (pour les façades) et de nettoyage pour toutes les autres surfaces… Je ne vois pas bien où l’avantage…
Amicalement.
Olivier CONTE
je suis tout à fait d’accord. MAIS EN FAIT IL Y A QUAND MËME UN AVANTAGE.