La crise sanitaire que nous traversons a provoqué des politiques radicales, comme on n’en avait plus vues en Europe depuis longtemps.
Les confinements à répétition, la fermeture des écoles lors du premier confinement, l’état d’urgence permanent, tout cela n’avait pas été connu par les générations du XXIe siècle.
Il faut remonter les siècles pour trouver la trace d’un confinement provoqué par telle ou telle peste. En France le dernier date de 1832 et une épidémie de choléra. (1)
En revanche, personne n’avait jamais connu le “pass sanitaire” ou la vaccination quasi-obligatoire.
Les thérapies géniques sont également une nouveauté.
D’ores et déjà, ce que nous avons vécu, nous fait basculer dans une époque nouvelle.
Tout a changé : la manière de faire les lois, la manière de communiquer des gouvernants, la coopération ou le mimétisme des gouvernements dans le monde, la conscience des citoyens du monde entier de dépendre d’un même système, voire d’une même oligarchie pour les plus pessimistes.
Le rapport entre gouvernants et gouvernés semble avoir changé aussi.
Personne ne fait confiance à Emmanuel Macron mais tout le monde le regarde quand il prend la parole. Ces derniers mois, il a multiplié les records d’audience ! (2)
Les habitudes ont évolué.
Parmi elles, le télétravail qui donne de la liberté dans son organisation mais peut faire perdre le sens du travail.
Enfin, les modes de transport ont changé.
C’est mon sujet du jour.
Le vélo trace son chemin
Depuis 2020, le vélo fait son grand retour. Désormais près d’un Français sur deux se déplace en bicyclette. (3)
En ville, on dit qu’il fait partie des “mobilités douces”. (4)
Il coche toutes les cases positives du moment.
Il ne pollue pas, il est bon pour la santé, il se pratique seul ou à deux. Il est convivial et facile à utiliser.
Dans de nombreuses villes, les confinements et les restrictions de circulation, liés au couvre-feu ont permis la mise en place de pistes cyclables que certains appellent les “coronapistes.” (5)
Dans la capitale française, à Paris, du Louvre à la Bastille, les vélos sont désormais légion.
Les voitures ont disparu. Elles saturent le périphérique et la proche banlieue.
Il existe même une piste cyclable entre Neuilly et la Défense qui jusque-là ressemblait surtout à une vaste autoroute urbaine à huit voies. Plus de 5700 vélos passeraient sur ce grand axe routier tous les jours. (4)
Plus de 700 km de pistes cyclables ont été dessinées ou organisées en France. Cela concerne les grandes villes, le littoral et même de nombreuses petites villes s’y sont mises.
Le vélo est à la fête !
Grenoble et Strasbourg sont en tête dans ce domaine avec 17% des trajets domicile-bureau effectués en vélo. (4)
À Bordeaux, à Nantes, à Lyon ou à Lille ou Dunkerque, le nombre de cyclistes aurait augmenté. Ils utilisent les services de vélos urbains et finissent par se racheter une bécane. (6)
Entre mai et juin 2020, la vente de deux-roues neufs a augmenté de 117% par rapport à 2019.
Par ailleurs, l’aide gouvernementale de 50 euros prévue pour 300 000 vélos a servi à plus d’un million de personnes. (7)
Certains magasins de vélo peineraient toujours à satisfaire la demande en 2021 notamment pour les réparations.
Le vélo électrique décolle
Les professionnels du secteur les appellent VAE : vélo à assistance électrique.
En 2020, ils ont représenté 45% du marché du vélo en valeur. Leur prix est en effet plus élevé que ceux des vélos classiques.
500 000 vélos électriques ont été vendus en 2020. C’est une augmentation de 12% par rapport à 2019. (8)
Reprise économique dans le monde du vélo
L’engouement en France est tel que certaines entreprises historiques comme Mercier ont décidé de revenir en France après avoir quitté le pays. (9)
Ce fabricant créé en 1919 était parti en Chine. Il ouvrira une nouvelle usine dans les Ardennes en 2022 où l’entreprise prévoit d’embaucher 120 personnes.
De même, la Manufacture française du cycle, en redressement judiciaire en 2013, a réussi à remonter la barre. Sa production de vélo est passée de 130 000 à 450 000 vélos ! (10,11)
Tous en piste !
Pendant longtemps la bicyclette était l’apanage des classes populaires avant de devenir un élément de l’identité des bobos urbains.
Désormais, 66% des cadres se déplacent à bicyclette. (3)
Les seniors s’y sont mis aussi et le nombre de femmes cyclistes a augmenté également. (4)
Du patron à l’ouvrier, tout le monde pédale.
Certains dans les côtes sont plus à l’aise que d’autres.
Quand les cyclistes font cela sans effort apparent, ni sueur, c’est qu’il s’agit d’un vélo électrique !
Solidairement,
Julien
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Bien joli le vélo mais peut-être pas pour tous . Il n y’a pas que les bobos cadres et autres parisiens ou citadins ! Dans la banlieue c’est beaucoup plus difficile pour faire du vélo en toute sécurité. Et puis tout le monde ne peut pas faire du vélo problème de santé et d âge !
On nous rebat les oreilles des « pauvres qui vivent dans des apparts exigus ».
1 vélo c’est pour 1 personne
1 vélo de bas de gamme c’est 300€ (à multiplier par le nombre de personnes dans l’appart’) c’est un budget.
Appart exigu : où voulez-vous qu’ils rangent leurs vélos ? (‘faut surtout pas qu’ils invitent des copains qui viendront bien sur….à vélo !)
J’invite Julien (le rédacteur de l’article) a tenter l’expérience vélo durant un mois c’est à dire n’utiliser que ce moyen notamment pour faire les courses pour une famille de 4 personnes (attention, les légumes c’est lourd et volumineux^^) et on en reparle après.
Le vélo actuellement c’est un peu comme les éoliennes :
c’est super quand il y a du vent (= déplacements à vélo) mais obligation de les connecter à une centrale thermique aus cas où il n’y en aurait pas (de vent) (= faire les courses en voitures).
Résultat : il faut les deux, merci pour les « pauvres ».
Je pratique le vélo à ASSISTANCE électrique depuis 3 ans. À 68 ans, il me permet des sorties que je ne ferais pas, jusqu’à 25/30km dans une zone de moyenne montagne. L’effort reste plus réel qu’il n’y paraît. Pas d’épuisement, de découragement et des trajets plus longs, avec une plus grande disponibilité pour le plaisir et l’émerveillement !
J’ai (mauvaise) conscience du mauvais bilan de ma batterie…
C’est un choix au milieu de bien d’autres efforts pour impacter le moins possible la planète.
Bien cordialement,
Marie-Dominique
Je suis amusé !
A-t-on vraiment besoin de pistes cyclables pour faire de la bicyclette ?! (On faisait comment avant ?) Et peut-on considérer le vae comme une bicyclette ? (Et pas plutôt comme un solex…) Je ne pense pas qu’il y ait un nouvel engouement pour le vélo, né d’une volonté de se déplacer proprement, c’est à mon sens un mensonge, un faux prétexte : ces tocards que sont la majorité des Français ont simplement trouvé une alternative au scooter : on passe partout et sans effort ! Vive le progrès ! Et gros bisous à tous !
MERCIER devait installer une usine de cycle dans les ardennes, mais …
L’état s’est désengagé dans l’incompréhension totale. Mercier ne fera donc rien ici ni ailleurs…
Merci MACRON et son gouvernement pour ses promesses incessantes et sans viabilité…
Disons juste que le vélo électrique ne fait pas partie de la mobilité douce… Pour qu’il avance, il lui faut juste une centrale nucléaire:) C’est un non-sens et une aberration d’imaginer protéger l’environnement en pédalant sur un VAE !
Et d’ajouter; deux profils sur ce type de vélo: Ceux qui roulent à très grande vitesse au mépris des piétons et des cyclistes, les vrais et ceux qui n’ont jamais fait de vélo de leur vie et qui sont eux tout aussi dangereux…
Il y a40 ans nous étions en voiture et les Chinois à vélo ; aujourd’hui les Chinois roulent en voiture et on nous impose le vélo !!! C’est le progrès peut-être ? Vivent les ecolos mais font-ils toujours du vélo quand il pleut ou neige ? Dans tous les cas ils nous ont bien pourri la ville et la vie avec leur mobilité à la « con » c’est devenu un sacré bordel entre les piétons les coureurs les trottinettes les scates les mono roues …. Du coup je suis parti vivre à la campagne chez les gens qui ont les pieds sur terre et loin des ecolos bobos qui ne sont plus du tout rigolos….. et je reste courtois….
J’adore le vélo, je vis en Aveyron et malheureusement là c’est compliqué,La voiture et les engins à moteurs sont les rois.On nous a bien fait des belle pancartes nous indiquant la route de la vallée du Lot en vélo, mais à part les pancartes rien n’a changé et sur nos jolies petites routes en lacet les automobilistes s’en donne à cœur joie et quand ils rencontrent des cyclistes ça les rend agressifs
voila c’est compliqué espérons que les mentalités changent et qu’on arrive à vivre ensemble dans le respect de chacun et que le vélo trouve une vrai place sur les routes comme dans les pays nordiques
merci à vous
Le début de votre courriel est redoutablement écrit, il résume bien, sobrement, la situation dans laquelle nous sommes tous plongés, vaccinés et non-vaccinés, quoiqu’on en pense. Merci.
https://vimeo.com/388285988
Et que fait une personne âgée sans voiture et sans transport en commun pour faire ses courses
Bel article.
Malgré ces belles avancées globales, certains continuent à freiner des deux pieds, il faut les pointer du doigt : c’est le cas de la ville d’Aubagne, BdR (environ 450000 habitants) et ses « pistes cyclables » fantômes!…
Ravie de cela, merci pour cet article!.Chaque changement, chaque modification, aussi infime soit-elle peut créer de formidables mutations lorsque nous sommes ensemble à le faire. Alors continuons, poursuivons nos efforts sur d’autres champs de la vie, qui devenant des plaisirs, lorsque l’on prend conscience que l’on participe à cette grande métamorphose nécessaire & à l’oeuvre.
Et quand tu as du mal à faire du vélo tu fais comment où que tu es handicapé tu crèves tranquillement dans ton coin là on s’en fout juste une nouvelle propagande électorale c’est complètement nul ça fait bien d’être écolo ceux qui veulent faire du vélo tu peuent en faire tranquillement on laisse les autres tranquille il faut arrêter d’emmerder les Français avec les vélos et les voitures électriques chacun fait ce qu’il veut quand il veut c’est ça la liberté
bonjour je me suis toujours déplacer en vélo en toutes saisons pour aller au travail cela m’a permis de ne pas connaitre les embouteillages ainsi que ces parkings payants et bien qu’étant à la retraite dans mes déplacements je prends mon vélo et j’adore
« Personne ne fait confiance à Emmanuel Macron mais tout le monde le regarde quand il prend la parole. Ces derniers mois, il a multiplié les records d’audience ! ». Attention aux affirmations erronées: « personne » et « tout le monde », c’est faux. C’est aussi excluant vis-à-vis de ceux qui font confiance à Emmanuel Macron et aussi de ceux qui ne le regardent pas à la télévision, soit à peu près 60 millions de personnes si j’en crois votre référence. Il faut être plus fin et plus précis dans vos analyses, même si les faits ne correspondent pas toujours à vos souhaits.
Bravo de promouvoir les sondages bidon de Macron et sa clique d imposteurs terroristes je vous raye de mes contacts
Votre article, c’est de la désinformation! Vous parlez de chiffres sans aucune preuve d’une étude indépendante sérieuse; 66% des cadres se déplacent en vélo!! N’importe quoi.
bonjour le vélo c est génial quand on est urbain, beaucoup moins pour les rurbains et les personnes qui ont un trajet long entre domicile et travail . merci de ne pas être centré uniquement sur les personnes qui ont la chance d’habiter et travailler en centre-ville. bonne journée Françoise Cathou
Oui mais ça devient le bordel sur les trottoirs pour les piétons et sur la route pour les automobilistes. Le vélo oui mais avec respect des autres usagers de la route et des piétons ce serait bien non ?
Et bien Oui le vélo en plus d’etre utilisé en loisir, ou en sport, est un excellent moyen de se déplacer.
Le vélo n’est impose à personne, pourquoi tant d’agressivité envers les cyclistes et ce mode de transport.
Si il y avait une réelle volonté politique pour promouvoir l’utilisation du vélo, par des aménagements intelligents des villes et leurs agglomérations, des re-ouvertures de petites lignes SNCF avec acces aux velos. Les cars et vélo, comme cela se fait dans certaines régions.
Chacun’ pourrait choisir son mode de transport dans un respect mutuel.