La bonne nouvelle de ces dernières années est que l’opinion publique mondiale aurait plutôt changé d’avis sur l’évolution du climat.
De nombreuses populations ressentent les augmentations de températures et constatent ses conséquences sur les réserves en eau, sur le climat et sur leur mode de vie.
En Europe, les effets du réchauffement climatique sont encore limités mais dans les pays équatoriaux, ils sont déjà très redoutés.
Le Brésil est bien seul dans son refus de voir cette évolution. (1)
C’est une catastrophe pour les Brésiliens et les terriens de manière générale.
La déforestation continue des forêts amazoniennes a deux conséquences néfastes :
- cela augmente les surfaces d’activités humaines et donc émettrices de CO2 ;
- et surtout cela réduit la surface capable d’emmagasiner du CO2.
La forêt amazonienne n’est pas appelée le poumon de la terre pour rien ! Ces vastes étendues végétales captent massivement le carbone qu’elles stockent.
Elle repose sur un écosystème fragile qui se reforme très rapidement à partir de l’humus créé par les plantes qui meurent. Recréer ces écosystèmes est difficile.
Planter des arbres !
La plupart des biologistes dans le monde pensent qu’il faudrait faire exactement le contraire.
Et de fait, même le Président Bolsonaro est en train de comprendre que le Brésil fait fausse route. (2)
Les arbres, mais aussi certaines prairies grasses, ont une extraordinaire capacité de stockage du CO2.
Un arbre est constitué à plus de 50 % de carbone ! (2)
Des scientifiques ont fait des calculs savants en utilisant des modélisations informatiques pour déterminer combien il y avait d’arbres sur Terre.
Avant leurs travaux, ils pensaient qu’il y en avait environ 400 milliards sur terre.
En réalité, il y en aurait 3000 milliards ! (3,4)
D’autres calculs ont été réalisés pour savoir combien les êtres humains pourraient encore planter d’arbres.
Il y aurait dans le monde une superficie de la taille des Etats-Unis sur laquelle, on pourrait planter des arbres qui pourrait accueillir environ 1000 milliards d’arbres supplémentaires ! (3).
La grande muraille verte du Sahel
Cela dit, ces calculs ne prennent pas en compte le travail de réhabilitation des terres qui pourrait être fait.
Ainsi, il est possible, avec beaucoup de savoir-faire et de patience, de faire reculer les déserts et de changer les climats localement.
Au Sénégal, par exemple, les agriculteurs s’adaptent en diversifiant les cultures et en plantant des arbres. (5,6)
L’objectif est de limiter la dépendance alimentaire et de rendre fertile des zones désertiques.
Tout le Sahel est concerné. C’est ainsi qu’a été lancé en 2007, le projet de grande muraille verte. L’idée est de planter, d’ouest en est, de Dakar à Djibouti, une vaste bande de végétation de 15 km de large pour arrêter l’avancée du désert et regagner du terrain, petit à petit. (6)
Désormais, c’est un écologiste incontournable en Afrique de l’Ouest, Haïdar El Ali, qui porte le projet.
Il a déjà réussi à reboiser une grande partie de la mangrove de Casamance au sud du Sénégal.
Mais la muraille verte est située plus au nord, dans une zone où les précipitations sont rares.
Le défi est de taille !
je pense aussi que planter des arbres et toute action qui vise à rétablir un équilibre naturel est la bienvenue, mais laisser les fables du CO2 au GIEC.
Tout commence dans son jardin et dans son panier de course !
Article très intéressant. Merci.
Tout à fait d’accord avec le commentaire de Gibeaux. Il faut réduire de toute urgence notre natalité au niveau planétaire et bien sûr replanter des arbres car ils absorbent plus de CO2 et sans dommage collatéraux que toutes les machines que l’homme inventent !! Pour chaque arbre planté, on devrait même bénéficier d’un avoir fiscal, cela inciterait nombre de personnes à le faire et faire payer une taxe environnementale pour tout arbre abattu.
Il faut planter des arbres partout… Cela retient l’eau. Dans les communes pour avoir un poumon vert. Sur les bords de rivières etc… Les idées ne manquent pas.