5 critères pour obtenir un certificat
Si vous souhaitez obtenir des crédits carbone comme la start-up Silicate, votre projet doit répondre aux 5 critères suivants (13,14) :
1/ L’additionnalité : votre projet n’aurait jamais vu le jour sans les crédits carbone. Il représente un effort direct pour réduire les émissions de gaz à effet de serre sans lequel ces émissions continueraient à avoir lieu.
2/ Mesurabilité : la quantité de CO2 évitée ou séquestrée par votre projet doit pouvoir être calculée. La méthodologie que vous utilisez doit être validée.
3 / Vérifiabilité : un organisme tiers indépendant doit pouvoir vérifier et valider vos calculs.
4. Permanence : l’évitement ou la séquestration de CO2 doit se faire sur au moins 7 ans.
5. L’unicité : votre projet est inscrit une seule fois dans un régistre de comptabilité du carbone.
Un projet pour un bout de papier !
Une fois que le certificat est obtenu, il peut être vendu à un autre acteur économique qui l’intègre dans son bilan carbone. (15,16)
D’une certaine manière, les efforts de décarbonation des uns donnent un droit d’émission de carbone aux autres.
En théorie, ce système permet de financer les initiatives vertueuses.
Il est parfois critiqué parce qu’il est complexe et qu’il permet de maintenir des projets polluants.
Par ailleurs, le système peut aussi faire l’objet de fraudes. (17,18)
En attendant mieux, c’est un mécanisme qui permet, malgré tout, de développer certaines idées comme le projet de la Start-up Silicate.
Le vieux béton devient de la poudre de roche
Silicate veut récupérer du béton usagé auprès des entreprises de construction. C’est un matériau abondant et peu cher. (19)
La société a développé une technologie qui permet d’accélérer sa décomposition.
Le béton est concassé et traité. Il est transformé en poudre.
D’après les ingénieurs de Silicate, cette poussière de béton peut être épandue sur les sols afin d’en augmenter la fertilité.
Ce serait donc une action triplement bénéfique permettant (20, 21) :
- le retrait et la gestion de déchets encombrants et polluants ;
- le stockage du CO2 ;
- l’amélioration des rendements agricoles.
Le cycle du béton imaginé par Silicate est le suivant (22, 23):
Il est :
- récupéré,
- broyé,
- épandu sur les terres agricoles,
- altéré naturellement par le sol,
- transformé, avec le temps, en carbone inorganique dissous (CID),
- et enfin transporté sous la forme de CID vers les océans où il reste stocké pendant des milliers d’années.
L’idée est d’utiliser un phénomène qui existe déjà dans la nature lorsque des bris de roche s’érodent dans les champs.
Un premier test pour valider la théorie
Pour l’instant Silicate a prévu d’épandre 500 tonnes de déchets de béton concassés sur 50 hectares de terres agricoles, près de Chicago. (24, 25)
La société précise que cette quantité de matériau représente 120 terrains de football.
L’industrie du béton émet beaucoup de CO2, plus que la plupart des pays industrialisés.
Le secteur de la construction représente 10% des émissions de gaz à effet de serre sur la planète. (26)
Le béton, représente, quant à lui, 52% des émissions de ce secteur. (27)
Si l’on pouvait réduire une partie du carbone émis en l’enfouissant sous terre, puis dans les océans ce serait une bonne nouvelle !
D’après la direction de Silicate, cette approche pourrait : “améliorer à la fois la productivité et le potentiel d’élimination du carbone des terres agricoles” (28, 29)
Elle estime que cette technique n’est pas coûteuse, que le matériau utilisé est facile à trouver et que son application sur les terres agricoles est “sûre”.
II est vrai que le sol est composé d’éléments minéraux et organiques. Parmi ces éléments, on compte des résidus de roche qu’ici les restes de béton remplace. (30)
L’argile, par exemple, est issu de la lente décomposition de la roche mère.
Avec cet essai, la start-up Irlandaise espère éliminer environ 100 tonnes de CO2 de l’atmosphère. (31, 32)
Si le test est concluant, l’activité de Silicate sera étendue sur d’autres sites aux Etats-Unis dans l’Illinois et le Midwest.
Croyez-vous que cette technologie sera, un jour, implantée en France ?
Nous verrons bien !
Solidairement,
Julien
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Il serait préférable de REPLANTER des arbres et laisser plus de place à la nature, au lieu de ces « espaces verts artificiels » contrôlés par l’homme
J’espère que personne ne se laisse duper par ce projet.
Je ne pense pas que ce soit une réelle bonne initiative pour l’environnement , ni le changement climatique.
Juste une façon de se débarasser des déchets à moindre cout!
D’une part, le béton contient de nombreux polluants issue des adjuvants utilisés dans le ciment
D’autre part, les données fournies quant à la participation du béton aux changements climatiques, si elles sont bonnes.., concerne le béton de sa production à son recyclage, en passant par son utilisation.
Or l’épandage ne permet que de gérer la fin de vie et aucunement sa production qui elle, par la fabrication du ciment, est la plus impactante!
Si c’est pour ouvrir ce forum aux climato sceptiques ce n’est pas la peine . Pour ma part ce type de projet est un pur exemple d’opportunisme de captation non du carbone mais de cette arnaque que sont les crédits carbone. Le meilleur béton est celui que l’on ne fabrique pas . L’épandeur sur des sols pour que par ailleurs en fabriquer est un non sens, le récupérer comme matériel de construction serait déjà moins bête, rénover l’ancien serait bien mieux.
Merci de nous expliquer ce qu’est un ‘climato-septique » : moi, pas savoir.
Si c’est comme une sorte de « complotiste », alors tout va bien, parce que cela signifie qu’il y a encore des gens qui possèdent intelligence, rationalité et bon-sens… et qui savent s’en servir !
l’idée n’est pas mauvaise mais extrêmement mal exprimée: en effet le béton ne contient pas de carbone mais de la chaux vive (CaO) qui dans le sol s’hydrate et capte progressivement le CO2 de l’atmosphère et de la respiration des plantes.
Cette chaux a été obtenue par calcination des carbonates des falaises ou carrières en consommant beaucoup d’énergie!
Quand les bâtiments ayant utilisés du béton sont détruits le résidu est considéré comme déchet et il contient des silicates (par le sable rajouté): le projet est de récupérer au fil des années la capacité de ce béton à réagir avec le CO2 ambiant ou provenant d’eau de pluie qui a capté le CO2 ambiant. Depuis longtemps le « chaulage » permet de rendre plus fertiles des terres argileuses.
Mais attention, l’écologie de ces terres se trouve perturbée: il est nécessaire de vérifier le bilan!
Ce n’est valable que si ce béton est riche en calcium, magnésie et potasse et pauvre en alumine ou autres métaux inutiles voire polluants. Ensuite le béton concassé doit être réutilisé en priorité dans les travaux publics et la construction sinon le bilan énergétique est globalement désastreux.
J’ai un gros doute !!! C’est comme les restes de pneus concassés qu’on mettait sur les terrains de foot, scandale, maintenant on se rend compte que ça pollue. Il y a toujours des abrutis qui proposeraient n’importe quoi et on se rend compte plus tard, quand il est trop tard, que ça ne fonctionne pas!!!!
a court terme c’est peut-être valable car on va mettre au jour les sites chimiques disponibles, mais sur le long terme,ce béton, quoiqu’il arrive séquestrera le CO2 car ces mêmes sites chimiques se découvrirons dans le temps
pour moi, c’est du vent.
Je n’ai pas l’expertise scientifique pour savoir si le carbone du béton va effectivement être transformé en carbone inorganique soluble dans l’eau.
Par contre, ce qui est annoncé comme une innovation irlando-américaine est grosso modo déjà pratiquée par des entreprises de Travaux Publics qui proposent à des agriculteurs « d’améliorer gratuitement » leurs sols érodés à des agriculteurs du Val d’oise en épandant les déchets du Grands Paris et des chantiers du JO sous les terres arrables (en gros l’entreprise de TP commence par enlever les terres arables en les mettant dans un coin, recouvre le sol dénudé avec les déchets inertes, et recouvre le tout avec les terres arables initiales.
Je me méfie beaucoup de ce genre de pratique car les entreprises de TP ne sont pas des experts en agronomie ni en pédologie. Je crains qu’elle ne détériore la vie des sols qui est un écosystème complexe peuplé d’une multitude de microorganismes, de mycelium, d’insectes et de vers de terre qui favorisent la régénération des sols en migrant entre les roches du sous-sol et la terre arable. Il est donc nécessaire de vérifier expérimentalement que cette pratique ne produit pas des effets néfastes avant de la généraliser.
La Société du Grand paris, soucieuse de se débarrasser des gigantesques volumes de déchets inertes qu’elle génère encourage pourtant cette pratique. A-t-elle procédé à une expérimentation validée par des experts en pédologie et en microbiologie du sol ?
Et si c’était le cas, il resterait à vérifier que les déchets dits inertes sont effectivement dépourvus d’autres produits indésirables (amiantes, peinturen, etc.).
Pour l instant c est expérimental ,à long terme qu est ce que ça va donner? Des résidus de béton dans l alimentation? Je suis pour des essais à petite échelle et sur le long terme
Les terres agricoles deviennent la poubelle de tous les industriels de la planète qui veulent se verdir. Le béton se dégrade au contact des eaux naturelles et les pollue. Epandre du béton est une aberration.
soit tu retires cette infamie soit tu seras poursuivi pour empoisonnement des sols ! c’est le délire le plus furieux que je n’ai jamais lu !
je rentre des USA ou sur TV 5 MONDE j ai pu suivre un reportage EDIFIANT sur la voiture a HYDROGENE dont la production est plus polluante que le diesel et pour laquelle l ‘Europe a accordé une subvention astronomique
le gaz carbonique qui ne peut etre rejeté dans l ‘atmosphère est revendu a COCA et d autres fabricants de boissons gazeuses
Le surplus stocké dans un pays nordique en attendant d ‘etre enfoui profondément au cœur de la terre. l’autre problème est que pour produire de l hydrogène il faut énormément d’ électricité dont l’ Europe est en train de faire de l’Andalousie un désert pour installer des panneaux solaires
Je conseille à tous de chercher ce reportage, c est catastrophique pour notre planète
https://lejustenecessaire.wordpress.com/2023/04/13/on-ne-freine-pas-on-accelere/
Et comment broyent-ils le béton sans émettre de CO2 ?
Attention, une expression dit : « la chaux enrichie le père et appauvri le fils » elle contrecarre l’activité microbiologique des sols.
On comprend bien que ce n’est pas le souci de l’agriculture industrielle qui compense tout ça à coup de pesticide, de désherbant et d’engrais chimique…
Fausse bonne idée !!!
Il ne s’agit pas de chaux qui est effectivement toxique pour la vie du sol mais de silicate de calcium qui est un constituant naturel des roches.
Quid des ADDITIFS & ADJUVANTS POLLUANTS contenus dans le béton?
La question est-elle évoquée par la société Silicate?
A priori, ils sont impossibles à séparer des autres composants.
On dit souvent que le béton est inerte. Il n’en est rien à l’échelle de la vie d’un sol.
Alors, à la limite concasser le béton pour le recycler… en béton!
Mais certainement pas pour aller distribuer la pollution dans les milieux naturels…
Comme pour les polluants éternels, une fois que l’épandage sera fait, il sera trop tard.
Personne ne sera capable d’aller les extraire d’un champ!
Cà me fait penser à ces plaisanciers américains qui se prenaient fièrement en photo en train de jeter leurs vieux pneus au large de la Floride, parce qu’on leur avait dit qu’ils allaient fabriquer un récif artificiel pour les coraux.
Avant de parler d’une idée, il faudrait évaluer TOUTES ses implications, et ne pas céder aux sirènes des businessmen.
Fausse bonne idée 😉
Allez, on continue de réfléchir…
Ou comment répandre le poison!
Cette imposture vise seulement à se débarrasser discrètement d’un déchet polluant, voir le site: https://faisons-le-mur.com/danger-ciment/
Il est possible que la fabrication du béton libère beaucoup de CO2 mais une fois pris en masse, il est relarivement inerte, constitué en majeure partie de sable et gravier, et pourrait être directement immergé dans les oceans créant aisi des recifs artificiels et de nouveaux ecosystèmes pour la faune marine. Ennrevanche le broyer, et l’épandre dans les champs va libérer pas mal de CO2 dans l’atmosphère. De toute façons, ce système de crédits carbone est une abherration. Pourquoi ne pas simplement taxer les pollueurs et financer la recherche vers les économies d’énergie.
Et depuis quand le béton est un fertilisant ???? et admettons un fertilisant minéral, les agriculteurs en conventionnel n’en utilisent pas trop déjà avec les engrais chimiques ???… on est loin de l’agriculture biologique qui elle seul pourrait commencer à réduire les effets de l’impact de l’humain.
le co2 est nécessaire a la vie . la moitie des forets ont disparues .les changements climatiques sont normaux , vous referez aux vrais scientifiques et non aux alerteurs de catastrophes . Reprenons nos esprits , ces modifications sont normales pâr contre ce qui est anormal , sont les discours de ces imposteurs concernant le climat tout cela pour mettre dans la tete des gens —LA PEUR— car elle permet d asservir les peuples donc tous les sujets sont bons pour entretenir la panique
Exactement ! Depuis quand un gaz inerte et inoffensif pour les mammifères, mais indispensable aux plantes verte et à leur photosynthèse, pose-t-il problème avec un taux de 0.04% de l’atmosphère terrestre (oui ! Vous avez bien lu : 0.04%, soit 400 parties par million pour les scientifiques – ce chiffre peut varier et aller vers 425/430 ppm, mais nous sommes toujours à la troisième décimale APRES LA VIRGULE !
La vapeur d’eau (20 à 25% de l’atmosphère terrestre, selon la température de l’air) est le principal gaz à « effet de serre », mais il n’est jamais pris en compte dans les calcul du GIEC, ce conclave d’idéologues manipulateurs. Est-ce vraiment sérieux ?
En réalité, les gouvernants occidentaux manipulent l’amalgame entre CO2 et énergies carbonées (charbon, pétrole,etc), sources de pollution : sauf que cela n’a strictement rien à voir. Le CO2 n’est pas un… polluant !
Arrêtons ce délire mortifère et inepte.
exact 100% ! ils hurle tous au loup pour 0.04% dans l’atmosphère alors qu’il y a 1M d’années ce taux était 15 fois plus élevé !
Les « vrais scientifiques » sont les milliers d’experts du GIEC, de toutes origines et de toutes disciplines (climatologues, physiciens, chimistes, biologistes, astronomes, océanologues, glaciologues, paléontologues) qui justement depuis les années 70 alertent sur le rôle des activité humaines dans le dérèglement climatique actuel. Et les imposteurs sont les lobbyistes et auteurs de fake news qui ne défendent que leur propres intérêts et non pas l’intérêt général
Croyance !
Renseignez-vous sur ce qu’est réellement le GIEC. Vous allez tomber de vote chaise… ou persévérer dans le biais de normalité.
Sinon, vous pouvez lire les articles de feu marcel Leroux, grand climatologue malheureusement décédé. Mais restez toujours assis, c’est plus prudent.
GIEC : Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat.
Vous êtes bien naïf si vous faites confiance aux gouvernements (cf Covid…)
C bien ça. Mais si les gens agissaient au lieu de se lamenter
Un peu de bon sens dans ce monde de mensonges et propagandes, ça fait du bien.
Tout à fait d’accord .
Quid de l’energie pour récupérer, broyer, et épandre le béton ? 😂😂😂
Vrai !combien de CO2 pour réduire le béton en poudre ???? oups !
Sans compter les produits chimiques composant la plupart des bétons !!!?