Le 11 mars 2011, un tremblement de terre frappe le Japon provoquant un tsunami géant.
Les vagues déferlent sur la côte nord-est du Honshu, l’île principale du Japon. Elles viennent frapper la préfecture de Fukushima, où se trouvent deux centrales nucléaires, dont celle de Fukushima Daiichi.
Cette installation est frappée de plein fouet par le tsunami. Le système de refroidissement principal de la centrale nucléaire est mis hors service et les cœurs des réacteurs n°1, n°2 et N°3 entrent en fusion.
Cela provoque la surchauffe de la piscine d’entreposage des combustibles du réacteur n°4, puis différentes explosions, des incendies et d’importantes retombées radioactives sur le territoire japonais et dans l’océan Pacifique. (1)
Il faudra des semaines et le courage extraordinaire des professionnels impliqués pour parvenir à maîtriser la situation.
80 000 personnes ont été déplacées en urgence à cause de l’incident, ce qui aurait provoqué la mort prématurée de 2300 d’entre elles.
En tout, 160 000 personnes ont été déplacées hors de la zone d’exclusion.
Les scientifiques débattent encore sur le véritable bilan humain de cet épisode et notamment du nombre de cancers provoqués par les radiations. (1)
Des zones d’exclusion où la nature revient
Une chose est sûre, la catastrophe de Fukushima est l’incident nucléaire le plus grave qui soit survenu depuis l’accident de Tchernobyl en Ukraine en 1986.
Dans les deux cas, les zones touchées ont dû être évacuées de leurs habitants en raison de la radioactivité présente sur les sites.
Et à Tchernobyl comme à Fukushima, cela a permis à la nature de reprendre ses droits sur les territoires cédés par l’homme.
De nombreuses espèces, dont les sangliers, se sont mis à coloniser l’espace déserté par les habitants.
En Ukraine et en Biélorussie, les scientifiques en ont profité pour introduire 30 chevaux de Przewalski en collaboration avec le zoo de Prague. (2)
Cette race sauvage avait quasiment disparu. À Tchernobyl, elle s’est mise à renaître.
La zone d’exclusion en compte plus de 150 en Ukraine et 60 en Biélorussie. (2)
Sangliers ou cochons ?
Au Japon, les scientifiques n’ont pas encore introduit de nouvelles espèces.
En revanche, ils ont observé de près la prolifération des sangliers.
Ces derniers sont passés de 49 000 en 2014 à 62 000 en 2018. (3)
Ils se sont même croisés avec des cochons domestiques créant de nouvelles espèces.
En effet, à la suite de l’évacuation de la zone, 30 000 cochons sont restés abandonnés dans les fermes désertes.
Les scientifiques observent de près ces animaux
Ils craignent, en effet, que les gènes des cochons domestiques ne soient pas adaptés à la vie sauvage menée pour les sangliers.
Toutefois, dans cette zone où les suidés n’ont pas de prédateurs, les risques semblent limités.
De même, les radiations ne semblent pas, pour l’heure, avoir d’effets délétères sur ces animaux robustes.
Ces craintes ont toutefois fini par s’estomper car les populations de sangliers, même avec des gènes de cochon, semblent en bonne santé. Par ailleurs, au fil des générations, les gènes de sangliers semblent prendre le dessus sur ceux des cochons. (3,4)
La nature revit. Cela est vrai pour les sangliers mais aussi pour les lièvres, les renards, les macaques et les cerfs sika qui commencent à peupler cette nouvelle zone libre !
Le seul véritable danger pour ces animaux sera leur retrouvailles avec les humains lorsqu’ils voudront sortir de la zone d’exclusion.
Et en effet, les autorités locales s’inquiètent de la prolifération des sangliers dont elles souhaitent réguler le nombre avec l’intervention de chasseurs locaux.
Ainsi, les zones où l’être humain ne se rend plus durant plusieurs décennies redeviennent rapidement fertiles et vivantes.
C’est ce qui s’est passé à Tchernobyl ou Fukushima mais aussi dans le no man’s land de 12 km entre les deux Corées.
Dans cette zone inviolée depuis 1953, de nouvelles espèces de plantes seraient apparues. (4,5)
Ainsi, le vrai défi environnemental, n’est pas de sauver la planète.
Elle n’a pas besoin des hommes pour vivre et survivre.
Ce qu’il faut sauver c’est la relation entre la planète et les hommes.
C’est uniquement en prenant soin de notre planète que nous pourrons continuer à y vivre durablement.
La catastrophe de Fukushima nous aura-t-elle aidés à évoluer dans ce sens ?
À voir !
Solidairement,
Julien
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C’est vrai la nature n’a pas besoin des humains pour vivre bien au contraire, avec les hommes, beaucoup d’ animaux, de plantes et de fleurs sont en danger. Il faut absolument que l’être humain se remette en question dans sa façon de vivre : plus de déforestation, de pollution, d’élevage intensif en cage, de pesticides tel que le glyphosate qui détruit les abeilles, c’ est honteux !
Selon Denis Diderot, « Tout animal est plus ou moins homme ; tout minéral est plus ou moins plante ; toute plante est plus ou moins animal. » Il a aussi écrit: « Qu’est-ce que le sophisme de l’éphémère ? C’est celui d’un être passager qui croit à l’immortalité des choses », 1769.
Il faut que la nature et la liberté reprennent leur droits
Il faut que la nature régule de nouveau notre espèce. Ou alors, il ne faut plus faire d’enfants pendant trois ou quatre générations. Comme cela, nous retrouverons un équilibre face à l’ensemble du vivant. Ou alors, que nous disparaissons en tant qu’espèce car à force de ne plus vouloir crever, nous devons l’existence de nos descendants. Et surtout cessons d’utiliser l’argent comme moteur et comme but à nos existences. Et enfin ne plus saccager la terre pour récolter du pétrole.
Ne plus faire d’enfants pendant plusieurs générations ??? S’il n’y a plus d’enfants, il n’y a plus non plus de nouvelles générations, non ? Alors, comment fait-on ? Déjà qu’en France la natalité est passé en dessous du renouvellement, sauf chez les immigrés, que faut-il faire ?
« DEMOCRACY CANNOT SURVIVE OVERPOPULATION. Human dignity cannot survive it. Convenience and decency cannot survive it. As you put more and more people into the world, the value of life not only declines, it disappears. It doesn’t matter if someone dies. THE MORE PEOPLE THERE ARE, THE LESS ONE INDIVIDUAL MATTERS, » ISAAC ASIMOV.
«LA DÉMOCRATIE NE SAURAIT SURVIVRE À LA SURPOPULATION. Aucune dignité humaine n’y saurait survivre. Confort et décence n’y sauraient survivre. Lorsque vous ne cessez de surpeupler la terre, la valeur de la vie humaine non seulement décroît, mais disparaît. Il n’importe plus de voir mourir un être. AU PLUS IL Y A DE MONDE, AU MOINS L’ÊTRE IMPORTE,» ISAAC ASIMOV.
PREUVE DE LA SURPOPULATION
POURQUOI L’IMMIGRATION MASSIVE AFRICAINE EN EUROPE N’EST PAS UNE SOLUTION, MAIS UNE TERRIFIANTE GUERRE BIOLOGIQUE QUI NOUS TUERA!
https://youtu.be/cAfov7HN4yU
Moi, ce qui m a étonné c est que les fleurs remis aux athlètes des JO, provenaient d une serre de Fukushima qui auparavent a essayer de faire des legumes, mais qui à été obligé d arreter a cause des radiations..
Les tournesols pour la medail d’or étaient absolument subliment
Il faut parfois des catastrophes pour comprendre le respect que l’on doit à la nature et à la faune qui y vit hélas l’appât du gain et l’avidité de possession et d’enrichissement de certains humains tuera la planète dans un futur proche si l’humanité ne prend pas conscience de ce qui nous attends .
Finalement, il faudrait une catastrophe mondiale tous les 10 ans pour remettre les neurones des hommes en place, histoire qu’ils se souviennent que RIEN SUR TERRE NE LEUR APPARTIENT !!!
Très bonne analyse!
La conclusion laisse de l’espoir. Il faudra à l’humain juste un peu de bon sens et aux promoteurs en particulier moins d’avidité et d’appât du gain.
Vaste programme, hélas!
Bonjour,
Je me réjouis de savoir que les Animaux sont de retour dans ces pays touché par des catastrophes mais qu’on les laissent vivre tranquilles pourquoi envoyer des chasseurs je trouve ça lamentable….
…..
c est la reflexion que je me suis faite en lisant ce texte
Regardez ce que présente Roch Sauquaire sur la dengerosité de l’Uranium enrichi https://youtu.be/NQ_XKo_a6DE?t=3006
J’ai beaucoup apprécié votre article Julien. Ainsi d’apprendre que des espèces animales recollonisaient les zones désertées, sans intervention humaine. Appliquons le: « wei wu wei »,l’agir dans le non agir. Mais bien sûr, l’intervention humaine sera nécessaire pour réguler. Toutefois j’ai toujours des craintes avec cela! Il y a tellement eu de débordements incontrôlés et terribles.
Je m’attendais à ce que vous parliez de l’effet de ces radiations sur l’Homme ..et puisque les sangliers ont survécu ! Et la faune aussi ! Alors quelle conclusion ?
Regardez ce que présente Roch Sauquaire sur la dengerosité de l’Uranium enrichi https://youtu.be/NQ_XKo_a6DE?t=3006
l homme est le plus faible des trois
Bonjour Julien, votre billet est réjouissant mais pas étonnant . Dès que l’homme se retire , la flore et la faune reprend ses droits, ce n’est pas le retour simplement l’ordre de la Nature qui est immuable. Un jour une vieille femme grecque me regardait chasser des cafards, elle a rit en me disant , tu sais ils étaient là avant nous et ils seront encore là longtemps après nous .
A mon avis, il aurai été intelligent d utiliser des motopompe agricoles pour refroidir la centrale avant fusion du cœur. Mais évidemment, personne pour prendre une décision conduisant à la perte de la centrale… d ou la perte de la centrale et de la région….bêtise humaine et cupidité
Mais……c’est bien gentillet de nous dire que « la nature reprend ses droits » c’est JUSTE simplet : ce n’est pas la nature qui reprend. c’est la vie et l’instinct de survie et de reproduction qui n’a pas conscience du taux de radioactivité…je me fiche bien qu’il y ait plus de sangliers à F. Quand les 3/4 sont bourrés de tumeurs et/ou de malformations. Là où je veux que les lignes bougent c’est pour protéger la vraie nature. Inventer autre chose que le nucléaire pour faire rouler les voitures électriques que seuls des riches peuvent se payer. Décréter de nouvelles lignes de politique vertes qui seront OUI contraignantes POuR TOUS. Sinon quoi…
C’est votre raisonnement qui est simpliste « que seuls les riches peuvent se payer » et entendu mille et mille fois, et vous faites partie de ces gens qui raisonnent juste par jalousie, dans un mode pensée binaire, les riches sont méchants et les pauvres bons… Si vous vous fichez du sort des animaux, et si vous n’avez pas encore compris que oui, effectivement la NATURE, nous donne tout et qu’elle n’a pas besoin de l’homme pour exister, je vous invite à vous servir de votre cerveau pour réfléchir et ne pas repeter comme un perroquet des propos haineux qui ne tiennent pas debout !
Je crois que vous n’avez pas compris : tout d’abord je me considère comme riche (par rapport au reste du Monde) il n’y a rien de binaire ni de jaloux, encore moins de haineux dans ce raisonnement : croyez vous que les populations de Lagos/Delhi/Mexico vont pouvoir s’acheter des ptites voitures électriques??? IL FAUT tous ensemble (vous moi l’autre et la nature -meme si elle part en vrille à cause de nous)trouver vite d’autres voies
oui, on va nous VENDRE le nucléaire vite fait avec ce genre d’article sur cette bonne vieille nature qui reprend ses droits MÊME sur les terres radioactives…
(et moi aussi je me suis posée la question sur les tournesols de Fukushima..)
ouf heureusement , le deuxième commentaire me rassure sur la perspicacité des lecteurs….
je pense que le mot riche dans ce cas ne veut seulement traduire les moyens pour acheter les materiaux et les autorisations.vous avez raison il faut trouver d autre voies.suelement il faudrait plus de reflexion
votre analyse est très juste et on et en train de nous faire croire que tout va bien et qu’on va s’habituer sans problème à toutes ces horreurs. Si on avale ça, on avalera tout le reste, hélas ! Je suis stupéfaite par le manque de rigueur intellectuelle qui prévaut et je vous remercie d’avoir exprimé votre opinion.
on a encore rien vu attends lI.A. l homme (la caste la plus riche) veut remplacer Dieu par la technologie …………………………..
C’est un juste retour des choses ; la nature reprend ses droits – enfin !!
A mon sens les 4 commentaires de Mahy, Fernandez, Mizzi, Boulanger sont pertinents; Ils soulignent les points essentiels de notre relation à la Nature, à notre environnement. En particulier il ne faut pas se voiler la face, La surpopulation est le problème majeur; elle est source de conflits pour la conquête de territoires d’autres populations, de déforestation intensive, de la consommation excessive des ressources naturelles, de la production non-maîtrisée de déchets , etc….
Le pb c’est la monnaie
L’homme est si imbu de lui même qu’il a oublié que c’est la nature la plus forte et qu’elle n’a pas besoin de lui pour croître et prospérer , un peu d’humilité nous ferais le plus grand bien .
Pure Verité
A mon sens il convient d’abord de limiter les naissances humaines et de limiter la prolifération de cette humanité grouillante et invasive!
Ce serait jouer le jeu des Eugénistes qui contrôlent le monde
Pourquoi réguler la prolifération des sanglier serait mal, mais réguler la prolifération de l’homme serait bien ?
En l’etat Est-ce que ces animaux sont t’il consommables
Pourrait-on les laisser vivre en paix sans vouloir les manger ?
Merci Julien pour ces bonnes nouvelles. Je suis, et j’ai toujours été, persuadée que les animaux, que la nature, se debrouillent très bien sans les Humains.
merci pour vos engagements, toujours positifs.
Bonne conclusion.
Malheureusement la complicité de l’homme avec la nature n’ est pas proche.
On pensait que la crise actuelle ferait pencher la balance vers la modération,mais je constate que c’est l’inverse.🤕🤒
Merci pour ce constat.
l’humain a le choix de se suicider ou de retrouver sa place dans le vivant
l avenir nous dira comment a pesé la balance.