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Démocratie et écologie : est-ce compatible ?

La démocratie libérale ou parlementaire ou encore occidentale est un concept récent. (1)

La notion de démocratie en elle-même est beaucoup plus ancienne.

 

Une invention athénienne…

En grec ancien, démos veut dire le peuple et kratos le pouvoir ou la force.

La démocratie est l’exercice du pouvoir par le peuple.

Mais chez les Athéniens, le peuple n’était constitué que des citoyens athéniens, c’est-à-dire des hommes libres de la ville.

Les femmes et les esclaves étaient exclus de l’exercice du pouvoir.

La vie civique dépendait totalement de l’esclavage : les uns travaillaient et liberaient du temps aux autres, qui pouvaient ainsi prendre des décisions.

En cela, la démocratie athénienne était assez proche d’une grande oligarchie qui est le pouvoir d’une minorité sur l’ensemble de la population.

Pas de charbon et de pétrole, pas de démocratie libérale

Pour Jean-Marc Jancovici, ingénieur et dirigeant de la société Carbone 4, la démocratie telle que nous la connaissons aujourd’hui, est un sous-produit de la révolution industrielle. (2,3)

L’arrivée massive de machines dans l’économie a permis de faire des travailleurs des hommes et des femmes libres.

Le salariat s’est développé ainsi que la citoyenneté avec le droit de vote pour tous, y compris les femmes.

Jancovici estime que les esclaves d’aujourd’hui sont les machines. (4)

Elles sont nourries au pétrole. Or, il estime que le pic de production a été atteint en 2008. Un épuisement des hydrocarbures dans les années qui viennent est à prévoir. (5)

Que se passerait-il si, tout à coup, l’on supprimait les tracteurs, les voitures, tout l’électroménager et les ordinateurs ?

 

Va-t-on vers une décroissance subie ou maîtrisée ?

L’ingénieur est persuadé que, dans une telle hypothèse, les anciennes hiérarchies reviendraient et la démocratie disparaîtrait. (6)

Car pour que la masse puisse participer aux prises de décision, il lui faut pouvoir y consacrer du temps et il lui faut de l’instruction.

Si tout le monde travaille 12 heures par jour arc-bouté sur son champ, ce n’est pas forcément possible.

Dans le scénario de Jancovici, leur coût va augmenter tandis que le réchauffement climatique va accentuer la pression sur l’ensemble des secteurs économiques.

Et si l’on ne fait rien, d’ici quelques décennies, on vivra une décroissance subie.

L’économie s’effondrerait d’elle-même.

Jancovici propose un ralentissement accompagné, qui serait moins douloureux.

Et pour que cela fonctionne, il faut que les citoyens soient partie prenante, c’est-à-dire qu’ils puissent discuter les options possibles et donner leur avis par le vote.

 

Réduire la consommation par 5

Pour autant, si l’on voulait atteindre les objectifs prévus dans l’accord de Paris, il faudrait que la consommation de chaque personne ne produise pas plus de 2 tonnes de CO2 par an. (7)

Et, en France, la moyenne est de 10 tonnes de CO2 émises par an par Français.

Le seul moyen de parvenir à 2 tonnes est de limiter drastiquement la consommation.

Quels sont les secteurs qui émettent le plus d’émissions de gaz à effet de serre ? L’agriculture (24%), l’industrie (21%), les transports (14%), l’électricité et le chauffage (25%), le bâtiment (6%), le numérique (4%). (8)

Cela veut donc dire réduire la consommation dans tous ces domaines.

Et le faire d’une manière qui soit concertée, voire approuvée par les populations.

Qui va accepter de réduire sa consommation ?

Concrètement, cela veut dire que la voiture individuelle risque de devenir un vélo individuel, que la consommation de gaz et d’électricité risque d’être limitée, que l’agriculture biologique serait développée à plus grande échelle et que les villes et les territoires seraient réorganisés.

L’urbanisme serait pensé différemment avec moins de parking, potentiellement moins de m2 par personne, la vie serait plus locale, y compris pour les vacances.

Les voyages seraient limités ou interdits.

Mais qui, dans le fond, est réellement prêt à accepter une telle réduction d’activité et de possibilités ?

Tout le monde est prêt à sacrifier quelque chose appartenant aux autres.

Ceux qui ne voyagent pas sont d’accord pour interdire l’avion.

Ceux qui ne consomment pas de viande sont prêts à l’interdire.

Ceux qui n’ont rien sont partants pour que l’on prenne à ceux qui ont.

Les personnes seules, citadines et sans enfants sont prêtes à laisser tomber la voiture mais les mères de famille nombreuse ou les citoyens vivant à la campagne s’y refusent.

Bref, notre société n’est absolument pas prête à faire tous ces changements.

 

Donner une orientation positive aux changements

Pour que ces changements puissent se faire, il est impératif de penser le futur d’une manière plus concrète.

Il faut notamment prévoir de réels bénéfices pour les populations.

Si des sacrifices sont consentis, tout le monde a besoin de savoir à quoi ils servent.

Par exemple, une révolution agricole doit aboutir à un meilleur accès aux produits biologiques et à la création de nouveaux emplois compatibles avec les aspirations de la population.

De même, les efforts sur les transports doivent améliorer la qualité de l’air en ville.

La qualité de l’eau du robinet doit être améliorée.

Les efforts sur l’urbanisme doivent aider à faire baisser le sentiment d’insécurité ou augmenter la convivialité, etc.

Les citoyens ne feront des efforts que :

  • s’ils ont le sentiment de participer à quelque chose d’utile,
  • que ces efforts leur apportent des bénéfices personnels plus ou moins quantifiables ou observables ;
  • que tout le monde participe à l’effort.

Par ailleurs, les populations ont besoin d’être parties prenantes et de se sentir fières de ce qui est accompli.

 

Augmenter les formes de dialogue social au niveau local et national

L’un des moyens de créer un sentiment d’appartenance est de faciliter le dialogue et la prise de décision collective.

Cela passe par plus de démocratie directe et locale.

Il est grand temps de réintroduire des référendums nationaux réguliers.

Il est nécessaire de mettre en place des référendums locaux pour les grandes décisions des villes et des communes.

La France, contrairement à la Suisse, n’a pas cette habitude de la consultation systématique des citoyens, mais une grande partie des Français sont prêts à jouer le jeu. (9)

Les autres suivront.

Il suffit de mettre en place les règles de ces consultations et beaucoup de décisions controversées, locales ou nationales, passeraient beaucoup mieux.

Le problème est que la tendance actuelle ne va pas exactement dans ce sens. Même les députés ne votent plus les décisions importantes.

Ont-ils voté pour l’envoi de missiles scalp en Ukraine par exemple ? Non.

 

L’élégance à la française

Si l’on veut mettre en œuvre une écologie réussie, il faut l’associer à une éthique et même à une esthétique.

Les Français aiment leur patrimoine.

Les villes et villages de France sont souvent restaurés. Ils accueillent, l’été, des festivals, des concerts ou des expositions.

Les journaux aiment faire des classements des plus beaux villages du pays, des lieux de charme, etc.

L’écologie moderne peut se construire dans le sillage de cet héritage culturel et architectural.

Chiche ?

 

Solidairement,

Julien

 

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Pourquoi créer une pétition ?

Il est important et nécessaire que les opinions et valeurs des citoyens soient prises en compte en permanence et pas uniquement au moment des échéances électorales.

Une pétition est un moyen d’action efficace, pour que les citoyens reprennent le pouvoir sur les combats qui leur semblent justes.

Vous aussi, prenez part à la mobilisation citoyenne !

(1) https://www.cairn.info/la-democratie-liberale–9782130357339-page-5.htm
(2) https://www.carbone4.com/
(3) Jancovici / Polony : « L’écologie doit-elle être autoritaire ? » Marianne, Youtube
(4) Idem
(5) Idem
(6) https://www.cairn.info/la-democratie-liberale–9782130357339-page-5.htm
(7) Jancovici / Polony : « L’écologie doit-elle être autoritaire ? » Marianne, Youtube
(8) https://www.viande.info/les-emissions-de-gaz-effet-de-serre-dans-le-monde
(9) https://www.admin.ch/gov/fr/accueil/documentation/votations/20230618.html

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45 Comments
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7 mois il y a

C’est très intelligemment raisonné mais cela repose sur le postulat d’une population bénéficiant d’une grande largeur de vue, ayant renoncé à tout égoïsme, à l’individualisme forcené, en quelque sorte une population « éclairée » ; n’est-ce pas utopique ?

Laurent
7 mois il y a
Répondre à  Alain HUC

Ce qui est utopique c’est de continuer à croire que des élus vont un jour prendre le risque de ne pas être réélus en prenant des décisions contraignantes alors que ça fait 200 ans que la pratique de l’élection de représentants pour prendre les décisions à notre place démontre le contraire.

francparler
7 mois il y a

quelle belle utopie

Isabelle
7 mois il y a

D’accord à 100% avec cet article !Je partage cette vision de la société, et j’oeuvre dans ce sens, à mon petit niveau local : création d’une Amap il y a 20 ans, création de Jardins partagés il y a 5 ans. Le « faire ensemble », localement, est une grande source de satisfaction. Je ne ressens plus le besoin de voyager (car je suis très occupée par mes légumes et mes relations avec les autres) et je suis fière de consommer local.

Delubac
7 mois il y a

J’ai beaucoup apprécié ce commentaire sur la démocratie et l’écologie : je demande et j’attend impatiemment la mise en application du référendum qu’il soit national, régional et local

cathy
7 mois il y a

Oui, chiche …

7 mois il y a

si l’on aurait pas toléré et encouragé la surpopulation humaine et faire venir des espèces invasives on en serait pas diminuer drastiquement notre consomation et polution

Jeanne
7 mois il y a

Derrière ce que tu proposes on peut percevoir une remise en question du capitalisme. Personne n’ose prononcer ce verdict’ Pourtant il faut bien mettre un mot sur les maux. Nous sommes tous endormis sur nos années glorieuses.
Il n.y a qu’a voir le déni sur l’interprétations « complotiste » du Covid. Tout le monde fait l’autruche. Si vraiment c’etait une maladie si grave que ça les médias auraient tenter de minimiser les infos de calmer l’angoisse collective. au lieu d’égrainer tous les soirs à la télé le nombre de morts.
Et puis il y’a les fausses informations : les masques dont l’utilité a été bien surestimée, la fausseté des tests Covid,…
Il y a aussi l’attitude désinvolte du gouvernement : au mois de juin 2023 d’un seul coup on n’entend plus parler du Covid et voilà qu’au mois de septembre il fait sa réapparition comme si le virus était parti en vacances .Si ce temps de latence signifiait la fin du Covid on aurait pu s’attendre à ce que le gouvernement fasse une sorte de bilan de ces 3 années.
Un vaccin est validé en fonction du résultat bénéfices/risques. On n’en a pas entendu parler; Pour cause il est extrêmement négatif
Tout ça pour dire que la crédulité des gens peut être une façon de dire q’ils ne sont pas prêt à renoncer au système capitaliste. Et au sein des partis politiques il y a le même déni
En particulier les verts auraient pu se montrer un peu plus réticents face à la manière dont le Covid a été traité, Quel gâchis sur le plan écologique l! Les masques, les tests PCR, les doses de vaccins périmés….Et un coût économique faramineux !
Bref je pense que pour sauver la planète il faudrait une sacrée sobriété surtout en ce qui concerne la santé. Cela ne peut se faire qu’en remettant en cause le système capitaliste,
Nous trouverons une autre richesse en particulier une meilleure alimentation moins de pollution….

Laurent
7 mois il y a
Répondre à  Jeanne

Je pense plutôt que ce sont les capitalistes (une minorité qui a le pouvoir sur le travail, donc sur l’argent, donc sur l’Etat) qui ne veulent pas lâcher le capitalisme et non les gens en général.

7 mois il y a

Il semble que tous les intervenant évitent avec soin de parler de changement « révolutionnaire » dans la gestion de l’économie! Toutes les propositions, y compris celles de J-M Jancovici – tendent à démontrer , ou au moins à présupposer que la « très sainte » croissance des Néo libéraux est à mettre à la poubelle de l’histoire car provoquant sans alternative une véritable catastrophe : l’effondrement brutal (car non préparé sinon carrément volontairement ignoré) de cette économie dite « capitaliste ». Hors RIEN n’est prêt, ni personne de ceux qui sont au pouvoir en ce moment, de ce qui pourrait – éventuellement- constituer un plan d’action en ce sens! Bref – business as usual – après nous les mouches : la crise est pour nos petits enfants donc on ne bouge pas! Les solutions qui seraient sans doute proches d’une forme de collectivisme solidaire ne sont même pas mentionnées (parler du diable , le ferait sans aucun doutes (!?) venir) : insupportable pour le système actuel et surtout pour ceux qui en profitent le plus? Je pense de plus en plus à ce dessin de « Jidéhem » dans « Les idées noires » où une foule inconsciente pousse et entraîne tous et toutes vers un précipice inévitable et mortel.

Buisson Michel
7 mois il y a

a) Le réchauffement climatique

Il semble qu’il y ait un réchauffement climatique, mais quelle en est la responsabilité de l’homme ?
Nous savons tous que la Terre a connu des glaciations et des réchauffements !
Et que le CO2 n’a pas grand chose à voir dans ce réchauffement ;
et si oui, le fait que le Français éteigne qqes veilleuses ou roule à vélo ne changera rien quand les Chinois ou Indiens ouvrent de nouvelles centrales à charbon !
Le CO est ajouter dans les serres pour augmenter le rendement agricole !

b) L’Etat donne des subventions pour remplacer d’abord les voitures diésel puis les autres à combustion, or celles-ci au lieu d’aller à la casse se retrouvent en Afrique ou en Europe de l’est, quand elles s’éloignent on ne distingue plus la pollution !

c) La guerre en Ukraine

Qui a décidé cette guerre ?
A qui profite -t-elle ?
Si ce n’est à nos amis (?) américains qui nous vendent leur gaz de schiste dont personne ne voulait qui pollue encore plus et à un prix 4 fois supérieur !

d) La COVID

Nous ne saurons sans doute jamais l’origine de ce virus ?

Tous les chercheurs semblent unanimes pour dire qu’il résulte de recherches pour de futurs vaccins pour d’éventuels virus (d’où la rapidité du vaccin proposé ! )

  • Une bonne pandémie serait la meilleure solution pour répondre à de nombreux problèmes !!!

e) La voiture électrique

Une folie, qui pollue encore plus que les autres !
On va continuer à retourner la planète pour trouver ces matière rares (qui ne sont pas moins inépuisables que le pétrole)
Matières venant toujours de l’autre bout du monde (bonjour l’écologie !)

Bientôt on nous demandera de choisir entre le chauffage et la voiture !!!

francparler
7 mois il y a
Répondre à  Buisson Michel

excellent commentaire

Merrie
7 mois il y a
Répondre à  Buisson Michel

Pourquoi la France, qui représente 0,9 % des émissions du globe, devrait-elle sacrifier la vie de ses citoyens, délocaliser la pollution, comme vous l’illustrez avec la revente des voitures diesel sur un autre continent, oscillant entre auto-destruction et hypocrisie, tandis que les pays les plus pollueurs refusent tout effort? Au contraire ils polluent de plus en plus puisqu’ils produisent de plus en plus, entre autre pour nous qui n’avons plus d’industrie.
En outre on n’évoque jamais les dizaines de milliers d’enfants esclaves dans les mines de métaux rares extraits pour nos voitures « propres »! Il est vrai que c’est bien loin des yeux, donc du cœur des écolos.

Leys
7 mois il y a

il est faux de dire qu’on va travailler 12 heures par jour, arcboutés sur notre charrue, si les machines modernes disparaissent. Les femmes des peuplades africaines dites ‘premières’ passent parfois une semaine entière sur une coiffure, parce que ces femmes ont le temps pour ça. Dans la jungle, le temps de ‘travail’ est de quelques heures par jour.Evidemment, si on veut obtenir le même rendement que celui qui a été la norme dictée par la révolution industrielle, alors on travaillera jour et nuit. Mais si on se passe du modernisme dans son aspect technique, on finira par se passer de cet irrépressible moteur à frustration et à désir de l’inutile, et on écoutera enfin les oiseaux chanter.

Henri Tanson
7 mois il y a

Mais de quoi nous parlez-vous ?
De démocratie ?
Sur des sujets sur lesquels il n’y a jamais eu autant de désinformation ?
Ça n’a aucun sens.
Tant que les médias arrêteront de nous imposer une pensée unique, le peuple ne sera pas éclairé et la démocratie ne sera qu’une illusion.

Laurent
7 mois il y a
Répondre à  Henri Tanson

Certains médias empêchent la démocratie et la démocratie permettrait d’empêcher certains médias.

FrançoisLibre
7 mois il y a

Ce genre de petite pétition ne sert strictement à rien. Ça provoque encore une dictature de minorité. Ce n’est pas parce que 10 000 personnes sont d’accord sur quelque chose qu’on doit l’appliquer à tout le monde. Et je dirais même que si 1 million de personnes disent une connerie, ça reste une connerie.
Quand à la fin du pétrole, selon Monsieur Jancovici ça me fait bien rigoler, les plus grosses réserves mondiales de pétrole sont au Venezuela et elles sont totalement inexploitées. Le pétrole est encore là pour plusieurs centaines d’années et d’ici là, on aura construit suffisamment de centrales nucléaires classiques et à neutrons rapides pour assurer une électricité abondante, fiable, bon marché et non productrice de CO2.

Laurent
7 mois il y a
Répondre à  FrançoisLibre

Et avec cette énergie sans limites nous pourrons ravager la nature sans limites.

jlmont
7 mois il y a

encore une fois tout ramener a la seule france et la culpabiliser alors qu’elle représente 1% des émissions mondailes grace au nucléaire!! et qu’elle va finir par tout importer de chine qui émet tant qu’elle peut ? quelle naiveté

Jacqueline
7 mois il y a

Les problèmes ne sont pas là Ceux qui veulent profiter du système sont prêts évidemment à asservir 1 partie de la population pour circuler en jet et inciter les gens à consommer du non indispensable Ainsi 1 minorité s’enrichît toujours plus pendant que certains pays crèvent de faim ( et on leur prend leurs matières premières)on pourrait presqu’en rire tellement c’est énorme Plus c’est gros moins les gens le voient 😀

Laurent
7 mois il y a
Répondre à  Jacqueline

C’est vrai mais la démocratie serait une solution pertinente pour ôter le pouvoir à cette minorité qui profite de nous et nous oblige à ravager tout !

J. PRIEUR
7 mois il y a

Très intéressant et très bien présenté. Avant d’en arriver à des concertations globales entre tous, il faudrait peut-être EDUQUER les gens car, pour la majorité d’entre nous, on l’intelligence n’a pas été éveillée et, par conséquent il n’y a plus de conscience, plus aucune valeur, plus aucune culture. Et il faut un minimum de tout ça pour pouvoir comprendre et avancer.

Laurent
7 mois il y a
Répondre à  J. PRIEUR

C’est en forgeant que l’on devient forgeron ! Instaurons la démocratie, puis nous pratiquerons la démocratie…

Jonquères
7 mois il y a

Merci infiniment. Cette lecture, matinale, fait du bien, ouvre l’horizon, le cœur et l’intelligence.

monique BOSSIS
7 mois il y a

Belle utopie!
La seule façon de maîtriser la consommation c’est la coercition: pourquoi ne pas instituer un contrat social comme en Chine?les bons citoyens sont récompensés et les mauvais sont punis!
Penser que l’on peut éduquer la population par la persuasion est illusoire: chacun pour soi et Dieu pour tous.Il faut de l’empathie pour prendre conscience que nous détruisons notre planète. Les humains sont bien trop égoïstes.

Laurent
7 mois il y a
Répondre à  monique BOSSIS

La seul bonne manière de mettre en oeuvre cette coertition c’est de donner au peuple le pouvoir de l’appliquer pour lui-même.

Véronique
7 mois il y a
Répondre à  monique BOSSIS

Vouloir le bien des gens contre leur gré, cela s’appelle de la dictature.
D’illustres personnages ont suivi cette voie par le passé. On sait où ils ont conduit leurs peuples….

Commencez donc par exiger que les donneurs de leçon positionnés aux sommets des Etats montrent l’exemple sur 12 mois. Après nous en reparlerons, voulez-vous ?

Marina
7 mois il y a

Tout ce que vous écrivez est tellement vrai, une décroissance incontournable qui n’est que théoriquement acceptable. Il faudra le travail de chaque humain sur sa propre résilience et bien au delà de ses désirs, et ce pour un avenir possible pour nos enfants. Les Amérindiens disaient ceci  » Nous n’héritons pas de la terre de nos parents, nous l’empruntons à nos enfants  »
Renoncer pour perpétuer ce pacte, au risque de nous retrouver au sens pure et vrai de notre humanité… c’est un beau programme où tout est envisageable mais autrement !

Sébastien
7 mois il y a

Personne (ou très peu) ne nie qu’il faut faire des efforts pour les générations futures ; par contre les solutions que vous présentez sont totalement lunaires ; cela a au moins l’avantage de nous montrer le monde qui nous attend avec la dictature écologique !!

Laurent
7 mois il y a
Répondre à  Sébastien

La convention citoyenne pour le climat a démontré que les citoyens sont prêts à prendre démocratiquement des décisions contraignantes pour préserver la planète. Cette même expérience a démontré que l’actuel régime politique qui nous gouverne et qui se nomme un gouvernement représentatif (pas une démocratie mais bien plutôt une oligocratie) est incapable de prendre ces mêmes décisions. Instaurons la démocratie et VITE !

Péraud
7 mois il y a

Bonjour
Vous dites qu’on devrait ne plus avoir de voiture mais juste un vélo .. comment les artistes vont-ils se rendre avec leur matériel dans les festivals dont vous parlez afin d’assurer leurs prestations ?
Bonne journée

7 mois il y a
Répondre à  Péraud

Les saltimbanques ont existé depuis la nuit des temps, ils vivaient différemment, et bien nous serons obligés de vivre autrement, moins vite c’est sûr, peut-être plus humainement.
https://lejustenecessaire.wordpress.com/2023/04/13/on-ne-freine-pas-on-accelere/
mais l’essentiel est que l’humanité ne courre pas après une croissance qui nous emmène au suicide de la planète.

Pourquoi créer une pétition ?

Il est important et nécessaire que les opinions et valeurs des citoyens soient prises en compte en permanence et pas uniquement au moment des échéances électorales.

Une pétition est un moyen d’action efficace, pour que les citoyens reprennent le pouvoir sur les combats qui leur semblent justes.

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