L’équipe Les Lignes Bougent donne la parole à :
Laurent Debas, directeur général et co-fondateur de l’association Planète Mer
L’Océan subit de plein fouet des agressions multiples (ressources de pêche surexploitées, littoraux bétonnés, récifs coralliens en grand danger, accélération de la disparition de la biodiversité, pollution…) alors que les mers et les océans produisent la nourriture que nous mangeons, régulent le climat dans lequel nous vivons, fournissent la moitié de l’oxygène que nous respirons, fournissent de nombreux médicaments d’avenir…
Planète Mer s’est donné pour mission, depuis 15 ans d’Agir, tous ensemble, pour retrouver un équilibre durable entre la vie marine et les activités humaines. C’est ce point d’équilibre entre protection des écosystèmes, de leur diversité, de leurs fonctionnalités, de leurs potentialités et le développement des activités humaines que nous recherchons avec un maître mot : l’implication des parties prenantes.
Son mode d’action est de :
- Bâtir des solutions concrètes, de terrain, pour Protéger, Gérer et Restaurer les écosystèmes marins, solutions reproductibles sur d’autres territoires et reprises et mises en œuvre par les politiques publiques (Fr, UE, UN-ODD*…).
- Impliquer les parties prenantes : citoyens, pêcheurs, populations locales, scientifiques, entreprises, élus…
Planète Mer agit dans 3 domaines :
- Protection de la biodiversité marine avec les citoyensEn utilisant le prisme particulier qu’est celui des sciences participatives, elle permet à tout à chacun de participer en réalisant des observations sur le littoral et en les transmettant aux scientifiques qui les interprètent. L’objectif est à terme de réaliser un état de santé en temps réel du littoral, grâce à l’implication de chacun de 7 à 87 ans. BioLit et son petit frère BioLit Junior forment le programme porté par Planète Mer et encadré scientifiquement par le Muséum national d’Histoire Naturelle.
- Gestion des ressources de pêche avec les PêcheursPlanète Mer agit dans le secteur de la pêche à travers Pêcheurs d’Avenir notre programme chapeau dans ce secteur, convaincus que la pêche est un secteur d’avenir. Sa finalité est de préparer la pêche de demain avec les pêcheurs. Notre positionnement dans ce secteur est singulier, et reconnu comme tel par la profession, parce que nous travaillons à la recherche de dialogue avec les pêcheurs et l’élaboration de solutions concrètes à des problèmes concrets. C’est ce que nous faisons à travers le projet PELA-Méd sur l’ensemble du département du Var.
- Restauration des milieux dégradés avec les populations locales
S’il faut protéger les écosystèmes marins, gérer les ressources de pêche, il faut aussi les réparer quand ils sont dégradés. Cet axe naissant d’intervention de Planète Mer concerne un projet de restauration de récifs coralliens en Indonésie : Yaf Keru qui signifie jardin de corail en Papou. Nous intervenons en tant que partenaires de The Sea People, une association implantée localement qui porte le projet.
En parallèle de ces programmes, l’équipe de Planète Mer intervient en tant qu’experte dans le cadre du programme Life intégré MarHa (Marine Habitat) porté par l’Office français de la biodiversité à la fois pour l’animation d’un volet de sciences participatives, et sur un second aspect du programme de protection et de restauration des herbiers sous-marins de zostères.
Planète Mer est un incubateur et un tremplin pour des programmes au cœur de l’Avenir des océans.
Bonjour, vous parlez de gestion des ressources de pêche mais où intervenez vous ?
Est-ce que vous intervenez sur les ressources au large des côtes française pour quelques poissons de trop pêchés par les pêcheurs français ou dans les eaux du pacifique ou des problèmes bien plus importants de sûr pêche du thon ?
Telle est la question pour moi. Marre des associations bobos ecolos qui s’attaquent à ceux qui font seulement de petits écarts et non à la racine du problème.
Pierre Rabhi est mort.
Mais tu peux le lire.
Si tu agissais en colibri, il n’y aurait pas de bobos écolos.