Le Nord du Portugal, si calme habituellement, est en pleine effervescence.
Cela se passe dans la région de Montalegre, non loin de la frontière espagnole.
C’est un paysage rural fait de collines, de champs et de petits pâturages. Les gens y vivent tranquilles depuis des générations. Leur mode de vie est traditionnel. Ils vivent au rythme des saisons, un peu en dehors du temps.
Leurs villages sont faits de granit, la pierre du pays, et n’ont presque pas changé depuis le XIIè siècle 1.
Sur ce territoire se trouve le seul parc national du Portugal qui s’étend sur les districts de Braga, Viana do Castelo et Vila real.
Petit à petit s’y est également développée une activité de tourisme vert. Les touristes viennent visiter les montagnes, les vallées abruptes d’où jaillissent des torrents. Ils se promènent le long des gorges et admirent les canyons.
Ils sont au calme. Ils profitent des beautés de ce lieu sauvage et préservé, riche d’une biodiversité extraordinaire 1.
Cette tranquillité pourrait ne plus durer.
Toutes ces collines si pittoresques sont aussi riches en lithium, un métal de plus en plus convoité dans le monde pour les batteries des appareils électriques petits ou gros : c’est votre téléphone, votre future voiture électrique et la future éolienne au pied de votre maison.
La question est un peu la même que celle des gaz de schiste : peut-on accepter d’abîmer l’environnement pour produire plus d’énergie ?
Mais en Europe, l’interdiction de l’exploitation des gaz de schiste fait consensus.
Pour les mines de lithium, les choses sont moins évidentes.
Un projet dans l’air du temps
Car le lithium sert à faire une énergie “propre”, ou en tant plus propre que celle produite par les hydrocarbures.
Et au Portugal cela veut dire quelque chose.
L’énergie renouvelable y représente un tiers de la production totale, c’est deux fois plus qu’en France 2.
L’idée de prendre part à l’effort européen pour la transition écologique tout en participant à l’économie de demain est une perspective enthousiasmante.
Pourtant, de plus en plus d’observateurs s’inquiètent de cette évolution énergétique, qui pour eux, n’est pas vraiment écologique 3.
On passerait d’une énergie au pétrole à une énergie au minerai. Car les éoliennes, les panneaux solaires et les batteries de toutes les tailles consomment ces matériaux en quantité.
Un projet portugais et européen
Au Portugal, 10% du territoire pourraient receler du lithium !
Les réserves seraient si importantes qu’elles permettraient à l’Europe d’être autosuffisante en lithium, alors qu’aujourd’hui 86% de sa consommation est importée depuis le Chili, la Chine et l’Australie 2.
C’est la raison pour laquelle la Commission européenne suit de près ce dossier qu’elle encourage totalement.
Le gouvernement du Portugal y est également favorable. L’enjeu pour les responsables politiques de ce pays est à la fois de créer de l’emploi et un savoir-faire national.
Ils soutiennent l’implantation de mines et d’au moins une raffinerie. En effet, la transformation du minerai est une activité à plus forte valeur ajoutée. Elle permet de former et de faire venir des ingénieurs de haut niveau.
L’idéal pour les Portugais serait de disposer en outre d’une usine de batteries. Ils auraient alors sur leur sol toute la filière, du minerai au produit fini. Mais il y a déjà des usines en Allemagne. Il n’est pas dit que le soutien européen aille jusque-là !
En attendant, deux entreprises prospectent : Savannah Resources, une compagnie anglaise, et Lusorecursos, une société locale.
Et cette phase d’exploration est prometteuse. Ces entreprises pensent être en mesure d’extraire le précieux métal blanc d’ici 2024 ou 2025. C’est demain !
Polluer un peu ici ou beaucoup ailleurs
Si toutes les collines du Portugal contenant de lithium étaient ouvertes pour extraire du lithium, ce serait une catastrophe écologique.
La question essentielle est donc de savoir si les Européens sont capables de mener ce type de projet sans détruire les paysages, ni trop polluer.
L’un des arguments des défenseurs du projet est de dire qu’il est préférable de polluer un peu au Portugal dans le cadre d’un projet maîtrisé, bénéfique pour tous et d’abord les Portugais, plutôt que de continuer à importer de larges quantités de lithium en provenance de pays qui ne respectent pas les mêmes exigences environnementales.
Selon eux, les mines seraient enterrées et les eaux traitées et utilisées en circuit fermé. Les rivières alentours seraient préservées.
L’opposition vent debout contre les mines de lithium
Mais les locaux n’y croient pas.
Dans différents villages du nord du pays, des rassemblements ont lieu régulièrement pour faire pression sur les autorités 2.
Ces dernières attendent le résultat d’une étude environnementale ainsi que d’une consultation publique.
Certaines associations estiment toutefois que c’est de la poudre aux yeux et que personne n’a demandé leur avis…
Dans le beau reportage que la chaîne Arte a consacré au sujet 2, l’un des opposants pose une question centrale : pourquoi faut-il que nous consommions toujours plus ?
Qu’en pensez-vous ?
Ce projet vous concerne aussi.
D’abord parce qu’indirectement vos impôts vont le financer par le jeu des solidarités européennes.
Mais aussi parce que cette question pourrait se poser demain dans de nombreuses régions en France. Ce ne serait pas le lithium, mais le magnésium ou un autre minerai qui prendrait soudainement de la valeur.
Il me semble que des projets miniers européens pourraient être acceptables à cinq conditions :
1/ Que les populations locales soient d’accord et qu’elles expriment leur consentement par un référendum officiel ;
2/ Que les mines soient enterrées, que les eaux utilisées soient séparées des eaux naturelles aux alentours et qu’elles soient traitées. Plus généralement, que le projet réponde à un cahier des charges environnemental précis et transparent. S’il pouvait être validé par référendum, ce serait bien aussi !
3/ Qu’un “après-projet minier” soit prévu et financé par ceux qui vont exploiter le site ;
4/ Qu’en même temps que l’on développe de nouvelles sources d’énergie, un plan d’économie de l’énergie soit mis en place aux niveaux européen, national et local.
5/ Que soient créées des zones sanctuaires auxquelles on ne touche pas.
L’Europe sera-t-elle capable de relancer une économie minière sans tout détruire ?
L’avenir le dira !
Solidairement,
Julien
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je pense que le lithium n’est pas la seule solution pour les futures batteries de tous engins….et ces batteries après usage qu’en ferons nous ?
Dans le sud de la France de jeunes esprits curieux et scientifiques ont trouvé une alternative vraiment non polluante, non défigurante pour nos paysages , et bien moins coûteuse puisqu’ à base d’eau…..
Cessons de chercher au loin ce qui existe chez nous….La meilleure façon est de changer nos habitudes, a commencer par notre façon de nous nourrir, de nous déplacer, de nous soigner et de nous comporter ! .Merci Pour la Planete et pour nos enfants!
Je dirais comme cet intervenant sur Arte : pourquoi faut-il que nous dépensions toujours plus ? Les problèmes de notre planète ne font que s’aggraver. Il faudrait arriver à trouver de vraies solutions, et ce n’est pas facile. Le lithium n’est pas sans danger, et comment le recycle t on?… Je ne suis pas pour ces ouvertures de mines au Portugal… peut-être si l’on respecte totalement l’environnement ( ce qui est rarement fait. Avec un suivi sérieux ), et un accord par référendum … Mais le lithium n’est pas du tout une bonne solution. Pas plus que les éoliennes qui sont une catastrophe ! On remplace de très mauvaises solutions par d’autres qui sont souvent encore pires pour notre planète, sans penser à l’avenir.
On fait croire aux gens que l’écologie c’est mieux mais sans dévoiler l’envers du décor. quand on dit stop aux destructions sur cette planète c’est stop ! les futurs présidents et élus auront intérêts à être sincère….sinon…aiieeee aieeee aieeee
Pour moi la question essentielle reste pourquoi toujours consommer plus ?
En a-t-on vraiment besoin?
Serait-ce réellement une décision dans l’intérêt général?
Le Portugal est tout à fait capable de répondre à ces questions.
Merci pour cette information.
Parmi les défis qui nous attendent dans « le monde d’après », celui de la relocalisation de notre approvisionnement en matières premières minérales est essentiel. La France importe en effet près de 100 % de ses métaux et une partie significative des roches et minéraux de son industrie.
Outre une plus grande indépendance stratégique, c’est aussi un moyen d’améliorer les bilans carbone et économique de notre appareil productif. Importer du bout du monde des matières premières à grand renfort de rejet de CO2 n’est pas une solution durable et cette crise nous aidera peut-être à en prendre conscience.
Car les matières premières de la transition énergétique et digitale se trouvent en fait dans notre sous-sol, sous nos pieds.
Le potentiel en ressources minérales de la France est très largement sous valorisé à ce jour.
L’exemple du lithium est à ce titre un cas d’école. Malgré des ressources très conséquentes et des besoins grandissants, nous continuons d’importer massivement depuis l’autre bout du monde des métaux qui se trouvent sous nos pieds dans notre sous-sol.
Ces procédés, si appliqués sans normes et contrôles, peuvent provoquer des dégâts sur le plan environnemental avec des rejets sauvages de déchets (effluents acides) et font généralement travailler des ouvriers sans leur garantir les normes de protection nécessaires.
Pour envisager la relocalisation de cette filière en France, le premier enjeu est scientifique.
Par ailleurs, nous devrons déployer une capacité à développer des méthodes d’extraction pour les ressources minérales en lien avec notre géologie à l’échelle nationale.
Cette transition énergétique passe donc par de l’innovation en matière de recherche et développement pour l’extraction de ces ressources minérales, à la fois pour optimiser les procédés existants en les rendant moins nocifs sur le plan environnemental et pour développer de nouvelles méthodes.
Cette diversification est essentielle mais ne doit pas occulter l’obligation d’augmenter nos capacités de recyclage pour ne pas dilapider nos ressources.
Enfin,arrive une question qui nous concerne tous! Accepterons nous de dettruire notre ecosysteme pour des richesses minieres comme chez nos voisins ou nous dresserons nous contre cette folie !!!
Ces minéraux n »ont que la valeur marchande qu’on leur donne. La course aux enrichissements doit cesser. Si cette découverte apportait du mieux à l’ENSEMBLE de la population pourquoi pas la développer avec un strict encadrement des conditions ECOLOGIQUES de leur extraction ET de leur exploitation, pour le BIEN de TOUS les bénéficiaires. Est-ce opossible pour le lithium ? J’en doute… Une solution acceptable serait que ces exploitations appartiennent et soient gérées par les habitants eux-mêmes. En revanche, si c’est pour enrichir, comme toujours, quelques grands trusts au détriment de la population locale (et d’ailleurs !) exclue et exploitée, si c’est pour davantage épuiser la Terre pour davantage de profits financiers alors nous devons nous y opposer !
Ce monde DOIT changer, cessons de poursuivre les mêmes erreurs qui l’ont mis dans cet état de morbide déréliction !!
Du lithium, il y’en a partout dans le monde, depuis qu’on en recherche pour alimenter cet éventuel boom de la voiture électrique. Certains déserts (Mexique, Andes chiliennes) en recèlent des quantités considérables et l’exploitation n’entrainera guère de dégâts sur la flore ou la faune locales, vu qu’il n’y en a guère! Dépendre des autres pays pour notre appro n’est pas un problème grave, surtout s’il y’en a plusieurs et que nous n’avons aucun différent politique avec eux. Nous achetons ainsi au Kazakhstan à peu près 50% de notre uranium. Le reste vient surtout du Canada. Plutôt moins cher que d’exploiter nos propres sites du Massif Central Ouest.
Je me méfie autant des sociétés minières si on leur donne carte blanche que des idéalistes écologiques consommant du fer et autres métaux. Indirectement, leur action en Europe peut entraîner une non-création d’emplois et surtout l’ouverture de gisements sous les tropiques avec des effets dévastateurs sur les humains et les environnements fort peu protégés par les lois et les autorités des pays. Comme partout, méfiance et attitude rationnelle devraient prévaloir sur l’enthousiasme mal informé. des pros comme des antis.
Je me répète: En y mettant le prix et les techniques, une mine enlaidit le paysage durant son exploitation mais ne polluera pas sans retour possible à l’environnement antérieur.
Paradoxalement, les opérateurs miniers les plus propres sont ceux qui ont le plus d’ennuis car ils entretiennent le débat démocratique au lieu de passer en force. En Guyane, un projet d’exploitation modèle a déclenché des discussions interminable pendant que des illégaux brésiliens pillaient allégrement son permis tout en l’empoisonnant au mercure. Et même en mangeant la faune!
Je suis totalement contre ce projet … protégeons la nature ! Et la beauté du nord du Portugal !
Actuellement le lithium est très important pour le stockage et l’utilisation de l’électricité du plus grand au plus petit appareil mais cela ne peut pas durer. Le Li est non renouvelable même s’il peut être partiellement recyclé. Actuellement un autre vecteur d’énergie pour l’électricité est l’hydrogène (H2) pour moteur thermique ou PAC ( celle-ci en constant progrès de coût et de moindre nuisances). On sait le stocker avec sécurité, le produire par électrolyseur (à HTP) ou autre, à partir des procédés d’énergie renouvelables ( barrages existants, éoliennes, hydroliennes , centrales thermiques solaires à concentration et aussi par la rentabilisation à 100% des capacités des centrales nucléaires existantes jusqu’à leur fin de vie, sans pour autant en construire de nouvelles ). C’est pourquoi se ruer sur le Li reviendra à recréer une nouvelle ère de destruction de l’environnement, de guerres, de jalousie entre pays exploiteurs et les autres. Il vaut mieux investir dans les EnR productrices d’électricité et d’H2 ( qui permet aussi son stockage) tant que nous avons des énergies non renouvelables pour fabriquer les procédés ( éoliennes, CSP, fermes PV, hydroliennes à marées, à courants, fluviales ou sur chûtes d’eau etc. ) De toute façon, il faut de l’électricité pour charger les batteries de ions-Li. Une électricité à production de plus en plus décentralisée avec réduction progressive des réseaux et les implantations choisies au mieux pour la rentabilité et pour la non nuisance environnementale. Tous les pays du monde possèdent des sources d’énergie renouvelables qui permettraient une fois installées l’autonomie énergétique.
« Pourquoi cherche-t-on encore à consommer toujours plus ? »
La voilà la vraie question fondamentale. Notre société consomme tellement de choses inutiles et superflues qu’il faudrait commencer par régler ce problème en faisant disparaître toutes les usines et fabriques du superflu.
Ce texte explicatif est remarquable, on devrait une exigence, il résume tout.
Article très intéressant ainsi que les 5 conditions qui devraient s’appliquer à toutes les nouvelles énergies exploitées. Car finalement il y a une vraie prise de conscience sur notre consommation énergétique à faire par toute la population déjà des pays européens en commençant par chacun de nous
sujet à suivre
Désespérant votre article. De plus en plus d’experts disent que la voiture électrique est plus polluante que la classique. Alors quel bénéfice pour les gens de cette région? A part voir détruit leur paysage et biotope biodiversité. Tous les exemples de mines le prouvent, aucune ne respecte l’environnement et les gens qui y vivent. Est ce çà notre avenir, détruire la planete pour une consommation effrénéeet enrichir encore plus certains???
ici, en Guyane, nous nous battons contre la Montagne d’Or, projet minier totalement destructeur.
Il est temps que l’on passe vraiment dans le 21ème siècle et que l’on arrête d’épuiser la terre
Nous avons de l’énergie à profusion, propre et gratuite au delà de notre atmosphère terrestre que
l’on maitrise déjà qui est l’énergie quantique, le solaire, l’ hydrogène, tout ce que l’on utilise pour
aller sur la lune et tout ce que je ne connais pas.
L’avenir n’est pas dans les batteries électriques mais dans l’hydrogène.
la balle est au consommateur(chacun de nous est consommateur d’électricité et de pétrole!)
-diminuer sa consommation
-consommer local et maitriser la production
ou se contenter de dire au industriel ce qu’il doivent faire et rajouter 1 batterie maid in china via des mines d’exploitation hors de notre vue,à notre bicyclette pour ne pas transpirer.
Pour ma part,j’ai choisi le slow food la décroissance et si je détruit encore,d’en assumer les conséquences
1/ Que les populations locales soient d’accord et qu’elles expriment leur consentement par un référendum officiel ;
2/ Que les mines soient enterrées, que les eaux utilisées soient séparées des eaux naturelles aux alentours et qu’elles soient traitées. Plus généralement, que le projet réponde à un cahier des charges environnemental précis et transparent. S’il pouvait être validé par référendum, ce serait bien aussi !
3/ Qu’un “après-projet minier” soit prévu et financé par ceux qui vont exploiter le site ;
4/ Qu’en même temps que l’on développe de nouvelles sources d’énergie, un plan d’économie de l’énergie soit mis en place aux niveaux européen, national et local.
5/ Que soient créées des zones sanctuaires auxquelles on ne touche pas.
Bonjour !
Vos quatre propositions peuvent paraître raisonnables, cependant elles sont bien naïves. Nous aurions des dirigeants responsables et honnêtes, elles pourraient « passer », mais l’histoire ancienne et récente a montré et nous montre que ce n’est jamais les cas. Toujours, on promet réparation après dommage. Alors, il faut exiger comme préalable non-négociable qu’un « plan d’économie de l’énergie soit mis en place aux niveaux européen, national et local », plan contraignant pour tous, et non-modifiable. Mais de cela, je doute, car cela signifierait « lâcher » le libéralisme pour une civilisation plus raisonnée.
Cessons de rêver ! Il n’est plus temps d’avoir confiance en nos politiques, industriels et banquiers (auxquels on peut, vu les circonstances, ajouter nombre de scientifiques « privés » et chercheurs de laboratoires).
Ni la voiture électrique ni les éoliennes géantes ni les panneaux solaires ne sont « propres » ; ils sont aussi, voire plus « sales » que les « machines » carbonées. On nous trompe et on nous ment depuis toujours.
Alors, non au lithium pour nos gadgets numériques, mais plutôt que les sommes d’investigation aillent à une recherche centrée sur l’utilisation des métaux et minerais déjà extraits, c’est-à-dire recyclés.
Nous en sommes capables ! C’est une question de volonté !
Oui la protection du patrimoine et préserver la biodiversite c est plus que necessaire et certains projets a rectifier pouvant détruire la nature en elle
je découvre ces informations, je ne m’étais pas posée la question sur les batteries au lithium.
il faudrait un état des lieux, là ou il est extrait. voici une info que j’ai trouvé http://environnement.vdc4.org/2017/08/18/lextraction-du-lithium-les-faits-vs-les-fakes/ bonne lecture
Guerre du pétrole, guerre de l’espace, guerre des minerais, etc…et la guerre contre la consommation débile, elle commence quand sérieusement ????
C’est là qu’est notre salut, sinon advienne que pourra…