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1er Août : Fête Nationale de la démocratie directe

Aujourd’hui, 1er août, c’est la fête nationale suisse.

Bonne fête à tous nos lecteurs suisses !

Les Helvètes commémorent le pacte de 1291 ou pacte fédéral.

Ce pacte entérine une alliance défensive entre les représentants de trois vallées qui correspondent aux cantons primitifs : Uri, Schwytz et Nidwald.

Nos lecteurs suisses connaissent mieux cette histoire que moi.

Je vous la partage néanmoins car il me semble qu’elle est aujourd’hui, au 21e siècle, décisive pour le monde entier.

Car le mode de décision que les Suisses ont construit au fil de leur histoire très riche est une référence en la matière.

Les Suisses ont créé un modèle de prise de décision qui leur garantit une résolution rapide des conflits et une prospérité durable.

Cela mérite que tout le monde s’y intéresse, non ?

 

Un contrat entre hommes libres

L’alliance intervient après le décès de Rodolphe de Habsbourg, le 15 juillet 1291.

Les hommes libres des trois vallées anticipent des difficultés liés à la succession de ce monarque et forment une association politique inédite. (1)

Les populations de ces cantons sont appelées les Waldstätten ou gens de la forêt. L’expression désigne leur mode de vie ancestral centré sur les activités des champs, des pâturages et de la forêt. (2)

Ces paysans avaient la maîtrise de leur territoire, de leurs ressources et de leur destin. Ce pacte manifestait à la face des empires alentours, leur volonté de rester maîtres chez eux.

L’acte fondateur est confirmé quelque temps plus par le pacte de Brunnen, signé après la bataille de Morgarten, victoire éclatante des Waldstätten sur l’armée autrichienne. (3)

 

Des droits égaux pour tous

Au cours des décennies suivantes, par un jeu d’alliances entre vallées voisines, la confédération s’étend.

Elle compte 8 cantons au 14e siècle. (4)

Et les Suisses prennent l’habitude de resserrer les liens entre eux par des serments qui garantissent la paix et les droits de tous.

Pensez qu’en 1370, un nouveau pacte appelé la Charte des prêtres est signé entre les cantons qui prévoit que chaque homme quelle que soit sa condition, religieux ou laïc, noble ou roturier, soit égal devant la justice. (5)

À la même époque en France, on vient à peine de mettre fin au servage (1315). (6)

Et il faudra attendre 1789 et une révolution sanglante pour que les justiciables soient enfin égaux devant le juge !

 

Extension des alliances et neutralité Suisse

Les siècles passent, la confédération s’étend à la suite de guerres de conquêtes ou de rattachements.

Elle réunit 13 cantons, puis 19, puis 22 (et aujourd’hui 26). (7,8)

La confédération survit à la réforme de christianisme du 16e siècle. Zurich et Genève en sont des foyers importants. (9)

Certains cantons restent catholiques, d’autres deviennent protestants.

La confédération parvient à être confortée après les grandes guerres européennes, notamment après:

  • la guerre de Trente ans, par le traité de Westphalie en 1648 ;
  • les guerres napoléoniennes par le traité de Vienne en 1815.

La notion de neutralité perpétuelle de la Suisse s’installe au niveau international.

Et le 7 août 1815, la confédération se dote d’un nouveau pacte unique entre les cantons qui scellent les multiples alliances existantes. (10)

Espoir RIC et l’équipe Les Lignes Bougent souhaitent vous annoncer une grande victoire pour le RIC Constituant : notre voix a été entendue !

Grâce à plus 6600 signatures, la commission des lois est maintenant obligée d’examiner à nouveau les revendications du mouvement Espoir RIC lors de leur prochaine réunion qui aura lieu en octobre.

19e siècle : dialogue Franco-Suisse

Il est probable que lorsque Jean-Jacques Rousseau a fait paraître son œuvre phare, Le contrat social en 1760, ses contemporains Genevois et Suisses, plus généralement, n’aient pas été aussi éblouis que ses lecteurs français. (11)

Car, les deux grandes idées de son ouvrage sont déjà largement en germination dans les cantons Suisses de l’époque.

Rousseau défend l’idée que le contrat social permet aux hommes de passer de l’état de nature à l’état de société. (12)

Il estime que le peuple est souverain et que les hommes naissent libres et égaux en droits.

La qualité de son écriture et la renommée de son auteur vont donner un souffle nouveau à ces idées avec deux applications bien différentes entre la France et la Suisse.

Les Français vont passer de révolutions en crises tout au long des 19 et 20e siècles pour espérer trouver une réponse politique adéquate à ces idées.

Les Suisses connaissent aussi de nombreux débats et mutations sociales. Ils doivent même faire face à une guerre civile entre cantons catholiques et cantons protestants en 1847.

Mais les bains de sang sont évités.

Et à chaque fois, la culture de la négociation, de la concertation et de la réconciliation prévalent.

Des deux côtés, on vote pour lever des troupes. On s’affronte puis on discute. (13)

Les libéraux gagnent la guerre, mais les conservateurs n’en sortent pas concassés.

Le temps pansera les plaies et le système démocratique permettra aux idées des uns et des autres de s’exprimer.

 

1848 : Etat fédéral et démocratie directe

En France, 1848 marque l’avènement d’une nouvelle république dont le nouveau Président élu s’appelle : Louis Napoléon Bonaparte !

Trois ans plus tard, il est devenu dictateur. Ci-gît la Deuxième République…

Au même moment, en Suisse, naît l’Etat fédéral bien que le pays s’appelle toujours une confédération. (14)

Les pouvoirs sont répartis entre les cantons et l’Etat.

Et la vieille méthode Suisse de demander l’avis des uns et des autres et faire voter autant que possible est constitutionnalisée.

L’esprit des Waldstätten libres est encore vivant !

Et c’est lui que l’on célèbre encore le 1er août de chaque année en ce premier quart de siècle.

On retrouve dans le système Suisse d’aujourd’hui les ingrédients du début : des hommes et des femmes libres, des juges locaux, une égalité de droits entre les citoyens devant le juge et la volonté de se choisir un destin commun.

 

La votation : un système efficace et moderne

Les Suisses votent 2 ou 4 fois par an sur des sujets très importants. (15)

Cela peut concerner l’immigration, le réchauffement climatique, la ratification des traités, etc.

Les citoyens sont priés de prendre position sur les sujets essentiels du pays.

Les responsables politiques sont chargés de mettre en œuvre la volonté souveraine du peuple.

Pour n’importe quel Français, ce système relève de l’utopie.

Il est pourtant pratiqué au quotidien par près de 9 millions de Suisses qui parlent quatre langues différentes, ne pratiquent pas les mêmes religions et ont des coutumes et des traditions différentes d’une vallée à l’autre !

 

Comment cela fonctionne ?

Tout commence par le dépôt d’une initiative populaire.

Il faut un groupe d’au moins 7 à 27 citoyens disposant du droit de vote qui souhaitent une révision de la constitution fédérale.

Le groupe crée un comité d’initiative. Il propose un ajout, une suppression ou une modification d’article.

Le projet est déposé à la Chancellerie fédérale.

L’administration fédérale vérifie que le texte est conforme aux exigences légales du pays.

Le Comité d’initiative doit, ensuite, réunir 100 000 signatures de soutien des citoyens Suisses.

Si le projet est recevable, le Conseil fédéral organise la votation populaire. Le Parlement peut faire une contre-proposition.

Les citoyens votent sur les deux textes.

Pour que l’initiative populaire soit adoptée, elle doit convaincre la majorité des citoyens et des cantons. Le Parlement passe ensuite une loi d’application.

Oui, non, c’est voté, c’est adopté. Le problème est réglé, on passe à autre chose.

Et, si en France on s’inspirait de l’esprit libertaire des Waldstätten ?

Cela nous sortirait du cycle des révolutions !

Bonne fête nationale à tous nos amis Suisses.

 

Solidairement,

Julien

 

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Pourquoi créer une pétition ?

Il est important et nécessaire que les opinions et valeurs des citoyens soient prises en compte en permanence et pas uniquement au moment des échéances électorales.

Une pétition est un moyen d’action efficace, pour que les citoyens reprennent le pouvoir sur les combats qui leur semblent justes.

Vous aussi, prenez part à la mobilisation citoyenne !

(1) https://www.admin.ch/gov/fr/accueil/conseil-federal/histoire-du-conseil-federal/pacte-federal-1er-aout-1291.html
(2) https://www.unige.ch/rougemont/livres/ddr1965shph/5
(3) https://blog.nationalmuseum.ch/fr/2019/01/l-embuscade-de-morgarten/
(4) https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/026413/2012-02-08/
(5) https://www.unige.ch/fapse/edhice/application/files/9314/7879/0310/6_Charte_des_pretes_1370.pdf
(6) https://www.herodote.net/almanach-ID-3420.php
(7) https://www.travailler-en-suisse.ch/histoire-de-la-suisse.html
(8) https://www.bfs.admin.ch/asset/fr/453856
(9) https://www.letemps.ch/culture/christianisme-reforme
(10) https://mjp.univ-perp.fr/constit/ch1815.htm
(11) https://gallica.bnf.fr/essentiels/rousseau/contrat-social
(12) Idem
(13) https://books.openedition.org/cths/5955?lang=fr
(14) https://www.ejpd.admin.ch/ejpd/fr/home/themes/175-jahre-bundesverfassung.html
(15) https://www.rts.ch/decouverte/monde-et-societe/economie-et-politique/systeme-politique-suisse/9075568-les-votations-comment-ca-marche.html

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51 Comments
Commentaires en ligne
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Francine
9 mois il y a

De la part d’une Comtoise qui aime bien ses voisins suisses.
Merci pour votre article très instructif !
Si certains citoyens helvétiques ont l’impression que leur système de votation n’est pas parfait, que diraient-ils alors de l’abus de 49.3 qui est notre lot en France ?
La démocratie, la fraternité, la justice sociale, la sauvegarde de notre environnement : tout est lié. Pour cela, j’ai confiance en la sagesse des peuples qui n’est pas assez sollicitée, ni mobilisée.
PS : Je profite de ce message pour transmettre nos condoléances et pensées solidaires aux victimes du terrible orage qui a dévasté la Chaux-de-Fonds le 24 juillet dernier. Le Haut-Doubs n’a pas été épargné non plus avec une rafale à 217 km/h !

Hervé
9 mois il y a

La Suisse n’est pas la France. La 5ème république que j’appelle la république de De Gaulle est une dictature.

Véronique Tricart
9 mois il y a

Euh… c’est bien en Suisse que les FEMMES n’ont obtenu le droit de voter qu’en 1972 ?
Ce fait a été soigneusement oblitéré de votre hagiographie.
Comment peut-on parler de DEMOCRATIE lorsque plus de la moitié des adultes n’a pas le droit de vote!!!!!!

Sylpenvern
9 mois il y a

Merci pour cette très intéressante « leçon » d’histoire.
Oui on ferait bien en France de s’inspirer de la démocratie suisse. Déjà être informé, ça permet de faire germer des idées et de changer notre façon de voir le monde. Encore merci.

9 mois il y a

Éminemment instructif !

François
9 mois il y a

Merci Julien de cet honneur que tu rends à nos amis Suisses !
Ce n’est pas pour rien qu’ils sont appelés les champions du monde de la démocratie directe.
Et quand on voit l’état de notre pauvre démocratie, sous réserve qu’on puisse encore l’appeler ainsi, on comprend mieux pourquoi la majorité de nos politiques avides de pouvoir, raillent le système helvétique, car il laisse le pouvoir au peuple de décider pour lui-même, quand bien-même ce n’est parfois qu’illusoire…
Ce n’est effectivement pour nous qu’une utopie, et cela le restera tant que pour nos politiques le vote ne demeurera qu’un outil de contrôle du pouvoir !

Jean-Yves Grognuz
9 mois il y a

Merci à vous pour avoir publié cet article fort bien documenté. Citoyen suisse, né d’une mère française, ceci me donne la possibilité de mieux appréhender les différences entre ces deux pays. En Suisse, la volonté de trouver un consensus est la pierre angulaire de notre système politique. On vote beaucoup, parfois pour des sujets anodins mais le plus souvent pour des enjeux majeurs. Je suis parfois dans le camp des gagnants au soir de la votation, parfois dans les rangs des perdants. C’est ainsi, le peuple s’est exprimé, parfois avec de notables différences entre villes et campagnes, cantons urbains ou ruraux ou Suisse allemande et Suisse romande et italophone. A l’échelon local et dans les petits villages, tous les citoyens peuvent assister et voter lors des séances de conseil général. La Municipalité propose et les citoyens, après discussions et questions, se prononcent. On y discute de projets, du budget de la Commune. Chacun s’exprime avec plus ou moins de bonheur. En France, malheureusement, c’est la division, la fracture, la colère qui s’exprime de manière violente dans la rue. S’inspirer du modèle suisse ? Impossible ! Revenir à la IVème République ? Le Pays serait ingouvernable, beaucoup plus qu’il ne l’est aujourd’hui. Tout passe par l’Elysée ou Matignon dans un système trop centralisé. A peine connus, les Ministres passent. Pourtant la France ne manque pas de ressources et de bonnes volontés animées par la recherche du bien commun. A l’échelon local par exemple, je salue vos maires de petites communes qui font un travail admirable, pris en tenaille par le département, la région et l’Etat central.

Frerfil de Lausanne
9 mois il y a

Un si beau condensé pour expliquer le fonctionnement de la vie sociale et politique en Suisse mérite des félicitations en ce soir de fête. Et félicitations pour la mise en parallèle avec le développement en France.
Phil de Lausanne

9 mois il y a

Ayant de la famille en Suisse, je confirme tout ce que vous expliquez longuement sur le fonctionnement politique de ce beau pays;

9 mois il y a

Bonsoir Julien, très bon résumé de l’histoire suisse. Une petite rectification, le traité de 1291 est adopté par Uri, Schwitz et Unterwald (qui est composé de Obwald et Nidwald). C’est le Serment du Grütli.
Cordialement
Martine une Suissesse établie en France et qui confirme que le système suisse fonctionne mieux que le système français. L’état Suisse est une fédération à régime proportionnel avec une démocratie participative avec un droit d’initiative et de référendum.

9 mois il y a

Merci beaucoup pour ce morceau d’histoire pationnant ! Le modèle Suisse est celui dont le monde entier devrait s’inspirer, mais face au pouvoir des lobbies nous sommes tout petit, nous les citoyens !!!!

Esther
9 mois il y a
mr régeard gérarad
9 mois il y a

je ne veux plus de mail des lignes bougent

Marjolaine
9 mois il y a

J’ai bien aimé le passage sur l’élection de Louis Napoléon Bonaparte qui 3 ans plus tard est devenu dictateur. C’est un peu ce que nous subissons en France maintenant actuellement… Nous sommes interdit de référendum parce que cela coûte trop cher. Et puis puisque « nous » l’avons élu, nous avons simplement le droit de subir son bon vouloir. Emmerder les non-vaccinés, normal. Passer toutes les lois au 49.3, normal. La moitié du gouvernement fait l’objet de procédures judiciaires, normal. Les Français ne sont pas égaux devant la Loi.
Il y a une cassure entre les politiciens qui nous gouvernent et le Peuple. Ce sont 2 mondes totalement différents. L’un de comprend pas et ne veut pas écouter les besoins, l’autre à force ne ne pas être respecté et entendu se lasse et finit par se désintéresser complètement.
C’est un tord de baisser les bras ainsi… Mais c’est trop tard, trop de Français ont déjà complètement lâché l’affaire.

Lorena
9 mois il y a

Cette article rèsume bien aussi l’esprit suisse de liberté et d’indépendance vis-à-vis aussi de l’étranger. Notre prudence et sens chritique nous ont évités jusqu’ici bien des impaires, comme l’entrée dans la communauté européenne. Je voudrais faire une remarque: la pop.suisse tend à 9 mio mais seulement env.5 mio sont Suisse et majeur et peuvent donc voter. Malheureusement et c’est là où le bas blesse, ns avons régulièrement une faible participation aux votations! Dans les dernières vot.importantes du 18.06.23 seulement 42% (même pas la moitié!) de ces 5 mio ont voté!! Env. 1.4 mio ont dit oui à la prolongation de la loi sur le covid et sur le climat. Donc en tenant compte qu’une votation passe à une majorité de 50%et + je vous laisse libre de faire les comptes: qui gouverne en Suisse? Env.moins de 1/3 du peuple; une minorité concernée gouverne la majorité qui elle laisse faire, ou plutôt n’en a rien a faire de la démocratie. Nous sommes le seul pays a en avoir une directe et n’en avons rien à faire!! Nous avons oublié que celui qui dort dans une démocratie se réveille sous une dictature et que le pouvoir corrompt! Les dernières années ns ont montré clairement dans quelle direction catasrophique ns allons si ns faisons entièrement confiance au gouvernement en pensant qu’il agira pour notre bien être. Notre gouvernement ns manipule aussi éffrontément que celui en France et ailleurs car la majorité le laisse faire. Pour conclure: une démocratie directe n’est idéale que si le peuple en est conscient sinon c’est une fassade. Il faudra en tenir compte si vs voulez changer le sysème gouvernemental! Une Suissesse désillusionnée.

9 mois il y a

C’est une forme hexagonale où triomphe l’inutile au sens propre et figuré, le contraire de la Suisse, pays libre, pays du vrai, du pratique, du solide,….du normal,….du réel !!. Une île au milieu des terres, vive la Suisse,…et la Corse!

Angela Salzmann
9 mois il y a

Angele Suissesse très âgée, En ce beau jour du 1er août Je viens vous remercier cher Julien d’avoir rendu un si bel hommage à notre chère Patrie , notre Suisse que nous aimons tant, Cet article est d’une grande qualité Très belle présentation,

Alaligne1
9 mois il y a

Bonjour à tous,
 
Excellent résumé sur la démocratie.
 
Chômeur à 20 ans, immigré en Suisse avec plus de 40 ans d’activité, cette situation a conforté ma position sur la soi-disante démocratie française.
La politique helvétique peut s’avérer trop protectionniste pour certains de nos concitoyens (contrôle des étrangers, permis de travail ou de séjour, respect des règles déontologiques du pays qui nous accueil, renvoi manu militari des récalcitrants de toutes catégories, etc.).
Bref, les directives et les applications de cette démocratie populaire ont toujours été appréciées par les helvètes, ce qui amène de profondes réflexions au « peuple de France » dirigé par les « onsaitout, yaquenous, onestlesmeilleurs », prenant les décisions sans consulter la population?
Bizarreries du droit français, toujours « prioritaire », même si la France ne respecte pas toujours le règlement européen (condamnée plusieurs fois par la cour européenne).

Comprenne qui pourra, mais il est certain
que mon parcours m’a appris ou était la démocratie.

 

Baettig Hugues
9 mois il y a

Bonjour, Suisse et fière de l’être (même qu’habitant en France), je me permets d’apporter une petite rectification, les trois cantons qui ont fondé la Suisse, sont Uri, Schwytz et Unterwald ! « Nidwald et Oberwald » sont des demi-cantons formant « Unterwald » !!! Cordialement HB

Té de tous
9 mois il y a

À la lecture de cet exposé, nous constatons que la base de cette démocratie Suisse est basée sur l’égalité de tous en regard d’une réelle DÉMOCRATIE dont tous sont égaux et non une religion, langue ou autre entrave à cette démocratie. TOUS POUR UN ET UN POUR TOUS, soit l’égalité humaine. BRAVO!

Pourquoi créer une pétition ?

Il est important et nécessaire que les opinions et valeurs des citoyens soient prises en compte en permanence et pas uniquement au moment des échéances électorales.

Une pétition est un moyen d’action efficace, pour que les citoyens reprennent le pouvoir sur les combats qui leur semblent justes.

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